UNESCO
CONVENTION POUR LA SAUVEGARDE
DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL
COMITÉ INTERGOUVERNEMENTAL DE
SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL
Quatorzième session
Bogotá, Colombie
9 au 14 décembre 2019
Dossier de candidature n° 01469
pour inscription en 2019 sur la Liste représentative
du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
|A. ÉTAT(S) PARTIE(S) |
|POUR LES CANDIDATURES MULTINATIONALES, LES ÉTATS PARTIES DOIVENT FIGURER DANS L’ORDRE CONVENU D’UN COMMUN ACCORD. |
|CABO VERDE |
|B. NOM DE L’ÉLÉMENT |
|B.1. NOM DE L’ÉLÉMENT EN ANGLAIS OU EN FRANÇAIS |
|Indiquez le nom officiel de l’élément qui apparaîtra dans les publications. |
|Ne pas dépasser 230 caractères |
|La morna, pratique musicale de Cabo Verde |
|B.2. Nom de l’élément dans la langue et l’écriture de la communauté concernée, |
|le cas échéant |
|Indiquez le nom officiel de l’élément dans la langue vernaculaire qui correspond au nom officiel en anglais ou en français (point B.1). |
|Ne pas dépasser 230 caractères |
|Morna |
|B.3. Autre(s) nom(s) de l’élément, le cas échéant |
|Outre le(s) nom(s) officiel(s) de l’élément (point B.1), mentionnez, le cas échéant, le/les autre(s) nom(s) de l’élément par lequel l’élément |
|est également désigné. |
| |
|C. Nom des communautés, des groupes ou, le cas échéant, des individus concernés |
|Identifiez clairement un ou plusieurs communautés, groupes ou, le cas échéant, individus concernés par l’élément proposé. |
|Ne pas dépasser 170 mots |
|La morna en tant que pratique musicale est présente sur toutes les îles de l’archipel de Cabo Verde, et plus particulièrement à Nova Sintra |
|(île de Brava), à Mindelo (île de São Vicente), à Sal Rei (île de Boa Vista), à São Domingos et à Praia (île de Santiago). Les détenteurs sont |
|des chanteurs, des musiciens, des compositeurs, des poètes et des luthiers. Plusieurs de ces détenteurs sortent du lot, et notamment : les |
|compositeurs Betu, Antero Simas, Nhelas Spencer et Teté Alhinho ; les poètes Jorge Tavares et Silva Roque ; les chanteurs Homero Fonseca, Djila|
|Lobo, Ze Luis, Tej de Saia, Saozinha Fonseca, Titina Rodrigues, Gardenia Benros et Celina Pereira ; les musiciens Augusto Cego, Paulino Vieira,|
|Humbertona, Bau, Moises Evora, Nho Da Cruz, Olimpio Varela et Manel Caloti ; et enfin, les luthiers Aniceto Gomes et Piduca. |
|D. Localisation géographique et étendue de l’élément |
|Fournissez des informations sur la présence de l’élément sur le(s) territoire(s) de l’(des) État(s) soumissionnaire(s), en indiquant si |
|possible le(s) lieu(x) où il se concentre. Les candidatures devraient se concentrer sur la situation de l’élément au sein des territoires des |
|États soumissionnaires, tout en reconnaissant l’existence d’éléments identiques ou similaires hors de leurs territoires. Les États |
|soumissionnaires ne devraient pas se référer à la viabilité d’un tel patrimoine culturel immatériel hors de leur territoire ou caractériser les|
|efforts de sauvegarde d’autres États. |
|Ne pas dépasser 170 mots |
|En tant que pratique musicale et chorégraphique, la morna est présente dans les neuf îles habitées de Cabo Verde : l’île de Santo Antão (Porto |
|Novo et Ribeira Grande) ; l’île de São Vicente (partout) ; l’île de São Nicolau (Ribeira Brava et Tarrafal) ; l’île de Sal (Espargos et Santa |
|Maria) ; l’île de Boa Vista (Sal Rei, Povoação Velha, João Galego et Rabil) ; l’île de Maio (Porto Ingles et Calheta) ; l’île de Santiago (Sao |
|Domingos et Praia) ; et les îles de Fogo et Brava. Des manifestations de cet élément du patrimoine culturel se retrouvent également au sein des|
|communautés immigrées en Europe (Portugal, Espagne, France, Pays-Bas, Luxembourg), en Amérique du Nord (États-Unis d’Amérique), en Amérique du |
|Sud (Argentine, Brésil) et en Afrique (Sénégal, Sao Tomé-et-Principe). |
|E. Personne à contacter pour la correspondance |
|E.1. Personne contact désignée |
|Donnez le nom, l’adresse et les coordonnées d’une personne à qui toute correspondance concernant la candidature doit être adressée. Pour les |
|candidatures multinationales, indiquez les coordonnées complètes de la personne qui est désignée par les États parties comme étant le contact |
|pour toute correspondance relative à la candidature. |
|Titre (Mme/M., etc.) : |
|Ms |
| |
|Nom de famille : |
|Martins |
| |
|Prénom : |
|Sandra |
| |
|Institution/fonction : |
|Director of Intangible Heritage |
| |
|Adresse : |
|Rua do Funchal, Achada Santo antónio, Praia, Cabo Verde |
| |
|Numéro de téléphone : |
|(238) 9833190 |
| |
|Adresse électronique : |
|sadegual@ |
| |
|E.2. Autres personnes contact (pour les candidatures multinationales seulement) |
|INDIQUEZ CI-APRÈS LES COORDONNÉES COMPLÈTES D’UNE PERSONNE DE CHAQUE ÉTAT PARTIE CONCERNÉ, EN PLUS DE LA PERSONNE CONTACT DÉSIGNÉE CI-DESSUS. |
| |
|1. IDENTIFICATION ET DÉFINITION DE L’ÉLÉMENT |
|POUR LE CRITÈRE R.1, LES ÉTATS DOIVENT DÉMONTRER QUE « L’ÉLÉMENT EST CONSTITUTIF DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL TEL QUE DÉFINI À L’ARTICLE 2|
|DE LA CONVENTION ». |
|COCHEZ UNE OU PLUSIEURS CASES POUR IDENTIFIER LE(S) DOMAINE(S) DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL DANS LE(S)QUEL(S) SE MANIFESTE L’ÉLÉMENT ET |
|QUI PEUVENT INCLURE UN OU PLUSIEURS DES DOMAINES IDENTIFIÉS À L’ARTICLE 2.2 DE LA CONVENTION. SI VOUS COCHEZ LA CASE « AUTRE(S) », PRÉCISER |
|LE(S) DOMAINE(S) ENTRE LES PARENTHÈSES. |
|les traditions et expressions orales, y compris la langue comme vecteur du patrimoine culturel immatériel |
|les arts du spectacle |
|les pratiques sociales, rituels et événements festifs |
|les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers |
|les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel |
|autre(s) ( ) |
|Cette section doit aborder toutes les caractéristiques significatives de l’élément, tel qu’il existe actuellement. Elle doit inclure |
|notamment : |
|une explication de ses fonctions sociales et de ses significations culturelles actuelles, au sein et pour sa communauté ; |
|les caractéristiques des détenteurs et des praticiens de l’élément ; |
|tout rôle spécifique, notamment lié au genre, ou catégories de personnes ayant des responsabilités particulières à l’égard de l’élément ; |
|les modes actuels de transmission des connaissances et les savoir-faire liés à l’élément. |
|Le Comité doit disposer de suffisamment d’informations pour déterminer : |
|que l’élément fait partie des « pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire – ainsi que les instruments, objets, |
|artefacts et espaces culturels qui leur sont associés – » ; |
|que « les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus [le] reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel » ; |
|qu’il est « transmis de génération en génération, [et] est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de |
|leur interaction avec la nature et de leur histoire » ; |
|qu’il procure aux communautés et groupes concernés « un sentiment d’identité et de continuité » ; et |
|qu’il n’est pas contraire aux « instruments internationaux existants relatifs aux droits de l’homme ainsi qu’à l’exigence du respect mutuel |
|entre communautés, groupes et individus, et d’un développement durable ». |
|Les descriptions trop techniques doivent être évitées et les États soumissionnaires devraient garder à l’esprit que cette section doit |
|expliquer l’élément à des lecteurs qui n’en ont aucune connaissance préalable ou expérience directe. L’histoire de l’élément, son origine ou |
|son ancienneté n’ont pas besoin d’être abordées en détail dans le dossier de candidature. |
|Fournissez une description sommaire de l’élément qui permette de le présenter à des lecteurs qui ne l’ont jamais vu ou n’en ont jamais eu |
|l’expérience. |
|Minimum 170 mots et maximum 280 mots |
|La morna est une pratique musicale et chorégraphique traditionnelle de Cabo Verde qui intègre des instruments de musique, des chants, de la |
