Columbia Pictures - Filmgeek



Columbia Pictures

présente

Un film The Halcyon Company

Une production Moritz Borman

En association avec Wonderland Sound and Vision

Un film de McG

TERMINATOR RENAISSANCE

(Terminator Salvation)

Christian Bale

Sam Worthington

Anton Yelchin

Moon Bloodgood

Bryce Dallas Howard

Common

Jane Alexander

Helena Bonham Carter

Scénario : John Brancato & Michael Ferris

Image : Shane Hurlbut

Décors : Martin Laing

Montage : Conrad Buff

Costumes : Michael Wilkinson

Supervision des effets visuels : Charles Gibson

Supervision des animatroniques : John Rosengrant

Musique : Danny Elfman

Un film produit par Moritz Borman, Jeffrey Silver, Victor Kubicek et Derek Anderson

Durée : 108 mn

Sortie le 3 juin 2009

Site officiel :

Site presse :

|Distribution : |Relations presse : |

|SONY PICTURES RELEASING FRANCE |Anne Lara / Axel Foy |

|5, rue du Colisée – 75008 Paris |Tél. 01 44 40 62 28 / 62 30 |

|Tél. 01 44 40 62 00 |anne_lara@spe. |

|Fax. 01 44 40 62 01 |axel_foy@spe. |

L’HISTOIRE

En 2018, après l’apocalypse qui a vu s’affronter les hommes et les robots, John Connor (Christian Bale) est devenu le chef de la résistance humaine contre Skynet et son armée de Terminators. Sa vision du monde est pourtant remise en cause par l’apparition de Marcus Wright (Sam Worthington), un inconnu qui se souvient seulement de s’être trouvé dans le quartier des condamnés à mort. Connor doit découvrir si Marcus a été envoyé du futur ou s’il est un rescapé du passé.

Alors que Skynet prépare l’assaut final, Connor et Marcus s’engagent dans une odyssée qui va les mener au cœur même des opérations de Skynet. Ils y perceront le terrible secret qui se cache derrière l’annihilation programmée de l’humanité tout entière…

NOTES DE PRODUCTION

« La fatalité n’existe pas, seuls les actes comptent. »

TERMINATOR RENAISSANCE nous plonge au cœur d’un monde dévasté, dans un univers post-apocalyptique qui suit le jour du Jugement Dernier. Le réalisateur McG explique : « Le film décrit le monde après le jour du Jugement Dernier. Dans ce futur, on retrouve les personnages de John Connor et de Kyle Reese. On découvre l’écrasante suprématie de Skynet et les conditions de vie auxquelles l’humanité est réduite. Le temps est venu pour l’Homme de se relever face aux machines ».

Pour concevoir ce futur longtemps prédit dans la série des TERMINATOR, McG a misé sur le réalisme des décors. Il explique : « Je n’ai pas voulu placer les acteurs devant un fond vert. J’ai préféré provoquer chez eux des réactions authentiques en les plaçant face à des Terminators réellement présents. J’ai souhaité faire de l’Ouest américain un monde de détresse et de désolation totale. Dans ce monde, les bombes ont sévèrement endommagé l’ozone et le ciel revêt une couleur différente. Notre planète n’est plus la même et vous en prenez conscience à la première image. »

Derek Anderson, producteur, se souvient : « Lorsque nous avons rencontré McG, nous nous sommes aperçus que sa vision du projet était extrêmement proche de la nôtre. »

Victor Kubicek, producteur auprès de Derek Anderson chez Halcyon Company, commente : « Sans aucun doute possible, McG était le réalisateur qu’il nous fallait pour ce projet. Il est extrêmement talentueux et son enthousiasme était impressionnant. »

McG est un fan de la première heure. Le premier TERMINATOR, écrit et réalisé par James Cameron, date de 1984 et présente au monde le Cyberdyne Systems Model 101 T-800, joué par Arnold Schwarzenegger. Le T-800, doué d’une intelligence artificielle, est envoyé dans le passé par Skynet afin d’empêcher la naissance du futur leader de la Résistance. Mais ce leader envoie lui aussi dans le passé un soldat humain, Kyle Reese (Michael Biehn), pour protéger Sarah Connor (Linda Hamilton) du T-800. Finalement, un enfant naîtra de l’union de Kyle et Sarah, et cet enfant deviendra le pire ennemi de Skynet…

McG déclare : « Dans le premier opus, on découvre quelle sorte de monstre implacable est le Terminator ; une machine qui traque sa proie jusqu’au bout. Même presque complètement désagrégée, elle traque son objectif jusqu’à la mort. »

James Cameron a enchaîné sur TERMINATOR 2 : LE JUGEMENT DERNIER, film culte sorti en 1991 et phénomène du box-office mondial. Sarah Connor élève alors son fils John (Edward Furlong), un adolescent qui doit échapper au Terminator T-1000 (Robert Patrick), une machine ultra sophistiquée renvoyée en arrière dans le temps par Skynet pour l’assassiner. Le futur John Connor reprogramme alors le T-800 (Arnold Schwarzenegger) pour se protéger lui-même dans le passé. Ensemble, Sarah, John et leur nouvel allié tentent de survivre au redoutable T-1000 et d’empêcher l’avènement du jour du Jugement Dernier.

Christian Bale, qui  reprend le rôle de John Connor dans TERMINATOR RENAISSANCE, raconte : « J’avais dix-sept ans et je venais juste de débarquer aux États-Unis lorsque TERMINATOR 2 : LE JUGEMENT DERNIER est sorti. Je n’avais jamais rien vu d’aussi puissant, ni sur l’écran, ni dans la salle. Les gens étaient tellement enthousiastes que l’on n’entendait rien du film parce que tout le monde hurlait ! »

Le réalisateur Jonathan Mostow compléta la première trilogie en 2003 avec TERMINATOR 3 : LE SOULÈVEMENT DES MACHINES, dans lequel l’événement contre lequel Connor (Nick Stahl) et sa mère se sont battus toute leur vie se déclenche : une guerre nucléaire mondiale orchestrée par Skynet ravage la planète. TERMINATOR 3 : LE SOULÈVEMENT DES MACHINES a été coécrit par John Brancato et Michael Ferris, à qui l’on doit également le nouveau chapitre, TERMINATOR RENAISSANCE.

John Brancato explique : « La trilogie s’achève sur la destruction du monde. Nous savions donc que nous ne pourrions pas revenir à l’époque où les Terminators traversaient le temps. Il fallait forcément que l’action se situe après le passage des bombes. »

Michael Ferris ajoute : « Une bataille frontale entre l’homme et la machine se profilait depuis longtemps et nous voulions en faire le récit. Cette base nous a permis de modifier le ton général de la saga. Les précédents films se déroulaient dans un monde familier et contemporain. Cette fois, il s’agit d’un film de guerre plongé dans un futur sombre et post-apocalyptique. »

TERMINATOR RENAISSANCE se déroule en 2018, quatorze ans après l’attaque nucléaire qui mit fin à la première trilogie.