|poésie et de la danse. La morna est pratiquée par des individus de tout sexe, de toute orientation sexuelle et de tout âge. Elle peut être |
|chantée ou bien interprétée à l’aide d’instruments seuls, principalement des instruments à cordes. Les paroles, empreintes de poésie, sont |
|parfois improvisées ; elles peuvent être autobiographiques ou aborder des thèmes tels que l’amour, le départ, l’immigration, la séparation, les|
|retrouvailles, la nostalgie, l’océan et la patrie. Autrefois, les paroles pouvaient être écrites en portugais, mais désormais, elles sont |
|surtout rédigées en créole cap-verdien. Le volet chorégraphique de la morna est actuellement en déclin. Les instruments à cordes utilisés pour |
|interpréter la morna sont la guitare, le violon et une guitare à dix cordes qui a été remplacée au cours du vingtième siècle par le cavaquinho |
|(ukulélé), sous l’influence brésilienne. Plusieurs autres instruments sont désormais utilisés (piano, percussions et contrebasse), mais la |
|guitare demeure l’instrument de prédilection. En tant que pratique musicale, la morna n’a subi aucun changement depuis plus d’un siècle. Les |
|plus anciennes traces de la morna proviennent de l’île de Boa Vista, où elle était essentiellement composée par des femmes, sur un ton |
|satirique. À la fin du dix-neuvième siècle, Eugénio Tavares a introduit des thèmes encore présents aujourd’hui. Dans les années 1920/1930, ce |
|genre musical s’est popularisé dans les bars et les quartiers marginalisés de Mindelo, sur l’île de São Vicente. Sur cette même île, B. Leza, |
|compositeur, et Luis Rendall, musicien, ont introduit le chant à mi-voix, sous l’influence brésilienne, ainsi que les accords de transition qui|
|caractérisent la morna. C’est également à Mindelo qu’a débuté l’internationalisation de la morna grâce aux chanteurs Bana et Cesária Évora. |
|Qui sont les détenteurs et les praticiens de l’élément ? Y-a-t-il des rôles spécifiques, notamment liés au genre, ou des catégories de |
|personnes ayant des responsabilités particulières à l’égard de la pratique et de la transmission de l’élément ? Si c’est le cas, qui sont ces |
|personnes et quelles sont leurs responsabilités ? |
|Minimum 170 mots et maximum 280 mots |
|Les détenteurs de la morna sont les musiciens, les chanteurs, les poètes et les compositeurs – hommes et femmes – qui pratiquent ce genre |
|musical, le diffusent et le transmettent aux jeunes et aux enfants dans différents contextes, et notamment au sein de la famille, de la |
|communauté, de la société ou à l’école. La morna rassemble l’ensemble de la société cap-verdienne et ne professe aucune discrimination, qu’elle|
|soit sociale ou économique. Bien que la morna soit transmise par les hommes et les femmes dans le cadre familial, les femmes se démarquent à |
|cet égard en raison de leur fréquent statut de mères monoparentales. Certains détenteurs ont ouvert des centres de formation et des écoles |
|municipales. En tant que genre, la morna est également pratiquée par des groupes formels qui stimulent la création d’autres groupes. Plusieurs |
|détenteurs soutiennent l’organisation de festivals et de concours de chant locaux, contribuant ainsi à promouvoir la morna auprès des jeunes, |
|que ce soit dans le pays ou au sein des communautés immigrées. Les hommes sont essentiellement des musiciens, des poètes et des compositeurs, |
|tandis que les femmes sont les sources d’inspiration de la plupart des compositions. En ce qui concerne les instruments, leur fabrication |
|risque de s’arrêter en raison du déclin du nombre de luthiers. La fabrication artisanale des instruments est coûteuse, car les matières |
|premières sont rares dans le pays. Ils sont donc souvent importés de l’étranger. Depuis les années 1980 et l’apparition de Cesária Évora sur la|
|scène internationale des musiques du monde, le rôle des femmes aux niveaux local, national et international a commencé à changer, notamment |
|dans l’industrie du spectacle, l’industrie musicale et les médias. |
|Comment les connaissances et les savoir-faire liés à l’élément sont-ils transmis de nos jours ? |
|Minimum 170 mots et maximum 280 mots |
|De nos jours, la morna est principalement transmise de façon informelle, dans le cadre familial ou à l’occasion de fêtes. Plusieurs initiatives|
|ont néanmoins été lancées pour transmettre formellement ce genre musical. La morna joue un rôle important dans la vie des Cap-Verdiens, de leur|
|naissance à leur mort. Les détenteurs qui n’ont pas reçu d’enseignement académique recourent à d’anciennes dénominations comme « prima » et |
|« segunda » pour désigner les cordes et utilisent un vocabulaire fondé sur leur réalité pour définir les accords musicaux (par exemple : |
|« txife di carner », c’est-à-dire « corne de bélier », pour désigner le do mineur), ce qui facilite l’apprentissage et la transmission. |
|Plusieurs détenteurs ont commencé à créer leurs propres espaces en vue de transmettre les principes essentiels de la morna. Ces espaces ont |
|conduit à la formation de chorales d’enfants sur différentes îles. Plusieurs municipalités ont par ailleurs ouvert des écoles municipales : |
|l’école municipale Tututa sur l’île de Sal et l’école municipale Txota Suary e Nho Eugenio à São Domingos, sur l’île de Santiago. Il convient |
|également de mentionner la construction de l’école de musique de l’université de Cabo Verde et l’Académie des arts Cesária Évora qui inclut la |
|morna dans son programme. |
|Quelles fonctions sociales et quelles significations culturelles l’élément a-t-il actuellement pour sa communauté ? |
|Minimum 170 mots et maximum 280 mots |
|La morna joue un rôle fondamental dans la vie sociale et culturelle des Cap-Verdiens ; elle est présente tout au long de leur vie et accompagne|
|divers rituels : les habitants de toutes les îles jouent de la morna le septième jour suivant chaque naissance afin de protéger le nouveau-né, |
|et lors d’un décès, la procession funéraire est toujours accompagnée des mornas « Partida », « Djosa kem mandob morre » et « Iternidade ». La |
|morna est également présente lors des mariages, des baptêmes, des réunions familiales et des rendez-vous amoureux. La morna est également un |
|élément essentiel des « tocatinas » spontanées ou préparées qui réunissent amis et membres de la famille et à l’occasion desquelles de nouveaux|
|chants peuvent surgir. À l’étranger, dans les communautés immigrées, ces manifestations sont l’occasion d’avoir des nouvelles de la patrie et |
|de déguster des « encomendas de terra » (mets traditionnels). La morna imprègne le quotidien de la communauté, que ce soit dans les espaces |
|publics ou privés, dans les maisons ou dans les rues, et rassemble des hommes et des femmes de différents milieux, stimulant ainsi la cohésion |
|sociale. |
|La morna est présente à chaque rassemblement social pour relier les individus à leur patrie et leur permettre ainsi de préserver leurs |
|traditions et leur langue maternelle. Cet élément identifie et définit la communauté, renforce son sentiment d’appartenance et son lien |
|émotionnel avec le pays, et favorise l’usage du créole cap-verdien et la transmission intergénérationnelle traditionnelle associée à |
|différentes pratiques sociales et culturelles. |
|Existe-t-il un aspect de l’élément qui ne soit pas conforme aux instruments internationaux existants relatifs aux droits de l’homme ou à |
|l’exigence du respect mutuel entre communautés, groupes et individus, ou qui ne soit pas compatible avec un développement durable ? |
|Minimum 170 mots et maximum 280 mots |
|Aucun aspect de la morna ne viole un instrument international existant relatif aux droits de l’homme ou ne démontre un irrespect envers des |
|communautés, groupes ou individus. La morna n’est pas incompatible avec un développement durable. Son évolution démontre clairement sa capacité|
|à promouvoir l’autonomisation des femmes dans une société marquée par la monoparentalité, en favorisant l’égalité des genres et l’émancipation.|