Le producteur Moritz Borman, déjà impliqué dans la précédente production, remarque : « Très tôt, nous avons pris la décision d’inscrire l’action entière du film dans le futur, contrairement aux précédents opus qui ne dévoilaient que de brèves visions prémonitoires. Le film pose l’action à une époque où Kyle Reese est encore un adolescent et où personne n’a encore traversé le temps. La guerre est imminente et nous assistons à l’avènement de John Connor comme chef de la Résistance. »

Christian Bale note : « Dans TERMINATOR RENAISSANCE, Skynet domine le monde et accroît encore son pouvoir. Définitivement exclus et désespérés, les humains se retrouvent acculés. Tous sont prêts à lancer l’assaut de la dernière chance. »

McG confirme : « La situation est devenue intenable pour les humains. Ils ne trouvent plus de nourriture, ils n’ont plus la force de se battre. Leurs réserves sont épuisées et ils sont constamment traqués. »

Moritz Borman commente : « L’humanité garde néanmoins un espoir. On sent que chacun songe à un futur après les machines et espère que le monde renaîtra de ses cendres. Cet espoir est incarné par John Connor. »

UN VIEIL ENNEMI VENU D’UN NOUVEAU FUTUR…

McG a choisi Christian Bale pour incarner le personnage central de la saga TERMINATOR, John Connor. Le réalisateur confie : « Christian est un grand acteur et il sait travailler en équipe. Peu de comédiens dégagent autant de présence et de profondeur à l’écran. »

Christian Bale a été contacté alors qu’il tournait à Londres THE DARK KNIGHT, LE CHEVALIER NOIR. Jeanne Allgood, productrice exécutive, raconte : « Nous sommes parvenus à trouver un créneau pour organiser une rencontre entre McG et Christian. Celui-ci a d’abord hésité. Il souhaitait en effet savoir si le film serait plus qu’un simple film d’action. »

Très tôt, à mesure que le projet évoluait, une nouvelle vision du personnage de John Connor s’est dessinée. Christian Bale précise : « John Connor a vieilli et a survécu au jour du Jugement Dernier. Personne ne saurait rester le même après un tel événement… À de nombreux égards, il s’agit d’un personnage radicalement différent. »

John Connor combat sur le front de la Résistance mais n’en devient pas immédiatement le leader. Les nouveaux développements de Skynet vont bouleverser sa vision de l’avenir et contredire les prédictions de sa mère. Celle-ci pensait que le futur n’était pas écrit d’avance. John craint de plus en plus de ne pas vivre assez longtemps pour initier certains événements, notamment envoyer Kyle Reese dans le passé pour protéger sa mère et permettre sa naissance…

Le producteur Jeffrey Silver remarque : « John Connor ne sait pas s’il pourra devenir le sauveur prédit par sa mère car il sait que le futur n’est pas écrit. C’est un personnage complexe, incroyablement courageux et qui possède de nombreuses facettes. Christian l’a interprété à merveille. »

L’homme que John Connor est devenu semble être un prolongement du jeune héro de la saga mais aussi quelqu’un d’entièrement différent. Christian Bale commente : « John est un type vraiment tourmenté… Depuis qu’il est enfant, il connaît son destin et doit vivre avec son fardeau. Sa mère lui a toutefois appris que la fatalité n’existe pas et que seuls les actes comptent. Il sait que tout n’est pas perdu. Il doit se battre. D’ailleurs, c’est un battant ! Il aime les défis. Il affronte toutes les difficultés qu’implique une vie de soldat, y compris la perte de ses amis et la crainte de ne pas être à la hauteur. Il redoute surtout de ne pas être le leader que tout le monde espère. »

John Connor est en conflit avec les chefs de la Résistance et il craint la puissance et les terribles innovations de Skynet. Un autre élément vient troubler sa vision du futur : l’existence d’un homme dont il n’a jamais entendu parler, un être hybride à la fois humain et machine, nommé Marcus Wright. John Brancato précise : « Une des clés du film repose sur le personnage de Marcus Wright, un être qui concentre en lui-même la guerre que se livrent humains et machines. »

Pour créer un véritable antihéros, à l’opposé du personnage de John Connor, les créateurs du film ont choisi Sam Worthington. L’acteur sortait juste d’une collaboration avec l’ex-réalisateur de TERMINATOR, James Cameron, à l’occasion du tournage d’AVATAR. McG déclare : « Sam a un physique de dur, mais il est capable de beaucoup de sensibilité. On lui doit une fabuleuse performance face à Christian. »

Le dernier souvenir de Marcus Wright est d’avoir été condamné à mort pour un crime, mais il ne sait ni comment, ni pourquoi il est arrivé dans ce monde. Sam Worthington explique : « Marcus s’est réveillé dans cet univers post-apocalyptique et doit comprendre pourquoi il n’est pas mort. »

Christian Bale raconte : « Personne ne sait vraiment d’où vient Marcus, mais son passé est truffé de terribles regrets. Le film parle aussi de son désir de se racheter – le thème de la deuxième chance est très présent dans cette histoire. »

Cette notion de deuxième chance est ce qui a conduit le docteur Serena Kogen à rencontrer Marcus en prison dans le couloir de la mort. Serena est une scientifique du département génétique de Cyberdyne Systems ; elle est interprétée par Helena Bonham Carter.

McG commente : « Helena joue une éminente scientifique travaillant à la pointe de la technologie. Sa motivation est d’autant plus forte qu’elle est atteinte d’un cancer en phase terminale. Elle pense sincèrement que ses recherches permettront d’offrir une seconde chance aux gens dans sa situation. Mais ses travaux tombent entre les mains de Skynet, ce qui s’avérera extrêmement bénéfique pour les machines. C’est elle qui a convaincu Marcus de faire don de son corps à la science afin de faire progresser ses recherches. Elle est le dernier visage humain que Marcus ait vu en prison… »

Dérivant dans ce monde étrange et inconnu, vêtu de vêtements volés et luttant pour découvrir la vérité après sa « mort », Marcus est sauvé des griffes d’un Terminator par un jeune homme répondant au nom de Kyle Reese, incarné par Anton Yelchin.

Anton Yelchin explique : « Marcus atterrit dans un immeuble abandonné lorsqu’un T-600 fait feu sur lui. Surgi de nulle part, un gamin le saisit et lui sauve la vie. Et ce petit, c’est Kyle Reese ! On l’entend alors prononcer une réplique identique à celle du premier TERMINATOR : « Si tu veux vivre, suis-moi ».

À cette époque, Kyle n’a pas encore traversé le temps pour sauver Sarah Connor. Il est adolescent et se bat pour sa propre survie. McG explique : « Kyle est un survivant. Il lui fallait son courage et sa ténacité pour être crédible dans cette version « ado » de Michael Biehn, l’acteur qui tenait le rôle de Kyle adulte dans le premier TERMINATOR. Rappelons que notre récit se déroule environ dix ans avant son voyage vers le passé. »

Anton Yelchin est fan de la saga Terminator depuis toujours. Il était enchanté d’interpréter Kyle Reese dans ses jeunes années. L’acteur se souvient : « McG et moi avons discuté de ce que Kyle avait dû vivre dans sa jeunesse pour devenir le personnage si intense du premier film. Comment était-il devenu si fort et si dur ? Le film donne des éléments de réponse. Kyle a survécu au jour le jour. Il a grandi au milieu de T-600 et de vagabonds pas toujours amicaux. »

Kyle écoute les messages que John Connor délivre par radio et rêve de rejoindre la Résistance. Il ignore que ce dernier est justement à sa recherche… Christian Bale note : « Connor cherche Kyle, c'est-à-dire son père « adolescent ». Kyle n’a aucune idée du rôle crucial qu’il jouera dans le futur et Connor ne peut rien lui dire… Les voyages dans le temps ne sont pas vraiment une chose simple ! »

Kyle est accompagné de Star, une fillette de neuf ans perturbée et plongée dans un mutisme consécutif au traumatisme de la guerre. Incarnée par Jadagrace Berry, Star possède le don surprenant de sentir la présence des Terminators. Pour Kyle, elle est une raison supplémentaire de se battre.

Anton Yelchin commente : « Elle est aussi le point faible de Kyle, car elle est sous sa responsabilité. Je pense que si elle n’était pas là, il ne se serait pas tenu si longtemps éloigné de la Résistance. »

McG poursuit : « Star personnifie l’innocence et symbolise l’espoir. En la voyant, on ne peut que se dire : « Voilà pourquoi nous nous battons, pour que des enfants comme elle puissent vivre. Notre avenir est là ». Elle n’a pas connu le monde d’avant. Elle a grandi dans une société régie par la violence des machines. Star possède d’ailleurs la faculté de les sentir, ce qui la rend très utile… »

Au fil des jours, Kyle, Star et Marcus se trouvent successivement menacés ou aidés par d’autres humains réfugiés. Parmi eux se trouve Virginia, jouée par Jane Alexander. Lorsque le groupe de Virginia rejette le trio, celle-ci va insister pour partager avec eux le peu de ressources dont ils disposent.