|Il s’agit d’un élément qui renforce et réaffirme le droit à la diversité culturelle. Sa pratique encourage le dialogue et un esprit de |
|solidarité entre les détenteurs, et établit un lien entre les différentes générations, aussi bien au sein de la famille que dans la communauté.|
|En tant que pratique sociale, il s’agit d’un important outil de promotion du développement durable. La morna est intégrée dans les programmes |
|de plusieurs municipalités qui ont ouvert des écoles publiques et créé des festivals thématiques pour assurer la promotion de ce genre musical.|
|Ces festivals proposent différentes activités, qui vont des métiers de la restauration à des services de transports, ce qui favorise le |
|développement local. |
|La pratique de la morna vise à ressembler des individus de différentes origines sociales et professions, et notamment les membres des |
|communautés étrangères qui résident dans le pays. Cette pratique est ouverte à tous les individus intéressés, indépendamment de leur origine |
|ethnique, de leur religion, de leur sexe, de leur âge ou d’autres facteurs. |
|2. Contribution à la visibilité et à la prise de conscience, et encouragement au dialogue |
|Pour le critère R.2, les États doivent démontrer que « l’inscription de l’élément contribuera à assurer la visibilité, la prise de conscience |
|de l’importance du patrimoine culturel immatériel et à favoriser le dialogue, reflétant ainsi la diversité culturelle du monde entier et |
|témoignant de la créativité humaine ». Ce critère ne sera considéré comme satisfait que si la candidature démontre de quelle manière |
|l’inscription éventuelle contribuerait à assurer la visibilité et la prise de conscience de l’importance du patrimoine culturel immatériel de |
|façon générale, et pas uniquement de l’élément inscrit en tant que tel, et à encourager le dialogue dans le respect de la diversité culturelle.|
|Comment l’inscription de l’élément sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité pourrait-elle contribuer à |
|assurer la visibilité du patrimoine culturel immatériel en général (et pas uniquement de l’élément inscrit en tant que tel) et à sensibiliser à|
|son importance ? |
| |
|(i.a) Veuillez expliquer comment ceci serait réalisé au niveau local. |
|Minimum 120 mots et maximum 170 mots |
|L’inscription augmentera l’estime de soi et la fierté des détenteurs dont la pratique gagnera en reconnaissance ; elle sensibilisera la |
|communauté au patrimoine culturel immatériel en tant qu’élément assurant la promotion de la diversité culturelle, du dialogue et du |
|développement durable. Elle conférera par ailleurs aux détenteurs la dignité et la confiance nécessaires pour concevoir de nouveaux mécanismes |
|et de nouvelles stratégies d’interaction et de dialogue entre eux, et avec les détenteurs d’autres pratiques similaires. La communauté se |
|sentira valorisée et reconnue dans son rôle de détentrice d’un élément culturel important et dans ses efforts pour assurer la continuité de sa |
|pratique. L’inscription contribuera à une plus grande équité à l’égard des détenteurs qui ne font pas partie des circuits commerciaux et de |
|ceux qui sont les véritables représentants de la pratique en tant que détenteurs des connaissances et responsables de leur transmission et de |
|leur sauvegarde. |
| |
|(i.b) Veuillez expliquer comment ceci serait réalisé au niveau national. |
|Minimum 120 mots et maximum 170 mots |
|Au niveau national, l’inscription sensibilisera les Cap-Verdiens, et en particulier les jeunes, à l’importance du patrimoine immatériel et au |
|rôle des détenteurs de la tradition dans le renforcement de la culture nationale et du patrimoine immatériel. La reconnaissance de la culture |
|cap-verdienne à travers ses détenteurs apportera un soutien accru à la communauté, ce qui lui permettra de renforcer la transmission |
|intergénérationnelle et la continuité de l’élément. L’inscription améliorera la visibilité de la morna, du patrimoine immatériel présent dans |
|le pays et de la langue maternelle des détenteurs, tout en assurant la promotion du patrimoine immatériel en général. Elle soulignera |
|l’importance du rôle des détenteurs dans la sauvegarde et la transmission du patrimoine immatériel dans le pays et à l’étranger. Elle incitera |
|également à concrétiser les mesures publiques de sauvegarde à travers un soutien institutionnel aux détenteurs. |
| |
|(i.c) Veuillez expliquer comment ceci serait réalisé au niveau international. |
|Minimum 120 mots et maximum 170 mots |
|Au niveau international, l’inscription de la morna sur la Liste représentative contribuera à sensibiliser la population à l’importance du |
|patrimoine immatériel, de la diversité et du dialogue interculturel à l’ère de la mondialisation. L’inscription augmentera l’estime de soi des |
|Cap-Verdiens, qui diffuseront une nouvelle image de leur pays dans le monde entier. La morna enrichira la liste, car elle symbolise le dialogue|
|culturel qui se déroule au cœur de l’Atlantique. Le créole cap-verdien étant un élément essentiel de la pratique de la morna, l’inscription |
|montrera que la diversité linguistique est essentielle à la diversité culturelle et contribuera à l’affirmation culturelle du créole |
|cap-verdien à travers le monde. L’inscription constituera un nouvel outil à utiliser dans le cadre de la Convention pour promouvoir la morna, |
|en montrant la valeur symbolique des expressions musicales et leurs différences et similitudes dans un contexte multiculturel. |
|Comment le dialogue entre les communautés, groupes et individus serait-il encouragé par l’inscription de l’élément ? |
|Minimum 120 mots et maximum 170 mots |
|L’inscription de la morna sur la Liste représentative augmentera l’estime de soi, la dignité et le sens de la responsabilité des détenteurs |
|grâce à la promotion du dialogue au sein de la communauté, mais aussi avec d’autres communautés similaires. La morna relevant d’une pratique |
|qui rassemble les individus, l’inscription contribuera à briser les barrières sociales, culturelles et économiques au sein de la communauté, en|
|permettant aux individus de dialoguer à l’occasion de la célébration d’un élément qui leur est commun. La cohésion de la communauté sera |
|renforcée, ce qui conduira au développement de nouvelles formes de collaboration entre différents groupes, individus, chercheurs et |
|établissements publics et privés. La réalisation d’études et de projets communs, les discussions et le partage d’expériences assureront la |
|viabilité de l’élément. |
|Cela offrira de nouvelles possibilités d’échange de connaissances entre les générations, les détenteurs de différentes régions de l’archipel et|
|les communautés d’immigrés. L’intérêt des nouvelles générations pour la pratique de la morna sera stimulé, ce qui conduira à l’établissement |
|d’une relation étroite avec la communauté et les individus âgés. |
|Comment la créativité humaine et le respect de la diversité culturelle seraient-ils favorisés par l’inscription de l’élément ? |
|Minimum 120 mots et maximum 170 mots |
|L’inscription donnera une visibilité au rôle fondamental des détenteurs qui créent et sauvegardent ce patrimoine immatériel. Elle montrera |
|également leur créativité et leur talent dans le contexte de la mondialisation croissante. La reconnaissance de la morna pourra stimuler la |
|créativité des détenteurs, les soutenir dans la création de nouvelles compositions abordant de nouveaux thèmes, et favoriser l’émergence de |
|nouveaux praticiens ; elle stimulera la créativité à la fois des détenteurs de l’élément et des détenteurs d’autres genres musicaux. La morna a|
|été diffusée dans le monde entier par plusieurs artistes, ce qui démontre que son inscription encouragera la créativité des praticiens d’autres|
|pays et l’interaction entre les cultures, générant ainsi des bénéfices mutuels. L’inscription favorisera les interactions entre l’élément et |
|d’autres pratiques, qu’elles figurent ou non sur la Liste représentative, ce qui donnera lieu à de nouvelles formes d’échange d’expériences et |
|de coopération en faveur de la promotion du patrimoine immatériel et de la diversité culturelle. |
|3. Mesures de sauvegarde |
|Pour le critère R.3, les États doivent démontrer que « des mesures de sauvegarde qui pourraient permettre de protéger et de promouvoir |
|l’élément sont élaborées ». |
|3.a. Efforts passés et en cours pour sauvegarder l’élément |
|Comment la viabilité de l’élément est-elle assurée par les communautés, groupes et, le cas échéant, les individus concernés ? Quelles |
|initiatives passées et en cours ont été prises à cet égard ? |
|Minimum 170 mots et maximum 280 mots |
|Les détenteurs, qu’il s’agisse de particuliers ou de groupes, sont les principaux agents de la viabilité et de la continuité de la morna. |
|La transmission, informelle, est assurée par la communauté qui se concentre sur la diffusion des connaissances au sein des familles, mais aussi|
|dans le cadre d’ateliers, d’émissions radiophoniques, de prestations régulières, de festivals thématiques et d’un concours musical intitulé |
|« Todo Mundo Canta », qui est organisé sur chaque île en collaboration avec des institutions privées et les autorités locales et centrales. |
|Des écoles informelles privées ont ouvert sur plusieurs îles pour stimuler l’intérêt des jeunes. Plusieurs chorales d’enfants rattachées à des |
|écoles publiques ou privées, mais sans lien avec le programme scolaire, ont été fondées à l’initiative de détenteurs. Ces chorales assurent la |
|transmission dans le cadre d’une stratégie destinée à éveiller l’intérêt des jeunes et des enfants. |
|Concernant la documentation, plusieurs détenteurs ont joué un rôle essentiel en sauvegardant l’élément à travers une collecte des paroles et |
|leur diffusion. D’importantes collections ont été constituées par des musiciens, et en particulier par Eugénio Tavares qui a redonné vie à la |
|morna « Brada Maria », considérée comme la première morna de l’île de Brava. Eugénio Tavares a également écrit un ouvrage intitulé « Mornas |
|cantigas Crioulas » (1932) ainsi que plusieurs essais thématiques ; le compositeur José Bernardo Alfama a quant à lui écrit « Canções crioulas |
|e músicas populares de Cabo Verde » (« Chants créoles et musiques populaires de Cabo Verde ») (1910) ; et le musicien Jotamonte a publié |
|plusieurs essais sur la morna, dont « Música caboverdeana-Mornas para piano » (1987), et poursuit ses recherches sur le sujet. Ces travaux, qui|
|abordent différents aspects de la morna, contribuent à sa sauvegarde. |
|Cochez une ou plusieurs cases pour identifier les mesures de sauvegarde qui ont été ou sont prises actuellement par les communautés, groupes ou|
|individus concernés. |
|transmission, essentiellement par l’éducation formelle et non formelle |
|identification, documentation, recherche |
|préservation, protection |
|promotion, mise en valeur |
|revitalisation |
|Comment les États parties concernés ont-ils sauvegardé l’élément ? Précisez les contraintes externes ou internes, telles que des ressources |
|limitées. Quels sont les efforts passés et en cours à cet égard ? |
|Minimum 170 mots et maximum 280 mots |
|Le gouvernement central et les autorités locales ont soutenu les efforts de sauvegarde des détenteurs en leur octroyant des subventions |
|destinées au financement d’études, de festivals, d’ateliers, de concours musicaux et d’écoles municipales. Considérant la morna comme un |
|élément fondamental de son identité, le gouvernement lui a attribué le statut d’élément du patrimoine national en 2012 et a élaboré |
|d’importants textes législatifs prévoyant par exemple d’accorder un passeport diplomatique aux artistes, d’établir le jour national de la |
|culture le dix-huit octobre (jour de naissance d’Eugénio Tavares) et d’établir le jour national de la morna le trois décembre (jour de la |
|naissance de B. Leza). Malgré le faible montant des ressources disponibles, une école de musique a été créée au sein de l’Université de Cabo |
|Verde et l’Académie des arts Cesária Évora (2014) propose un soutien technique et des ateliers aux jeunes. Sur l’île de Brava, la maison |
|d’Eugénio Tavares, poète et musicien, a été transformée en musée en 2006, et en 2015, un musée consacré à Cesária Évora a ouvert ses portes à |
|São Vicente. |
|De 2015 à 2017, le gouvernement a financé le processus d’inventaire auquel a activement participé la communauté, l’Association nationale des |
|municipalités et des ONG locales. Des partenariats institutionnels ont également été établis à l’échelle locale et une coopération a été mise |
|en place avec le Portugal pour la formation de techniciens et de membres de la communauté. Au niveau national, plusieurs écoles ont été créées |
|et institutionnalisées. Les municipalités encouragent l’organisation de concours et de festivals, et notamment le célèbre « festimorna » (São |
|Vicente), un festival célébrant la morna sur l’île de Boa Vista, « Morna jovem » sur l’île de Sal, et le festival « Sodade » sur l’île de São |
|Nicolau. Concernant les droits des artistes, et notamment le droit d’auteur, une révision de la loi a eu lieu en 2005. Cette loi s’est |
|concrétisée en 2013 par la création de la Société des musiciens cap-verdiens. |
|Cochez une ou plusieurs cases pour identifier les mesures de sauvegarde qui ont été ou sont prises actuellement par l’(les) État(s) partie(s) |
|eu égard à l’élément. |
|transmission, essentiellement par l’éducation formelle et non formelle |
|identification, documentation, recherche |
|préservation, protection |
|Promotion, mise en valeur |
|revitalisation |
|3.b. Mesures de sauvegarde proposées |
|Cette section doit identifier et décrire les mesures de sauvegarde qui seront mises en oeuvre, et tout particulièrement celles qui sont |
|supposées protéger et promouvoir l’élément. Les mesures de sauvegarde doivent être décrites en termes d’engagement concret des États parties et|
|des communautés et non pas seulement en termes de possibilités et potentialités. |
|Quelles mesures sont proposées pour faire en sorte que la viabilité de l’élément ne soit pas menacée à l’avenir, en particulier du fait des |
|conséquences involontaires produites par l’inscription ainsi que par la visibilité et l’attention particulière du public en résultant ? |
|Minimum 570 mots et maximum 860 mots |
|1. ÉTABLISSEMENT D’UN RÉSEAU DE TRAVAIL |
|Objectifs : |
|Création d’une plate-forme de travail accueillant un réseau qui relie des institutions et des représentants de la morna, et notamment des |
|musiciens, des compositeurs, des éditeurs, des associations culturelles et des centres de recherche actifs aux niveaux local, national et |
|international. |
|Actions : |
|- Identifier les spécificités locales de la morna et les inscrire dans l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel. |
|- Créer un dossier numérique en libre accès regroupant des documents tels que des enregistrements anciens et actuels ou des partitions. |
|- Documenter la pratique et l’histoire vivante de la morna à partir de ses principaux représentants. |
|- Promouvoir l’échange d’expériences entre les détenteurs et la communauté scientifique à l’aide de ressources technologiques. |
|Calendrier : 2018-2021 |
|Budget : 2 000 000 escudos cap-verdiens (CVE) |
|2. RECONNAISSANCE |
|Favoriser la reconnaissance de la valeur de la morna en tant qu’élément du patrimoine culturel immatériel et composante fondamentale de |
|l’histoire contemporaine et de l’identité culturelle des Cap-Verdiens, et assurer le respect des valeurs, des principes et des mesures éthiques|
|par ses représentants et les institutions concernées. |
|Actions : |
|- Soutenir la réalisation d’un inventaire et d’un catalogue relatifs à la morna en tant que pratique aux niveaux municipal et local ; |