Sam Worthington observe : « L’ironie, c’est que Marcus ait dû attendre de se retrouver ici, dans un monde où chacun est obsédé par sa propre survie, pour découvrir la bonté humaine et le sens du mot compassion. »

Marcus, Kyle et Star se trouvent séparés lorsqu’ils tombent dans une embuscade tendue par un Harvester, une « machine insecte » géante dotée de plusieurs bras et pattes qui agrippent leurs proies avant de les embarquer à destination de Skynet. Pourchassés par une armée de Terminators – des imposants Hunter-Killers, les « Chasseurs-Tueurs », aux Moto-Terminators – sur des kilomètres de routes désertes, franchissant les ponts et les rivières, Kyle et Star sont finalement capturés par le Harvester et emmenés dans le Transporteur.

McG commente : « Le monde des machines est aussi épouvantable pour cela : vous donnez le meilleur de vous-même, mais ça ne suffit jamais. Vous ne pouvez pas détruire ces machines. Les tirs de Kyle et Marcus ont été vains. Rien ne peut les arrêter. »

Seul Marcus n’a pas été pris. Il sauve même la vie d’un pilote de jet A-10, forcé de s’éjecter après avoir tenté de les aider. Ce pilote, une femme étonnante nommée Blair Williams, conduit Marcus au QG de la Résistance.

McG explique : « Blair est une pilote d’exception. Elle possède un redoutable instinct de survie ainsi qu’un grand sens tactique. Elle sait comment détruire les machines mais surtout, elle sait comment rester en vie. Cette fois, elle doit la vie à Marcus et elle se sent redevable envers lui. »

Blair Williams est incarnée par Moon Bloodgood. Elle symbolise la figure féminine à la fois gracieuse et forte présente dans tous les TERMINATOR. McG commente en souriant : « Si une bombe nucléaire devait frapper Los Angeles, Moon serait sûrement la dernière femme à quitter la ville… C’est aussi pour ça qu’elle a eu le rôle ! »

Sur le chemin du QG de la Résistance, Marcus est blessé par une mine. Conduit aux avant-postes de la rébellion, il est soigné par la femme de John, Kate Connor, incarnée par Bryce Dallas Howard.

Celle-ci raconte : « Depuis le jour du Jugement Dernier, Kate est devenue médecin, s’auto-formant avec les moyens du bord. Elle a trouvé des livres qu’elle a étudiés et a parlé à des survivants connaissant la médecine, apprenant ainsi les différentes techniques susceptibles de sauver des vies. »

Tout comme son mari, Kate est associée à la lutte contre les machines. McG précise : « John est un soldat et Kate un docteur. Tous deux forment un duo très soudé, une équipe formidable. Ils sont intelligents et sont de la trempe des meneurs. Il était impératif de trouver une « Kate Connor » qui soit crédible dans un rôle de leader de la Résistance. Bryce avait l’élégance et l’intelligence nécessaires pour ce rôle. Grâce à Bryce, Kate s’inscrit elle aussi dans la lignée des figures féminines fortes de la saga TERMINATOR. »

Kate est la première à constater les modifications subies par le corps de Marcus. Ce dernier a été transformé en un modèle de Terminator encore inconnu jusqu’ici : un hybride doté d’un cœur, d’un cerveau et d’une enveloppe humaine, mais dont l’intérieur est robotique. Totalement ignorant de ces transformations, Marcus est accablé. Il réalise que son exécution n’était qu’un prétexte à sa métamorphose.

Sam Worthington explique : « Marcus a des bras et des jambes de métal mais il a conservé son cœur et son cerveau, et c’est là tout le problème. Cela suffit-il à préserver son humanité ? Il se sent humain mais, hormis Blair, tous le voient comme un ennemi, probablement à la solde de Skynet. A travers ce personnage, le film aborde la notion de choix et de libre arbitre. Même si Marcus a été renforcé par des éléments mécaniques, son cœur humain est réel. »

Moon Bloodgood note : « Lorsque sa nature hybride est découverte, personne ne lui fait plus confiance. Mais Blair a pu constater le courage et la loyauté de Marcus. Contrairement aux autres, elle a su lire en lui. Et puis, il lui a sauvé la vie et s’est confié à elle. Blair n’a pas peur de s’opposer à John Connor et de croire en son propre jugement. »

Barnes, le second de Connor, est un peu ses yeux et ses oreilles. En bon lieutenant, il est chargé de surveiller Marcus jusqu’à ce que l’on puisse l’étudier. Barnes est interprété par Common, un acteur et une célébrité de la musique.

Christian Bale déclare : « Common est l’un des types les plus cools que j’aie rencontrés. En plus de ses qualités d’acteur, il dégage une sorte de légèreté et une grande décontraction. Il a magnifiquement tenu son rôle de lieutenant. »

Common commente : « Barnes se battra jusqu’à la fin aux côtés de Connor pour le bien de l’humanité, mais il perçoit Marcus comme une menace. Il a traversé tellement d’épreuves liées à la guerre contre les robots qu’il a du mal à concevoir le moindre rapprochement avec cet hybride. »

À mesure que la situation évolue, Connor pense qu’il est temps pour la rébellion de changer radicalement de stratégie. Cette opinion le place en désaccord avec le leader reconnu de la Résistance, le général Ashdown, joué par Michael Ironside.

Christian Bale remarque : « J’ai déjà joué aux côtés de Michael Ironside sur le film THE MACHINIST. Ici, il incarne le leader de la Résistance et nous entrons en confrontation. Dans la vie, c’est quelqu’un que j’imagine parfaitement en chef d’un mouvement de rébellion armé. »

Face à des attaques toujours plus technologiques, John Connor réalise que le seul moyen de vaincre sera de combattre au cœur même de Skynet. Et Marcus pourrait bien être celui qui infiltrera leur réseau.

Christian Bale note : « Connor sait que leur mission est désespérée. Bien sûr, la rébellion possède des armes, mais les utiliser revient à lancer des pierres sur une forteresse. Cependant, elle a aussi une arme à laquelle personne n’avait songé : Marcus. Connor va devoir faire un véritable acte de foi et transgresser ses propres règles en lui accordant sa confiance. Il sait que les machines sont sur le point d’exploiter la meilleure part de l’humanité pour la retourner contre elle. Mais comment faire confiance à un individu qui est une machine ? »

Le réalisateur McG s’interroge : « D’où l’humanité tire-t-elle son essence ? Sa force réside-t-elle dans son cœur ? Pourquoi sommes-nous prêts à mourir pour sauver l’un des nôtres ? Autant de questions auxquelles les machines n’ont aucune chance de pouvoir répondre. »

TOUS LES TERMINATORS

McG déclare : « L’un des plaisirs qu’offre TERMINATOR RENAISSANCE consiste à découvrir toutes les machines élaborées par Skynet. À l’instar d’une armée contemporaine, chacune d’entre elles répond à un nom bien spécifique. Certaines sont adaptées à l’eau, au sol, au ciel… Observer les différents Terminators est une formidable expérience en soi, parce que c’est l’occasion de découvrir les succès et les échecs de tous les prototypes lancés par Skynet jusqu’au T-800, la plus redoutable de leurs machines à tuer. »

Créée à partir des dessins du chef décorateur Martin Laing et de son équipe, l’armée des machines a vu le jour sous la direction de Stan Winston, le légendaire créateur de monstres et auteur du T-800 originel. Malheureusement, Stan Winston est décédé durant le tournage du film.