|encourager l’enregistrement d’autres pratiques musicales ; encourager les communautés, groupes et individus à créer leurs propres |
|enregistrements avec l’aide des autorités locales et nationales. |
|- Sensibiliser la population, et en particulier les jeunes et les communautés immigrées, à l’importance de la morna à l’aide de différents |
|moyens et supports. |
|- Promouvoir la morna en tant qu’élément du patrimoine culturel immatériel présentant un grand intérêt, notamment historique, au sein des |
|municipalités, mais aussi des entités politiques, administratives, culturelles et associatives de l’endroit où résident les communautés |
|immigrées. |
|- Identifier les détenteurs et créer des conditions propices à l’enregistrement et à la transmission de leurs connaissances ; veiller à ce que |
|les connaissances associées à la fabrication des instruments soient documentées et transmises par leurs détenteurs. |
|- Énoncer des principes éthiques pour favoriser l’établissement d’une relation positive entre les détenteurs, les agents culturels, les |
|promoteurs, les chercheurs et les institutions. |
|- Préserver la propriété intellectuelle des détenteurs. |
|Calendrier : 2018-2020 |
|Budget : 2 000 000 CVE |
|3. TRANSMISSION ET DURABILITÉ |
|Objectifs : |
|Promouvoir la transmission de la morna, en particulier auprès des jeunes, à travers l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie visant à |
|garantir sa durabilité en tant qu’élément culturel et sa continuité en tant que pratique. |
|Actions : |
|- Mettre en œuvre une stratégie globale et commune concernant la morna qui mobilise les entités concernées et ses représentants. |
|- Promouvoir des événements nationaux et internationaux de différentes natures afin de coordonner les efforts garantissant une stratégie de |
|durabilité clairement définie. |
|- Favoriser une étroite collaboration entre tous les représentants et toutes les institutions afin de créer un réseau regroupant les festivals |
|et autres événements qui assurent la promotion de la morna, en intégrant les amateurs et les professionnels dans une large articulation entre |
|les différentes institutions locales, nationales et internationales, et en mobilisant les institutions et les représentants qui vivent dans des|
|pays comptant une communauté cap-verdienne. |
|- Élaborer et mettre en œuvre une stratégie destinée à renforcer la présence de la morna dans les espaces publics, et en particulier dans les |
|endroits favorisant la sociabilité. Par l’intermédiaire de la morna, nous pourrons élaborer différentes stratégies qui nous aideront à définir |
|les valeurs des communautés les plus défavorisées. |
|- Mettre en place un soutien et une stratégie pour la transmission et l’apprentissage formels et informels de la morna ; créer un programme |
|éducatif intégrant les institutions, mais aussi les communautés et les détenteurs. |
|- Promouvoir les recherches relatives à la morna à Cabo Verde et à l’étranger. |
|- Promouvoir une interaction entre la morna et d’autres pratiques musicales similaires inscrites ou non sur la Liste représentative. |
|- Collaborer avec les institutions où est pratiquée la morna et créer des formes de promotion économique à l’aide de différents supports afin |
|de garantir la pérennité des détenteurs amateurs et professionnels. |
|Calendrier : 2018-2021 |
|Budget : 3 000 000 CVE |
|4. COMMUNICATION ET INFORMATION |
|Objectifs : |
|Promouvoir, coordonner et articuler les activités de communication autour de la morna à l’aide de différents moyens, en créant de nouveaux |
|réseaux ou en renforçant, si nécessaire, les réseaux existants pour permettre la participation des représentants et des institutions. |
|Actions : |
|- Élaborer un programme pour la publication de monographies, d’éditions fondamentales de sources primaires, d’enregistrements historiques, etc.|
|- Créer un label discographique dédié à la morna pour présenter les musiciens et leur répertoire et diffuser ce genre musical. |
|- Mettre en place un réseau de festivals réunissant des musiciens amateurs et professionnels. |
|- Créer une plate-forme numérique donnant librement accès à des informations sur la morna et mobilisant les détenteurs, les chercheurs et le |
|grand public. |
|- Élaborer des stratégies pour renforcer la présence de la morna et les programmes qui lui sont associés sur les radios et la télévision |
|nationales et les radios locales. |
|- Créer un musée dédié à la morna. |
|- Organiser une exposition itinérante sur la morna qui voyagerait dans le pays, mais aussi dans les communautés d’immigrants cap-verdiens. |
|- Créer des ressources en ligne pour permettre à la population d’accéder à des informations sur la morna, et promouvoir ainsi ses détenteurs |
|sur le plan économique, à l’aide d’un code QR ou d’autres moyens de diffusion des informations. |
|- Promouvoir la morna sur les réseaux sociaux et dans les médias. |
|Calendrier : 2018-2021 |
|Budget : 3 000 000 CVE |
|Comment les États parties concernés soutiendront-ils la mise en œuvre des mesures de sauvegarde proposées ? |
|Minimum 170 mots et maximum 280 mots |
|Le gouvernement assure la mise en œuvre des mesures de sauvegarde en allouant une partie du budget national aux politiques culturelles afin de |
|garantir la transmission, la promotion et la sauvegarde de l’élément. Des protocoles de coopération ont été signés avec diverses institutions |
|(radio, télévision nationale, université de Cabo Verde, université Jean Piaget, Parlement national et Association nationale des municipalités) |
|en vue de promouvoir la morna à la radio et sur la télévision publique, mais aussi d’établir une collection pertinente et de créer un réseau |
|institutionnel réunissant les détenteurs et d’autres parties concernées par la sauvegarde de la morna. |
|Des formations, des ateliers et des conférences seront organisés. Ces événements s’adresseront à la communauté ainsi qu’aux autorités locales |
|et aux institutions qui prendront part à la mise en œuvre des mesures de sauvegarde, à savoir l’Académie des arts Cesária Évora, la Société des|
|musiciens cap-verdiens, les écoles de musique municipales et l’Association nationale des municipalités. Les municipalités assurent la |
|participation active à la mise en œuvre des mesures grâce à un soutien financier et logistique aux détenteurs locaux concernant les actions de |
|transmission et de promotion, et à travers l’inclusion de l’élément dans leur programme culturel annuel qui propose des ateliers, des |
|discussions et des festivals thématiques. |
|Elles contribuent également à la transmission par la création d’écoles municipales coordonnées par des détenteurs locaux. La reconnaissance de |
|la création artistique grâce au label discographique dédié à la morna, la mise en place d’un cadre réglementaire pour le patrimoine culturel |
|immatériel et l’adhésion du pays à l’OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle) sont autant de mesures prises par l’État pour |
|garantir la reconnaissance des détenteurs et les protéger des possibles effets négatifs de l’inscription. |
|Comment les communautés, groupes ou individus ont-ils été impliqués dans la planification des mesures de sauvegarde proposées, y compris en |
|terme de rôle du genre, et comment seront-ils impliqués dans leur mise en œuvre ? |
|Minimum 170 mots et maximum 280 mots |
|Les communautés et les individus ont activement participé à l’élaboration des mesures de sauvegarde et à l’atténuation des risques et des |
|menaces grâce à une prise de conscience de la réalité et des difficultés inhérentes à la pratique. Les membres de la communauté ont activement |
|participé au processus d’élaboration du plan de sauvegarde de la morna et émis des opinions et des suggestions concernant les mesures à mettre |
|en œuvre, que ce soit individuellement ou dans le cadre d’entretiens, de réunions, d’ateliers et de discussions, avec le soutien de l’équipe |
|chargée de la coordination, de l’association des musiciens et des conseils municipaux. Des réunions d’information sur la Convention de 2003 et |
|le rôle de la communauté dans la sauvegarde de la morna ont été organisées. Ces réunions ont permis aux participants de mieux comprendre le |
|processus de préparation et de mise en œuvre, ainsi que les risques et le degré d’engagement nécessaire pour une mise en œuvre réussie. Les |
|mesures proposées tiennent compte des idées, concernant notamment leur mise en œuvre, et des préoccupations de la communauté. La mise en œuvre |
|sera le fruit d’une coopération entre la communauté, les associations et les institutions locales. Les détenteurs seront responsables des |
|activités de documentation sur le terrain et de la transmission des valeurs aux nouvelles générations dans le cadre d’ateliers, d’expositions,|
|de discussions et d’autres événements au sein de leur communauté. |
|3.c. Organisme(s) compétent(s) impliqué(s) dans la sauvegarde |
|Indiquez le nom, l’adresse et les coordonnées de/des organisme(s) compétent(s), et le cas échéant, le nom et le titre de la (des) personne(s) |
|qui est/sont chargée(s) au niveau local de la gestion et de la sauvegarde de l’élément. |
|Nom de l’organisme : |
|Institute of Cultural Heritage |
| |
|Nom et titre de la personne à contacter : |
|Hamilton Jair Fernandes |
| |
|Adresse : |
|Rua do Funchal, Achada Santo António, CP. 076 |
| |
|Numéro de téléphone : |
|238 2623387 |
| |
|Adresse électronique : |
|Hamilton.Fernandes@iipc.gopv.cv |
| |
|Autres informations pertinentes : |
|Cabo Verdian Society of Music- SCM-Cooperativa |
|President: Solange Cesarovna Rodrigues |
|Rua Governador Roçadas, nº2 |
|Praia, Cabo Verde |
|(238)9983598 |
|Email: scmcaboverde@; solcaboverde@ |
|National Association of Municipalities |
|President: Manuel de Pina |
|Rua UCCLA,Prédio IFH, P 267, Achada Santo António, Praia |
|Tel (238) 2623634 |
|Email:anmcv@cvtelecom.cv |
|Academy of Arts Cesária Évora |
|Diretor: Lígia Barbosa Timas |
|Largo da Assistência, Chã d’ Areia, Praia |
|(238) 9968731/2638738 |
|Email: Ligia.Timas@.cv |
|Musicians Association of Boavista |
|President: Pancrácio Tomar |
|Escola Olímpio Estrela, Largo Santa Isabel |
|Sal Rei, Boa Vista, |
|Tel (238) 9919207 |
|House of Morna |
|Diretor: Tito Paris |
|Rua da Praia, Mindelo, São Vicente |
|Email: casadamorna.cv@ |
|Tel (238) 9876990 |
|School of Music Pentagrama |
|Rua Cândido dos Reis, plateau |
|Director/founder: António Tavares |
|Email:tottavares@ |
|Tel (238) 991838 |
|Local school of Arts Tututa |
|Coordenator: Fábio gomes |
|Preguiça, Espargos, Ilha do Sal, |
|email: escolamunicipal.tututa@ |
|Tel (238) 2411378/9177399 |
|Local School of Music of São Domingos |
|Director: Manuel Pereira |
|Email: musica.dna@ |
|Tel (238) 9785305 |
|School of Music Txota Suary and Nhô Eugenio |
|Mercado Muncipal do tarrafal |
|Director: Daniel Soares |
|Email: daniel.soares@cmt.cv |
|Te (238) 2661115 |
|School of Music Norberto Tavares |
|Rua Amílcar Cabral, Assomada |
|Director: David Rocha |
| |
|4. Participation et consentement des communautés dans le processus de candidature |
|Pour le critère R.4, les États doivent démontrer que « l’élément a été soumis au terme de la participation la plus large possible de la |
|communauté, du groupe ou, le cas échéant, des individus concernés et avec leur consentement libre, préalable et éclairé ». |
|4.a. Participation des communautés, groupes et individus concernés dans le processus de candidature |
|Décrivez comment la communauté, le groupe et, le cas échéant, les individus concernés ont participé activement à toutes les étapes de la |
|préparation de la candidature, y compris au sujet du rôle du genre. |
|Les États parties sont encouragés à préparer les candidatures avec la participation de nombreuses autres parties concernées, notamment, s’il y |
|a lieu, les collectivités locales et régionales, les communautés, les organisations non gouvernementales, les instituts de recherche, les |
|centres d’expertise et autres. Il est rappelé aux États parties que les communautés, groupes et, le cas échéant, les individus dont le |
|patrimoine culturel immatériel est concerné sont des acteurs essentiels dans toutes les étapes de la conception et de l’élaboration des |
|candidatures, propositions et demandes, ainsi que lors de la planification et la mise en œuvre des mesures de sauvegarde, et ils sont invités à|
|mettre au point des mesures créatives afin de veiller à ce que leur participation la plus large possible soit établie à chacune des étapes, tel|
|que requis par l’article 15 de la Convention. |
|Minimum 340 mots et maximum 570 mots |
|La préparation de la candidature s’est déroulée avec la participation active de la communauté, que ce soit dans le cadre d’ateliers, de |
|discussions, de réunions, d’entretiens ou de contributions individuelles. Le processus s’est opéré en plusieurs étapes. Il a été défini avec |
|l’aide des autorités locales et de plusieurs institutions, associations et détenteurs de façon à tenir compte des contraintes géographiques |
|propres à l’élément, présent sur différentes îles. |
|I - Des détenteurs de plusieurs îles ont été identifiés avec l’aide des conseils municipaux, de l’association des musiciens cap-verdiens, |
|d’agents culturels, de l’université de Cabo Verde et de chercheurs reconnus tels que Moacyr Rodrigues et Larissa Rodrigues ; |
|II - Avec l’aide de ces partenaires, des réunions initiales ont été organisées avec plusieurs détenteurs pour préparer la candidature. La |
|première réunion a eu lieu le 20 mai 2017 sur l’île de Santiago, dans la municipalité de São Domingos ; d’autres réunions ont suivi, organisées|
|sur d’autres îles. Lors de ces réunions, les participants ont discuté de l’importance de l’inscription, du rôle des communautés dans le |
|processus, des bénéfices de l’inscription, de la situation de cet élément du patrimoine culturel et des différentes mesures à appliquer pour le|
|sauvegarder. |
|III - Des activités de partage des connaissances ont été encouragées sur les îles de Santiago, São Vicente, Santo Antão, Sal, Boa Vista, Maio, |
|Fogo et Brava à travers une sensibilisation de la communauté à l’importance de son soutien formel et de son consentement. |
|III – Des détenteurs, des agents culturels, l’Association des musiciens cap-verdiens et les conseils municipaux ont participé au processus |
|d’obtention des consentements à l’égard de pour l’inscription sur toutes les îles de Cabo Verde entre juin et octobre 2017. Les détenteurs |
|eux-mêmes ont activement participé en mobilisant leurs pairs et en encourageant les jeunes à prendre part au processus. |
|IV - Les autorités locales ont été invitées à autoriser la tenue d’événements en lien avec la candidature en octobre. La promotion a été |
|assurée dans le cadre d’ateliers, de concours et d’activités organisées dans des musées et des écoles dans l’objectif de diffuser des |
|informations sur le processus. |
|IV - Des réunions de synthèse ont été organisées sur différentes îles afin de valider les informations collectées et le plan de sauvegarde. Le |
|plan a été soumis à plusieurs détenteurs dans l’objectif de le valider et de déterminer les mesures à prendre. |
|Les communautés et les individus ont activement participé au processus d’élaboration du dossier de candidature et du plan de sauvegarde. |
|4.b. Consentement libre, préalable et éclairé à la candidature |
|Le consentement libre, préalable et éclairé de la communauté, du groupe ou, le cas échéant, des individus concernés par la proposition de |
|l’élément pour inscription peut être démontré par une déclaration écrite ou enregistrée, ou par tout autre moyen, selon le régime juridique de |
|l’État partie et l’infinie variété des communautés et groupes concernés. Le Comité accueillera favorablement une diversité de manifestations ou|
|d’attestations de consentement des communautés au lieu de déclarations standard et uniformes. Les preuves du consentement libre, préalable et |