McG se souvient : « Stan m’avait confié qu’enfant, il créait des monstres imaginaires pour lui tenir compagnie. A l’époque, il pensait être le seul au monde à faire cela. Il ne se doutait pas que, plus tard, ses étranges amis d’enfance deviendraient les héros de millions de personnes ! Au-delà de ça, Stan était un type bien qui adorait son métier. Collaborer avec lui fut un honneur et un plaisir. Je souhaite lui dédier le film. »

John Rosengrant, superviseur des effets spéciaux de chez Stan Winston Studio, a donc pris la relève à la tête d’une équipe composée de soixante personnes. Il a également supervisé tous les effets spéciaux maquillage. Stan Winston était devenu le mentor de John Rosengrant, après l’avoir justement engagé sur le tournage du premier TERMINATOR. Ce film a marqué le point de départ d’un long chemin, pavé d’avancées phénoménales en matière d’animatroniques et d’effets spéciaux.

John Rosengrant confie : « Sur TERMINATOR RENAISSANCE, l’un des défis a consisté à trouver des matériaux légers afin de reproduire l’aspect du métal. Nous avons utilisé des mélanges d’uréthanes et de plastique, que nous avons ensuite peints à l’aide de techniques très poussées. TERMINATOR RENAISSANCE nous a obligés à créer des Terminators qui s’inscrivaient de façon logique dans l’univers de la saga. »

Martin Laing, chef décorateur, explique : «  Comme nous nous situons à une époque antérieure à celle des trois premiers films, nous avons dû, en quelque sorte, faire machine arrière… Prenons un exemple : il y a dix ans, les ordinateurs portables avaient l’épaisseur d’une brique. Depuis, leur design n’a cessé de s’affiner. Nous avons donc imaginé des Terminators au design légèrement plus grossier et épais. Cela se traduit dans leur allure par une brutalité plus primaire. »

En outre, McG possédait une vision esthétique précise des couleurs à apporter au film et plus spécifiquement aux machines. Il explique : « Je ne voulais ni d’un univers robotique clinquant, ni d’un futur immaculé. Je voulais un monde bouleversé. Je voulais donner un aspect patiné et sale au métal des machines, un peu comme ces vieux chars de l’époque soviétique… »

De nombreux Terminators, aperçus furtivement dans les épisodes précédents, entrent en piste. Christian Bale commente : « Nous sommes dans une période de transition. Dans la vision futuriste de 2029, présentée dans les précédents épisodes, Skynet exerce une domination absolue grâce à ses armées de T-800 et de Hunter-Killers. Mais ici, nous découvrons la genèse du modèle T-800. Dans notre présent, il s’agit du T-600, une version primitive du T-800. Présents en nombre, les T-600 constituent une armée phénoménale. »

Le T-600 est le meilleur soldat d’infanterie de Skynet. Selon McG, « ce modèle est plus imposant et plus hargneux que le T-800 : une Buick de 1957 comparée à une Mercedes de 2009… »

Le T-600 est un robot imposant haut de 2,20 mètres. Il arbore un simple masque de caoutchouc en guise de visage et des guenilles cachent son endosquelette. McG continue : « Le T-600 parcourt les terres dévastées, attentif au moindre battement de cœur. C’est une machine implacable et déterminée à tuer. »

Les T-600 disposent d’un mini-canon, un M203, capable de tirer entre 3 000 et 6 000 coups par minute, et d’un sac à dos rempli de munitions. Même s’ils ne sont plus fabriqués, ils restent cependant opérationnels sur le terrain, même abîmés, sans camouflage, endommagés par les batailles et rongés par les éléments. Kyle Reese l’avait dit dans le premier TERMINATOR, « les premiers étaient plus faciles à repérer ».

Créés à l’aide de marionnettes articulées et d’images de synthèse, les T-600 apparaissent à différents stades de délabrement. John Rosengrant précise : « Ils ont l’air d’affreux zombies. Ils ont la mâchoire inférieure apparente, ou des morceaux du visage arrachés… »

Dans les visions du futur contenues dans les précédents films, on trouve déjà la présence d’un engin volant appelé Hunter-Killer ou H-K. Celui-ci patrouille dans le ciel, scrutant le sol à l’aide d’énormes projecteurs. Comme pour le T-600, TERMINATOR RENAISSANCE présente une version modifiée et plus rudimentaire du H-K.

Des drones survolent également le paysage à la recherche d’humains survivants. Ces sentinelles aériennes appelées Aérostats n’excédant pas 1,20 m d’envergure, s’emploient à traquer toute vie humaine. Équipées de caméras digitales et de la technologie laser, elles envoient leurs rapports réguliers à Skynet, qui réexpédie les informations au Harvester.

McG confie : « L’un de mes Terminators préférés est le Harvester, la machine à ramasser les humains. Haut d’environ 25 mètres, le Harvester ressemble à une araignée, dotée de plusieurs bras d’acier. Ses jambes soutiennent un thorax muni d’appendices préempteurs lui permettant de capturer ses proies. Il est équipé de multiples caméras visualisant le carnage. Sa fonction est de pénétrer toutes les structures abritant des humains, de s’en saisir et de les embarquer dans le Transporteur en direction de Skynet. »

En cas d’échec, le Harvester envoie ses Moto-Terminators. Martin Laing explique : «  Le Harvester est un monstre tellement imposant que certains humains parviennent toujours à lui échapper. C’est pourquoi, à la manière d’un chasseur usant de chiens rabatteurs, le Harvester emploie des Moto-Terminators pour rabattre ses proies. Ces motos sont équipées de canons mitrailleurs et peuvent tuer, mais leur but est avant tout de récupérer les évadés et de les ramener au Harvester. »

Ces machines rapides et élancées sont inspirées du design des motos Ducati, la marque favorite du réalisateur McG. La marque italienne a été contactée par la production et s’est impliquée avec enthousiasme dans le projet. Ils ont livré quatre modèles identiques de motos surpuissantes pour les besoins du tournage.

McG explique : « Nous voulions que les Moto-Terminators aient l’air le plus réaliste possible. C’est pourquoi nous avons fait appel à une équipe de designers de chez Ducati. Les Ducati sont harmonieuses, puissantes et maniables. Elles correspondent parfaitement à notre vision des Moto-Terminators. »

L’équipe des effets spéciaux a pu appliquer un look de Moto-Terminator aux vraies Ducati. La production a également fait construire une véritable Moto-Terminator à Los Angeles.

Skynet répartit ces machines sur tout le territoire, mais pour couvrir les mers, les lacs et les rivières, l’organisation a développé un Terminator sous-marin unique en son genre. Ce serpent aquatique nommé Hydrobot est long d’un bon mètre et possède une forme segmentée. Il n’a pas d’yeux mais plusieurs têtes en lames de rasoirs qui transpercent facilement leurs victimes. Les Hydrobots sondent l’eau et repèrent les sons et les vibrations.

John Rosengrant commente : « L’Hydrobot est un être très curieux, une espèce de croisement entre un crabe psychotique et un serpent de mer. Les Hydrobots sont redoutables et vicieux, avec leurs griffes à l’avant et leur appendice perforant… S’ils vous attrapent, vous êtes fichu. »

La fabrication de ces machines s’est avérée particulièrement contraignante pour John Rosengrant et son équipe. Il explique : « La difficulté ne résidait pas seulement dans la précision du détail. Il nous a surtout fallu travailler dans l’eau, ce qui nous a posé pas mal de problèmes. Les systèmes de commande radio doivent être remplacés par des câbles ou des systèmes pneumatiques. L’Hydrobot devait être assez résistant pour combattre, tourner sur lui-même, tomber d’un hélicoptère et percuter différentes choses… En même temps, il ne devait pas être trop rigide, ou nous n’aurions pas pu l’animer. Nous avons fini par combiner une structure d’acier aussi légère que possible avec des parties en uréthane peintes couleur métal. Nous avons obtenu des plans d’une qualité inespérée avec ce modèle mécanique. Bien sûr, nous savions qu’il nous faudrait les améliorer numériquement, mais tout le monde est resté bluffé par le résultat obtenu. »

Christian Bale a observé les manipulateurs de chez Stan Winston. L’acteur commente : « Ils possèdent un tel savoir-faire… Ils ont tout : le tour de main, le souci du détail, une patience incroyable et l’amour du métier. J’adore rencontrer des gens qui aiment ce qu’ils font, et ceux-là sont de purs passionnés. Ils veulent que tout soit parfait, jusque dans la façon qu’un T-600 a de tourner la tête ou d’attaquer quelqu’un. Ils prennent ces choses-là très, très au sérieux, et je trouve ça admirable. »

Cependant, la plus innovante des créations de Skynet n’est pas composée uniquement de métal : il s’agit de Marcus, l’hybride de Terminator et d’humain qui découvre les modifications cybernétiques dont il a été victime au cours de l’aventure. Le maquillage, les prothèses et les effets spéciaux ont été créés par John Rosengrant. Son équipe a développé plusieurs versions afin de s’adapter aux différentes situations traversées par le personnage. Par exemple, après que Marcus a été capturé par la Résistance, une scène révèle entièrement son endosquelette. De grandes prothèses sculptées en utilisant les plus récentes techniques dans ce domaine, du maquillage, des images de synthèse : la création de Marcus a supposé un processus complexe, beaucoup de créativité et de patience. Sam Worthington a notamment dû consacrer six heures par jour aux séances de maquillage prodiguées par trois artistes.

Au final, le travail réalisé par McG et les équipes créatives du film, a permis l’avènement d’un nouveau chapitre de la saga TERMINATOR tout en restant fidèle à l’univers originel.

McG commente : « Chaque jour, nous avons gardé à l’esprit les précédents épisodes de la série. Notre film est une totale renaissance. Nous dévoilons les origines de ces terrifiantes machines. Nous pénétrons à l’intérieur de Skynet et nous découvrons l’intelligence artificielle à l’origine du soulèvement des machines. Pouvoir prolonger cette histoire fabuleuse était passionnant. C’est une odyssée avant-gardiste qui m’a beaucoup inspiré et qui conserve toute sa pertinence aujourd’hui. »

Christian Bale souligne en souriant : « Nous sommes arrivés sur le tournage en pensant que nous étions les stars, mais ce n’était pas le cas… Les gens ne vont pas venir pour nous. Nous avons juste essayé de raconter la meilleure des histoires possible. Peu importe que les Terminators et les explosions soient spectaculaires si le scénario ne tient pas la route. Les Terminators sont les véritables stars du film. Et ils devraient vraiment faire sensation ! »

LE MONDE DE TERMINATOR RENAISSANCE

Les créateurs de TERMINATOR RENAISSANCE ont donné corps à un monde de 2018 fait d’étendues arides et de villes décharnées où cohabitent Terminators et humains. Qu’il s’agisse du choix du site, du type de pellicule ou de la fabrication des éléments physiques du film, McG a travaillé au plus près de son équipe afin d’offrir la vision post-apocalyptique la plus cohérente et la plus inédite possible.

Pour imprimer cette ambiance d’après-guerre à l’image, McG et le directeur de la photographie Shane Hurlbut ont utilisé une technique de développement qui est une sorte de version expérimentale du procédé Oz développé pour Technicolor.

McG explique : « Nous nous sommes servis d’une vieille pellicule Kodak que nous avons légèrement dégradée. Nous avons ensuite utilisé un processus de développement qui retient davantage l’argent sur la pellicule. Enfin, différentes manipulations à l’étape de l’intermédiaire numérique nous ont permis de créer la sensation d’un monde un peu surnaturel, un sentiment qui participe à l’ambiance générale du film. »

Le choix des sites de tournage était déterminant. Il a permis d’inscrire le film dans une réalité très physique. McG déclare : « Nous voulions un monde immense. Pour ce faire, nous avions besoin de trouver un endroit offrant une grande diversité de paysages. Le film prévoyait le tournage de scènes en mer, à la montagne, dans le désert et dans la jungle. De plus, il nous fallait filmer un monde en guerre et entièrement impacté par le conflit. Nous avons voulu ouvrir totalement le film et créer une immense expérience cinématographique. »

C’est à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, que l’équipe du film a déniché le lieu réunissant les conditions idéales. L’endroit offre des étendues désertiques, des paysages montagneux et de bonnes conditions de tournage dans les studios d’Albuquerque. Martin Laing, le chef décorateur, explique : « Lorsque vous tournez un film sur une icône du cinéma telle que John Connor, il vous faut ce genre de paysages. Dans le film, le jour du Jugement Dernier est passé par là et tout est dévasté. À Albuquerque, vous ouvrez la porte du studio et qu’avez-vous sous les yeux ? Des zones désertiques incroyables… En plus de studios très fonctionnels, on y trouve énormément d’endroits qui permettent de construire des plateaux en extérieur. »

La Résistance constituant une puissante force militaire, l’équipe du film a cherché conseil et assistance auprès du Département de la Défense et de la base militaire aérienne de Kirtland, située à proximité. Le producteur Jeffrey Silver précise : « Dans le monde de TERMINATOR RENAISSANCE, les forces armées n’existent plus. Seule la Résistance subsiste, mais nous imaginons qu’elle s’est construite et organisée en prenant l’armée pour modèle. C’est pourquoi nous avons fait appel à Chuck Davis, le coordinateur du Département de la Défense de Los Angeles, également en charge des rapports avec l’industrie cinématographique. Il nous a permis de nous rapprocher de l’Air Force qui nous a accueillis en toute simplicité. Ils nous ont fourni le matériel dont nous avions besoin. Nous avons même été autorisés à filmer dans la base. Nous avons entretenu de formidables rapports avec les militaires. Ils savaient que dans ce film, nous les présentions comme des protecteurs éternels, des hommes et des femmes qui nous protègeraient toujours, quoi qu’il arrive. »

Dans le film, les humains sont équipés d’engins volants et d’un armement adapté au contexte du film. McG explique : « La Résistance possède du matériel militaire… Ils disposent notamment d’avions A-10 et de quelques engins mécaniques. »

L’A-10 Thunderbolt 2 (aussi connu sous les appellations « Mighty Warthog », « Flying Gun » et « Tankbuster ») est un avion militaire emblématique. Piloté par Blair Williams, il est capable de rivaliser avec les imposantes machines de Skynet et compte parmi les plus belles armes de la Résistance. Le capitaine de l’Air Force Jennifer Shoeck, elle-même pilote d’A-10, a pu conseiller et guider Moon Bloodgood dans son rôle. L’officier remarque : « L’A-10 est un avion qui peut voler très bas et lentement… Il est spécialement conçu pour la couverture aérienne rapprochée des forces terrestres. »

Parmi les engins volants utilisés avec le concours des pilotes de l’Air Force figurent le CV-22 Osprey, un appareil aérien doté d’ailes fixes mais aussi de rotors lui permettant de décoller et d’atterrir à la façon d’un hélicoptère, l’énorme avion de transport C-130 Hercules et l’hélicoptère HH-60 Pave Hawk, un modèle dérivé du Blackhawk, avec mitraillette extérieure.

Toutes les séquences n’ont cependant pas nécessité un tel arsenal militaire. La production a également fabriqué des faux avions et récupéré de vieux engins hors d’usage qui ont été montés sur des simulateurs de vol et ont permis de reproduire les dynamiques de vol de chaque appareil. Sous la conduite de Mike Meinardus, l’équipe des effets spéciaux a pu fixer un cardan à un hélicoptère afin de le suspendre à une grue. Les pales ont ensuite été actionnées de façon réaliste et McG a pu filmer l’appareil décollant du plateau.

La base militaire de Kirtland partageait une piste d’aviation avec l’aéroport commercial d’Albuquerque, le Sunport. L’Air Force a proposé à la production d’occuper un hangar inutilisé, finalement transformé en place forte de la Résistance. Dans le film, cet avant-poste est composé d’une série de silos à missiles datant des années soixante reliés entre eux par un immense réseau de tunnels souterrains.