|éclairé doivent être fournies dans l’une des langues de travail du Comité (anglais ou français), ainsi que dans la langue de la communauté |
|concernée si ses membres parlent des langues différentes de l’anglais ou du français. |
|Joignez au formulaire de candidature les informations faisant état d’un tel consentement en indiquant ci-dessous quels documents vous |
|fournissez, comment ils ont été obtenus et quelles formes ils revêtent. Indiquez aussi le genre des personnes donnant leur consentement. |
|Minimum 170 mots et maximum 280 mots |
|Des communautés, des groupes et des individus de tout âge, sexe et genre ont exprimé leur consentement et leur soutien à l’égard de la |
|candidature dans des déclarations personnalisées rédigées en portugais – la langue officielle – qu’ils ont signées. Jointes au présent dossier,|
|ces déclarations témoignent de leur volonté et de leur consentement libre, préalable et éclairé à l’égard de la candidature de la morna pour |
|inscription sur la Liste représentative. Des réunions de sensibilisation et des discussions ont été organisées sur différentes îles pour |
|informer la communauté de la probable inscription de la morna et de l’importance de leur consentement libre. Les consentements ont été obtenus |
|à l’occasion de réunions, de sessions publiques, d’entretiens et, dans certains cas, par courrier électronique. Ces déclarations montrent que |
|les consentements à l’égard de la candidature de la morna proviennent de différentes parties du territoire national et reflètent l’attente |
|créée autour de l’éventuelle inscription. Elles soulignent les actions de sauvegarde menées depuis des années et l’engagement en faveur de |
|l’avenir de l’élément et de la mise en œuvre du plan de sauvegarde. Les consentements ont été rédigés par les détenteurs. Certains ont fourni |
|une biographie et des photos, tandis que d’autres ont opté pour une version tapée à l’ordinateur. Les consentements manuscrits sont accompagnés|
|de leur transcription tapée à l’ordinateur et de données biographiques. |
|4.c. Respect des pratiques coutumières en matière d’accès à l’élément |
|L’accès à certains aspects spécifiques du patrimoine culturel immatériel ou à des informations le concernant est quelquefois limité par les |
|pratiques coutumières dictées et dirigées par les communautés afin, par exemple, de préserver le secret de certaines connaissances. Si de |
|telles pratiques existent, démontrez que l’inscription de l’élément et la mise en œuvre des mesures de sauvegarde respecteraient pleinement de |
|telles pratiques coutumières qui régissent l’accès à des aspects spécifiques de ce patrimoine (cf. article 13 de la Convention). Décrivez toute|
|mesure spécifique qui pourrait être nécessaire pour garantir ce respect. |
|Si de telles pratiques n’existent pas, veuillez fournir une déclaration claire de plus de 60 mots spécifiant qu’il n’y a pas de pratiques |
|coutumières régissant l’accès à cet élément. |
|Minimum 60 mots et maximum 280 mots |
|Il n’existe aucune restriction à l’égard des différentes composantes de la morna. La morna est une pratique ouverte, accessible à tous les |
|individus intéressés. Les connaissances disponibles, les paroles et les mélodies sont consultables sur différents sites Internet et blogs, ce |
|qui permet à chacun d’en apprendre davantage sur ce genre musical. Un grand nombre de CD, de publications scientifiques et d’ouvrages ont été |
|publiés au fil des années. |
|4.d. Organisme(s) communautaire(s) ou représentant(s) des communautés concerné(s) |
|Indiquez les coordonnées complètes de chaque organisme communautaire ou représentant des communautés, ou organisation non gouvernementale |
|concerné par l’élément, telles qu’associations, organisations, clubs, guildes, comités directeurs, etc. : |
|Nom de l’entité |
|Nom et titre de la personne contact |
|Adresse |
|Numéro de téléphone |
|Adresse électronique |
|Autres informations pertinentes |
|Cabo Verdean Society of Música - SCM-Cooperativa |
|President: Solange Cesarovna Rodrigues |
|Rua Governador Roçadas, nº2 |
|Praia, Cabo Verde |
|(238)9983598 |
|scmcaboverde@; solcaboverde@ |
|Academy of Arts Cesária Évora |
|Director: Lígia Barbosa Timas |
|Largo da Assistência, Chã d’ Areia, Praia |
|(238) 9968731/2638738 |
|Ligia.Timas@.cv |
|Musicians Association of Boavista |
|President: Pancrácio Tomar |
|Escola Olímpio Estrela, Largo Santa Isabel |
|Sal Rei, Boa Vista, |
|Tel (238) 9919207 |
|House of Morna |
|Director: Tito Paris |
|Rua da Praia, Mindelo, São Vicente |
|Tel: (238) 9786990 |
|email: casadamorna.cv@ |
|School of Music Pentagrama |
|Director/founder: António Tavares |
|Rua Cândido dos Reis, Plateau |
|email:tottavares@ |
|Local School of Arts Tututa |
|Coordenator: Fábio gomes |
|Preguiça, Espargos, Ilha do Sal, |
|Tel: (238) 2411378 |
|email: escolamunicipal.tututa@ |
|Local School of Music of São Domingos |
|Director: Manuel Pereira |
|Tel. (238) 9785305 |
|email: musica.dna@ |
|School of Music Txota Suary and Nhô Eugenio |
|Mercado Municipal do tarrafal |
|Director: Daniel Soares |
|Tel: (238) 2661115 |
|email: daniel.soares@cmt.cv |
|School of Music Norberto Tavares |
|Rua Amílcar Cabral. Assomada |
|Director: David Rocha |
|Tel: (238) 2652808 |
|Email:davidercy@ |
| |
|doc/pt/obra/mornas.html |
|sintoniacaboverdiana. |
| |
|5. Inclusion de l’élément dans un inventaire |
|Pour le critère R.5, les États doivent démontrer que l’élément est identifié et figure dans un inventaire du patrimoine culturel immatériel |
|présent sur le(s) territoire(s) de(s) l’État(s) partie(s) soumissionnaire(s) en conformité avec les articles 11.b et 12 de la Convention. |
|L’inclusion de l’élément proposé dans un inventaire ne doit en aucun cas impliquer ou nécessiter que l’(les) inventaire(s) soit (soient) |
|terminé(s) avant le dépôt de la candidature. Un État partie soumissionnaire peut être en train de dresser ou de mettre à jour un ou plusieurs |
|inventaires, mais doit avoir déjà dûment intégré l’élément dans un inventaire en cours. |
|Fournissez les informations suivantes : |
|(i) Nom de l’(des) inventaire(s) dans lequel (lesquels) l’élément est inclus : |
|La morna a été inscrite à l’Inventaire national du patrimoine immatériel en vertu de l’ordonnance n° 06 du 27 janvier, suivie d’une publication|
|le 28 février 2018. Cet inventaire est encore en cours d’établissement. |
| |
|(ii) Nom du (des) bureau(x), agence(s),organisation(s) ou organisme(s) responsable(s) de la gestion et de la mise à jour de (des) |
|l’inventaire(s), dans la langue originale et dans une version traduite si la langue originale n’est ni l’anglais ni le français : |
|L’Inventaire national du patrimoine immatériel est tenu par l’Institut du patrimoine culturel dans le respect des principes de la Convention |
|pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, du décret-loi n° 26/2014 qui définit les statuts de l’Institut du patrimoine culturel, de|
|la loi n° 102/III/1990 qui établit les fondements de la sauvegarde du patrimoine culturel cap-verdien, et de l’ordonnance n° 06 2018. |
| |
|(iii) Expliquez comment l’(les) inventaire(s) est (sont) régulièrement mis à jour, en incluant des informations sur la périodicité et les |
|modalités de mise à jour. On entend par mise à jour l’ajout de nouveaux éléments mais aussi la révision des informations existantes sur le |
|caractère évolutif des éléments déjà inclus (article 12.1 de la Convention) (115 mots maximum). |
|L’Inventaire national du patrimoine immatériel n’a pas encore été mis à jour étant donné que la morna et la fête de la Saint-Jean sont les |
|premiers éléments du patrimoine immatériel qu’il recense. Le cadre réglementaire de la sauvegarde du patrimoine immatériel définira la |
|périodicité et les modalités de mise à jour de l’inventaire. |
| |
|(iv) Numéro(s) de référence et nom(s) de l’élément dans l’ (les) inventaire(s) concerné(s) : |
|001/CV/IPC/2017 |
| |