Martin Laing explique : « À l’intérieur, on découvre toute l’organisation de la Résistance et les systèmes mis en place pour générer de l’électricité, cultiver leurs aliments, créer leur propre système de filtration d’eau, approvisionner une infirmerie… On constate que toutes les choses rapportées des missions de reconnaissance ont été mises en commun pour rendre cet endroit le plus fonctionnel possible. »

Pour se documenter sur l’aspect du quartier général de la Résistance, Martin Laing a visité les abris antiatomiques de Budapest en Hongrie ainsi que plusieurs refuges de guerre. Il raconte : « J’ai pris des centaines de photographies à partir desquelles j’ai créé un environnement qui permette à la Résistance de vivre et de planifier ses interventions. Ces hommes et ces femmes ne font pas que combattre Skynet. Ils luttent aussi contre un environnement hostile. La moindre ressource est exploitée et ils doivent composer avec le monde qui les entoure. »

L’équipe du film s’est entretenue avec des futurologues pour comprendre ce qu’il adviendrait de la faune et de la flore, ainsi que de toute construction humaine en cas de catastrophe nucléaire.

Le chef costumier Michael Wilkinson explique : « Nous voulions apporter un maximum de détails au film. Notre question était simple : si des bombes avaient explosé il y a quatorze ans et avaient dévasté la quasi-totalité de l’Amérique du Nord, que resterait-il ? Que pourrions-nous glaner sur terre et comment les gens reconstruiraient-ils des liens entre eux pour survivre, pour se battre ? »

Des armes obsolètes mais en état de marche, des vêtements recyclés, du matériel électronique sorti des décombres et reconfiguré, des munitions trouvées ou volées à l’ennemi : voilà quelles sont les ressources, limitées, de la Résistance. L’équipe de décorateurs a parcouru le Nouveau-Mexique ̶ un Etat qui a longtemps connu une forte présence militaire ̶ à la recherche de pièces authentiques auprès de dépôts militaires ou de collectionneurs locaux.

Michael Wilkinson se souvient : « McG voulait absolument éviter de réaliser un film de science-fiction fantaisiste. Nous sommes en 2018, pas dans un futur lointain. Il s’agit du monde de demain. Nous avons donc entrepris des recherches historiques afin de retrouver des événements caractéristiques du comportement humain. Nous avons également étudié l’histoire des populations déplacées et certains contes apocalyptiques. »

Pour confectionner les costumes des personnages clés du film, Michael Wilkinson a collaboré avec McG, Martin Laing, et les acteurs eux-mêmes. Il voulait s’assurer que chaque tenue répondait parfaitement aux exigences du film et satisfaisait notamment au critère d’authenticité.

Michael Wilkinson reprend : « Nous avons commencé par nous constituer un stock de vêtements. Certains provenaient de casernes militaires d’Amérique du Nord, d’autres de la police tactique et technique, d’autres encore étaient des vêtements du prêt-à-porter… Nous avons tenté d’imaginer ce que les gens porteraient dans de telles circonstances. Qu’est-ce qui aurait survécu ? Les membres de la Résistance s’entendraient-ils sur un type d’uniforme ? Nous avons dû travailler entre réalisme et créativité. »

Michael Wilkinson a également souhaité inscrire son travail dans une certaine continuité par rapport aux précédents épisodes de la saga TERMINATOR. Pour habiller John Connor, Wilkinson a travaillé sur un pantalon militaire rappelant les vêtements portés par le Connor « ado » de TERMINATOR 2. Mais il a surtout essayé de lui apporter beaucoup de sobriété. Michael Wilkinson explique : « Avec Christian, pas besoin d’en faire trop... L’intensité de son jeu et son charisme suffisent amplement à faire naître le personnage. Aussi ai-je opté pour un look relativement neutre qui s’efface au profit de la personnalité de John Connor. »

Les baskets portées par Kyle Reese sont également un clin d’œil à celles qu’il chausse « adulte » dans le premier TERMINATOR. L’équipe les a cependant adaptées en ajoutant de la fourrure et des lacets. Michael Wilkinson commente : « Pouvoir se rattacher à ces personnages cultes est vraiment fantastique. Nous avons pu les prendre comme base pour développer notre propre vision du film. »

Le costumier a confectionné la tenue de Marcus dans un style cuir rappelant celui du T-800. Il détaille : «  Nous avons choisi un vieux pantalon de motard en cuir que nous avons littéralement laminé, vieilli et patiné. Ensuite, nous avons pris deux vestes en cuir que nous avons assemblées pour n’en faire qu’une. »

Michael Wilkinson a également coordonné son travail avec celui des artistes du Studio Stan Winston, notamment pour savoir comment révéler au fur et à mesure du film l’endosquelette mécanique de Marcus. Il se souvient : « Nous nous sommes entendus sur ce qui allait être montré à l’écran, quand et comment. Marcus revêt trois apparences principales durant le film et chacun des costumes existe en dix ou vingt versions différentes, plus ou moins propres, distendues, râpées, salies, brûlées, criblées de balles, etc. »

Michael Wilkinson note : « Les actrices du film ont eu elles aussi des costumes très personnalisés. Blair porte une combinaison de vol près du corps coupée sur mesure tandis que Star avait des coupes très amples. McG et moi avons aimé l’idée que, contrairement aux machines qui se ressemblent toutes, les humains possèdent la capacité d’exprimer leurs différences à travers leurs vêtements. La présence d’Indiens d’Amérique dans la région nous a rappelé à quel point ce peuple savait orner ses habits les plus ordinaires. C’est pourquoi, sur chacune des tenues, même militaires, vous retrouvez toujours une touche d’humanité et d’expressivité. Ainsi, Star arbore un badge étoilé de policier sur son chapeau et Blair porte diverses chaînes, médaillons, plumes et autres objets en guise de bijoux... »

Armer les personnages du film a également supposé un équilibre entre créativité et réalisme. L’équipe de costumiers a équipé John Connor d’un HK 416D, une version allemande du M4 américain. Barnes, le bras droit de Connor, transporte quant à lui un Mammouth Grizzly 50, tandis que Blair est armé d’un impressionnant Desert Eagle 50.

Le film comptant de nombreuses fusillades, courses-poursuites et explosions, l’équipe technique a dû déployer une puissance de feu extraordinaire, avec beaucoup d’ingéniosité et dans des conditions de sécurité optimales.

McG déclare : « Nous avons utilisé les effets numériques uniquement lorsque la situation l’exigeait. Nous avons voulu tout faire avec la caméra, tout fabriquer, tout exploser et accidenter les voitures pour de vrai… Le choc d’une explosion est extraordinaire et apporte beaucoup au réalisme d’une séquence. Vous lisez l’excitation sur les visages et vous sentez l’adrénaline monter. Nous avons toujours respecté la sécurité mais nous avons aussi constamment cherché à aller au bout des choses afin de créer un véritable film de guerre qui véhicule d’authentiques émotions. »

Le réalisme a été la consigne donnée aux équipes des effets spéciaux physiques et des effets visuels. Le superviseur des effets visuels Charles Gibson, qui est aussi réalisateur de la deuxième équipe, le confirme : « McG a voulu des moyens pyrotechniques importants et des explosions à échelle réelle. Pas de maquettes ni d’images de synthèse ! Nous avons utilisé les effets visuels aussi intelligemment et parcimonieusement que possible. »

Charles Gibson a collaboré avec huit partenaires, dont Industrial Light & Magic, Asylum, Kerner Studios, Whiskey Tree et Rising Sun Studios.

L’un des effets spéciaux les plus impressionnants concerne la destruction d’une station-service, au moment où Marcus et Kyle affrontent le Harvester. Dans cette scène, Marcus fait exploser un camion-citerne sous le Harvester. La scène a nécessité l’utilisation d’un camion chargé d’une tonne d’essence. L’explosion a engendré une boule de feu d’environ 50 mètres de circonférence et de 60 mètres de hauteur. L’explosion a complètement englouti la station. Elle provoque aussi une seconde déflagration : celle de la station-service. La séquence a requis douze semaines de préparation et des mesures de sécurité extrêmes.

Dans ces conditions, la production n’avait le droit qu’à une seule prise et McG n’a rien laissé au hasard. Il a filmé la scène sous des angles multiples en utilisant des caméras contrôlables à distance, des caméras rapprochées protégées, des caméras actionnées par des hommes cachés dans des bunkers et même, des caméras à très longues focales embarquées à bord d’hélicoptères.

Plus spectaculaire encore : le largage de napalm et le crash de l’hélicoptère de Connor dans la rivière. Pour accomplir cette séquence, l’équipe a dû creuser une rivière de 60 mètres de long en plein désert. Cette réserve d’eau profonde de plus de 5 mètres a abrité une nacelle ciseaux qui a pu monter et descendre l’hélicoptère. Le système pouvait permettre à l’hélico de se « crasher » dans l’eau à volonté. Le long de la « rive », se trouvaient de nombreux arbres, certains réels, d’autres en béton équipés de canalisations d’essence destinées à créer un feu contrôlé ; le tout étant encadré par une équipe de pompiers locaux prêts à intervenir.

Le « napalm » a été largué sur une distance de 90 mètres, le long de la rivière, chaque largage requérant presque 400 litres d’essence et produisant des flammes gigantesques s’élevant à plusieurs dizaines de mètres. Durant environ sept secondes, l’effet a été celui d’une mitraillette propulsant d’immenses boules de feu. Moon Bloodgood se souvient : « Vous sentiez l’adrénaline monter en flèche ! Ces séquences ont été incroyables… Nous commencions à courir et soudain, tout n’était plus que poussière et détonations, et je ne savais plus du tout ce qui allait m’arriver. Et puis nous avons fini par rire, tellement nous avions eu peur. Mais j’ai adoré ! »

Sam Worthington ajoute en plaisantant : « Mon personnage a été mis à rude épreuve. Il a été dépecé, découpé et bombardé, ce qui signifie que moi aussi j’ai été dépecé, découpé et bombardé ! Nous avons pris quelques coups et compté pas mal de bleus, mais c’était TERMINATOR RENAISSANCE, pas « La petite maison dans la prairie » ! »

Chaque jour, des centaines de gens, répartis sur 7500 mètres carrés de plateaux ainsi que sur une bonne partie du désert entourant les studios d’Albuquerque, ont participé à l’expérience TERMINATOR RENAISSANCE.

Jeffrey Silver conclut : « Ce fut une opération d’une ampleur incroyable. Nous avons usé de tous les artifices : animatroniques, effets spéciaux, effets visuels, cascades ! Tout ce qui existe, ce film l’a utilisé ! »

McG résume simplement : « Ça a été intense… Mais surtout, un plaisir immense ! »

DEVANT LA CAMERA

CHRISTIAN BALE

John Connor

Né au pays de Galles en 1974, Christian Bale grandit en Angleterre et aux Etats-Unis. Il fait sa première expérience d’acteur à 10 ans aux côtés de Rowan Atkinson sur une scène du West End dans « The Nerd ». Il débute au cinéma en 1987 avec le rôle principal d’EMPIRE DU SOLEIL, l’adaptation par Steven Spielberg du roman autobiographique de J.G. Ballard se déroulant durant la Seconde Guerre mondiale. Il obtient dès ce premier rôle le National Board of Review Award du meilleur jeune acteur.

Pour Christian Bale, jouer reste cependant longtemps un emploi d’été, et tout en poursuivant sa scolarité, il se limite à un film par an, comme THE LAND OF FARAWAY de Vladimir Grammatikov ou HENRY V de Kenneth Branagh, avant de conclure sa carrière d’enfant-acteur par le rôle de Jim Hawkins face au Long John Silver incarné par Charlton Heston dans L’ÎLE AU TRÉSOR de Fraser Heston.

En 1982, un contrat avec Disney l’amène à travailler aux Etats-Unis, où il tient le premier rôle de la comédie musicale de Kenny Ortega NEWSIES. Il y joue face à Robert Duvall. L’année suivante, il partage avec Barbara Hershey et Kenneth Branagh la vedette du film SWING KIDS de Thomas Carter, interprétant un adolescent dans l’Allemagne de 1930. Il est ensuite Hamlet dans LE PRINCE DE JUTLAND de Gabriel Axel. Il prête sa voix au personnage de Thomas dans la version originale de POCAHONTAS, et s’impose dans différentes adaptations littéraires : LES QUATRE FILLES DU DOCTEUR MARCH de Gillian Armstrong, PORTRAIT DE FEMME de Jane Campion, d’après Henry James, L’AGENT SECRET de Christopher Hampton, d’après Joseph Conrad et METROLAND de Philip Saville, d’après Julian Barnes, avec Emily Watson.

Il joue avec Ewan McGregor dans VELVET GOLDMINE de Todd Haynes et face à John Hurt dans ALL THE LITTLE ANIMALS de Jeremy Thomas. Il tient également un rôle dans LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ de Michael Hoffman, avec Kevin Kline, Michelle Pfeiffer, Calista Flockhart et Sophie Marceau.

Il joue ensuite dans SHAFT de John Singleton avec Samuel L. Jackson. Pour son brillant portrait du yuppie serial killer d’AMERICAN PSYCHO de Mary Harron, il est cité aux Prix d’interprétation du London Film Critics Circle, d’Empire Magazine et de la Online Film Critics Society.

Après AMERICAN PSYCHO, il forme un tragique triangle amoureux avec Nicolas Cage et Penélope Cruz dans CAPITAINE CORELLI de John Madden. Il enchaîne avec le film d’action futuriste EQUILIBRIUM de Kurt Wimmer, avec Emily Watson et Taye Diggs, puis LAUREL CANYON, avec Kate Beckinsale et Frances McDormand, réalisé par Lisa Cholodenko.

On l’a vu par la suite dans LE REGNE DU FEU de Rob Bowman, film fantastique dans lequel il a pour partenaires Matthew McConaughey, Izabella Scorupco et Gerard Butler. Il a été le héros de BATMAN BEGINS de Christopher Nolan, BAD TIMES de David Ayer et THE MACHINIST de Brad Anderson, avec Jennifer Jason Leigh.

En 2005, il joue John Rolfe dans le film écrit et réalisé par Terrence Malick, LE NOUVEAU MONDE, avec Colin Farrell et Christopher Plummer, puis joue dans RESCUE DAWN de Werner Herzog, avec Steve Zahn, et LE PRESTIGE de Christopher Nolan.

On le retrouve en 2007 dans 3H10 POUR YUMA de James Mangold et I’M NOT THERE de Todd Haynes.

En 2008, il a repris le rôle de Bruce Wayne/Batman dans THE DARK KNIGHT, LE CHEVALIER NOIR de Christopher Nolan. Il sera prochainement à l’affiche de PUBLIC ENEMIES de Michael Mann.

Christian Bale a par ailleurs à son actif un téléfilm pour la BBC, « A Murder of Quality » et la minisérie « Heart of the Country », ainsi que « Anastasia : The Mystery of Anna » et « Mary, Mother of Jesus ».

SAM WORTHINGTON

Marcus Wright

Sam Worthington sera prochainement à l’affiche du nouveau film de science-fiction en 3D de James Cameron, AVATAR, qui sera sur les écrans le 18 décembre 2009. On le verra aussi dans deux films indépendants, le drame romantique LAST NIGHT de Massy Tadjedin, avec Keira Knightley et Eva Mendes, et le thriller dramatique se déroulant après la Seconde Guerre mondiale, THE DEBT de John Madden, avec Helen Mirren. Il tourne actuellement le film fantastique d’action et d’aventure CLASH OF THE TITANS, dans lequel il tient le rôle de Persée sous la direction de Louis Leterrier.