|(v) Date d’inclusion de l’élément dans l’(les) inventaire(s) (cette date doit être antérieure à la soumission de cette candidature) : |
|La morna a été incluse dans l’inventaire le 26/01/2018. |
| |
|(vi) Expliquez comment l’élément a été identifié et défini, y compris en mentionnant comment les informations ont été collectées et traitées, |
|« avec la participation des communautés, des groupes et des organisations non gouvernementales pertinentes » (article 11.b) dans le but d’être |
|inventorié, avec une indication sur le rôle du genre des participants. Des informations additionnelles peuvent être fournies pour montrer la |
|participation d’instituts de recherche et de centres d’expertise (230 mots maximum). |
|L’élément a été identifié et défini dans le cadre d’un atelier de formation et d’un inventaire communautaire en 2015. Ces activités ont été |
|soutenues par l’UNESCO avec l’aide et la participation de l’ONG « City Habitat - project culture as a factor of development », implantée à |
|Praia. Trente-deux individus – hommes et femmes – ont été formés aux principes de la Convention et aux techniques de réalisation d’un |
|inventaire par la communauté. En 2015, le processus d’inventaire a commencé sur d’autres îles, mais il a été suspendu pour des raisons |
|financières avant de redémarrer en 2017 avec la participation de détenteurs de toutes les îles. Ce processus a bénéficié du soutien de |
|l’association des musiciens cap-verdiens, d’universités, de chercheurs et de l’association nationale des municipalités. Des réunions organisées|
|dans le cadre du processus d’inventaire ont permis d’obtenir des consentements sur les îles de Santiago et São Vicente, et des sessions |
|d’information, des réunions, des ateliers et des discussions ont eu lieu sur toutes les îles pour mobiliser la communauté. Des entretiens ont |
|été menés et des formulaires d’inscription ont été distribués sur toutes les îles, ce qui a permis de vérifier l’état de l’élément, les |
|conditions de sa transmission et les mesures adoptées pour sa sauvegarde. Les informations collectées ont été examinées par les détenteurs afin|
|de valider l’inventaire, la préparation du formulaire d’inscription et le stockage sur la base de données. |
| |
|(vii) Doit être fournie en annexe la preuve documentaire faisant état de l’inclusion de l’élément dans un ou plusieurs inventaires du |
|patrimoine culturel immatériel présent sur le(s) territoire(s) de l’(des) État(s) partie(s) soumissionnaire(s), tel que défini dans les |
|articles 11.b et 12 de la Convention. Cette preuve doit inclure au moins le nom de l’élément, sa description, le(s) nom(s) des communautés, des|
|groupes ou, le cas échéant, des individus concernés, leur situation géographique et l’étendue de l’élément. |
|Si l’inventaire est accessible en ligne, indiquez les liens hypertextes (URL) vers les pages consacrées à l’élément (indiquez ci-dessous au |
|maximum 4 liens hypertextes). Joignez à la candidature une version imprimée (pas plus de 10 feuilles A4 standard) des sections pertinentes du |
|contenu de ces liens. Les informations doivent être traduites si la langue utilisée n’est ni l’anglais ni le français. |
|Si l’inventaire n’est pas accessible en ligne, joignez des copies conformes des textes (pas plus de 10 feuilles A4 standard) concernant |
|l’élément inclus dans l’inventaire. Ces textes doivent être traduits si la langue utilisée n’est ni l’anglais ni le français. |
|Indiquez quels sont les documents fournis et, le cas échéant, les liens hypertextes : |
|Un extrait de l’inventaire mentionnant la morna est joint à ce dossier de candidature. L’inventaire peut être consulté à l’adresse suivante : |
| |
| |
|6. Documentation |
|6.a. Documentation annexée (obligatoire) |
|Les documents ci-dessous sont obligatoires et seront utilisés dans le processus d’évaluation et d’examen de la candidature. Les photos et le |
|film pourront également être utiles pour d’éventuelles activités visant à assurer la visibilité de l’élément s’il est inscrit. Cochez les cases|
|suivantes pour confirmer que les documents en question sont inclus avec la candidature et qu’ils sont conformes aux instructions. Les documents|
|supplémentaires, en dehors de ceux spécifiés ci-dessous ne pourront pas être acceptés et ne seront pas retournés. |
| preuve du consentement des communautés, avec une traduction en anglais ou en français si la langue de la communauté concernée est différente |
|de l’anglais ou du français |
|document attestant de l’inclusion de l’élément dans un inventaire du patrimoine culturel immatériel présent sur le(s) territoire(s) de l’(des) |
|État(s) soumissionnaire(s), tel que défini dans les articles 11 et 12 de la Convention ; ces preuves doivent inclure un extrait pertinent de |
|l’(des) inventaire(s) en anglais ou en français ainsi que dans la langue originale si elle est différente |
|10 photos récentes en haute résolution |
|octroi(s) de droits correspondant aux photos (formulaire ICH-07-photo) |
|film vidéo monté (de 5 à 10 minutes), sous-titré dans l’une des langues de travail du Comité (anglais ou français) si la langue utilisée n’est |
|ni l’anglais ni le français |
|octroi(s) de droits correspondant à la vidéo enregistrée (formulaire ICH-07-vidéo) |
|6.b. Liste de références documentaires (optionnel) |
|Les États soumissionnaires peuvent souhaiter donner une liste des principaux ouvrages de référence publiés, tels que des livres, des articles, |
|du matériel audiovisuel ou des sites Internet qui donnent des informations complémentaires sur l’élément, en respectant les règles standards de|
|présentation des bibliographies. Ces travaux publiés ne doivent pas être envoyés avec la candidature. |
|Ne pas dépasser une page standard |
|Bibliography: |
|ALFAMA, José Bernardo, Canções crioulas e músicas populares de Cabo Verde, Lisboa, imprensa commercial, 1910. |
|CASTELO-BRANCO, Salwa (dir), Enciclopedia da Musica em Portugal no seculo XX L-P: Lisboa. Temas e debates, Circulo de Leitores, 2010 |
|DIAS, Juliana Braz, Mornas e coladeiras de Cabo Verde: versos musicais de uma nação, teses (doutoramento em antropologia), Programa pós |
|graduação Antropologia social. universidade de Brasília, 2004. |
|DUARTE, Fausto, Da Literatura colonial e da morna de Cabo Verde, Edições da 1ª Exposição Colonial Portuguesa, 1934. |
|MARTINS, Vasco, A música tradicional cabo-verdiana – I (A Morna), 1ª ed. Instituto cabo-verdiano do livro e do disco, Praia, 1988. |
|MONTEIRO, Jorge Fernandes, A música Cabo-verdiana,1ª ed. Gráfica do Mindelo, Mindelo, 1987. |
|NOGUEIRA, Gláucia, Cabo Verde e a Música – dicionário de Personagens, 1ª ed. Editora Pedro Cardoso, Praia, 2015. |
|REIS, José Alves, Subsídios para o estudo da morna, Raízes, nº21, p.9-18, 1984. |
|RODRIGUES, Moacyr, O papel da morna na afirmação da identidade nacional em Cabo Verde, ed. autor, 2017. |
|TAVARES, Eugénio, Mornas: Cantigas crioulas 1 ª ed. J. Rodrigues & Cª, Lisboa, 1932 |
|Discography: |
|Bana - Gardénia, LP, Discos Mindelo, Lisboa, 1985. |
|Cesária Évora - Cesária, LP, Discos Mindelo, Lisboa, 1987 |
|Celina Pereira - - Força de cretxeu, LP, e/a, Lisboa, 1987. |
|Fernando Quejas - Mornas, EP, Lisboa, Columbia/VDC, 1952. |
|Ildo Lobo - Nos Morna, CD, Lusafrica, Paris, 1997 |
|Solange Cesarova - Mornas, CD, Praia, Artiletra, 2017 |
|Titina - Titina canta B.Leza, LP, Discos Porto Grande, Setúbal, 1988 (em CD, Lusafrica; Sonovox, 1993). |
|7. Signature(s) pour le compte de l’(des) État(s) partie(s) |
|La candidature doit être signée par un responsable habilité pour le compte de l’État partie, avec la mention de son nom, son titre et la date |
|de soumission. |
|Dans le cas des candidatures multinationales, le document doit comporter le nom, le titre et la signature d’un responsable de chaque État |
|partie soumissionnaire. |
|Nom : |
|Abrãao Vicente |
| |
|Titre : |
|Minister of Culture and Creative Industries |
| |
|Date : |
|26 février 2018 |
| |
|Signature : |
| |
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