Né en Australie, Sam Worthington est sorti diplômé du National Institute of Dramatic Art de Sydney en 1998. Il a joué sur scène « Judas Kiss » de Neil Armfield avec la Company B au Belvoir Street Theatre.

En 2000, il a fait ses débuts sur le grand écran avec un rôle principal dans le film australien BOOTMEN de Dein Perry, où il incarnait le frère aîné d’Adam Garcia. Il a été nommé à l’Australian Film Institute Award du meilleur acteur. Il a ensuite été nommé au Film Critics Circle of Australia Award du meilleur second rôle pour DIRTY DEEDS de David Caesar, avec John Goodman, Toni Collette et Sam Neill, et a joué dans un autre film australien, GETTIN’ SQUARE de Jonathan Teplitzky, avec David Wenham. Il a aussi tenu un petit rôle dans MISSION EVASION de Gregory Hoblit, avec Bruce Willis.

C’est son interprétation dans le film de Cate Shortland SOMERSAULT, succès critique et public de 2004, qui lui a valu une reconnaissance internationale. Il a reçu l’AFI du meilleur acteur et sa deuxième nomination au FCCA Award. Le film a aussi fait l’événement aux AFI Awards : il a été vainqueur dans la totalité des 13 catégories, une première dans l’histoire de l’Australian Film Institute.

Sam Worthington tient ensuite le rôle-titre de l’adaptation contemporaine de l’œuvre de Shakespeare MACBETH par Geoffrey Wright en 2006. Il a joué également dans LE GRAND RAID de John Dahl et le thriller d’horreur SOLITAIRE de Greg Mclean.

Côté télévision, il a tenu des rôles principaux dans deux productions primées, « Love My Way », qui a remporté trois AFI Awards de la meilleure série télévisée, et « The Surgeon », nommé à l’AFI Award du meilleur téléfilm. Il a aussi joué dans un épisode de « Two Twisted », une série d’anthologie dans la ligne de « La Quatrième Dimension » produite par Bryan Brown.

ANTON YELCHIN

Kyle Reese

Anton Yelchin était très récemment Pavel Chekov dans STAR TREK de J.J. Abrams, avec Chris Pine et Zachary Quinto. Il vient de tourner le film indépendant MEMOIRS OF A TEENAGE AMNESIAC de Hans Canosa.

C’est en 1999, à l’âge de 9 ans, qu’Anton Yelchin entame sa carrière professionnelle dans le film A MAN IS MOSTLY WATER de Fred Parnes. Depuis, il n’a pas cessé de tourner et a été vu dans de nombreux films comme CŒURS PERDUS EN ATLANTIDE de Scott Hicks, avec Anthony Hopkins, pour lequel il a été récompensé par le Young Artist Award 2001 et par l’Explosive Talent Award du Festival de Giffoni, en Italie, DELIVERING MILO de Nick Castle, avec Albert Finney et Bridget Fonda, 15 MINUTES de John Herzfeld, avec Robert De Niro et Ed Burns, A TIME FOR DANCING de Peter Gilbert, avec Peter Coyote, LE MASQUE DE L’ARAIGNEE de Lee Tamahori, avec Morgan Freeman, et LE PRINCE DE GREENWICH VILLAGE de David Duchovny, avec Robin Williams. Il a obtenu pour cette dernière prestation le Breakthrough Award de Hollywood Life.

Il a joué par la suite dans FIERCE PEOPLE de Griffin Dunne, avec Diane Lane et Donald Sutherland, ALPHA DOG, écrit et réalisé par Nick Cassavetes, avec Ben Foster, Shawn Hatosy, Christopher Marquette, Sharon Stone, Justin Timberlake et Bruce Willis, et dans CHARLIE BARTLETT de Jon Poll, une comédie noire avec Hope Davis, Kat Dennings et Robert Downey Jr.

Il a joué dans les films indépendants MIDDLE OF NOWHERE de John Stockwell, avec Susan Sarandon, NEW YORK I LOVE YOU, une collection de courts métrages de 12 réalisateurs différents, et YOU AND I de Roland Joffe, avec Mischa Barton.

Côté télévision, Anton Yelchin a joué Byrd, le fils du personnage de Hank Azaria, dans la série « Huff ». Il est aussi apparu dans d’autres séries comme « Urgences », « Larry et son nombril », « FBI : portés disparus », « The Practice », « Amy » et « New York Police Blues ». Il a récemment été la guest star de « Esprits criminels » et de « New York : section criminelle ». Il a aussi joué dans les téléfilms « Jack » de Lee Rose, « Geppetto » de Tom Moore, avec Drew Carey, et dans la minisérie « Disparition » produite par Steven Spielberg. 

MOON BLOODGOOD

Blair Williams

Moon Bloodgood a incarné dernièrement une cadre ambitieuse dans la comédie de Barry Levinson PANIQUE A HOLLYWOOD, avec Robert De Niro. En 2007, elle était la princesse guerrière indienne du film d’action et d’aventure de Marcus Nispel PATHFINDER, LE SANG DU GUERRIER avec Karl Urban.

Moon Bloodgood a joué auparavant avec Paul Walker, Bruce Greenwood et Jason Biggs dans PRISONNIERS DU FROID de Frank Marshall, et avec Ashton Kutcher et Amanda Peet dans 7 ANS DE SEDUCTION de Nigel Cole. Elle a joué également dans le film indépendant MOONLIGHT SERENADE de Giancarlo Tallarico avec Amy Adams. Elle a tenu son premier rôle au cinéma dans RENDEZ-VOUS AVEC UNE STAR de Robert Luketic.

Moon Bloodgood, dont la mère est sud-coréenne et le père américain, a débuté comme danseuse. Elle a fait partie des Los Angeles Laker Girls et a dansé par la suite avec Prince, Brandi et le groupe rock Offspring. Elle s’est ensuite rendue à New York et est devenu mannequin pour Revlon, L’Oréal, Clairol et Avon, Adidas et Nike Woman. David LaChapelle l’a photographiée pour une campagne pour Diesel, et elle a posé dans le magazine Face. Elle a fait la couverture de Town and Country.

A son retour à Los Angeles, elle a fait ses débuts d’actrice dans « Voilà ! ». Elle a tourné ensuite dans « Les Experts » et « Monk » et dans les pilotes « Hollywood Division » réalisé par James Foley, et « Rocky Point », réalisé par John Stockwell.

Elle a depuis tenu des rôles principaux dans les séries « Journeyman », avec Kevin McKidd, et « Day Break », avec Taye Diggs. En avril 2009, elle a joué dans trois épisodes de « Burn Notice » avec Jeffrey Donovan.

En 2006, elle a été élue parmi les « plus belles personnes du monde » par le magazine People.

BRYCE DALLAS HOWARD

Kate Connor

Bryce Dallas Howard a été nommée au Golden Globe en 2008 pour son interprétation de Rosalind dans l’adaptation de COMME IL VOUS PLAIRA de Shakespeare par Kenneth Branagh, face à Kevin Kline et Alfred Molina. Elle a joué depuis dans l’adaptation au cinéma de la pièce de Tennessee Williams, THE LOSS OF A TEARDROP DIAMOND, de Jodie Markell, avec Chris Evans, Will Patton et Mamie Gummer.

Bryce Dallas Howard a auparavant incarné Gwen Stacy dans SPIDER-MAN 3 de Sam Raimi, avec Tobey Maguire, Kirsten Dunst et James Franco, et a tenu le premier rôle de LA JEUNE FILLE DE L’EAU de M. Night Shyamalan, avec Paul Giamatti. On l’avait vue précédemment dans MANDERLAY de Lars von Trier, avec Willem Dafoe et Danny Glover, présenté au Festival de Cannes 2005.

Bryce Dallas Howard a débuté au cinéma dans BOOK OF LOVE d’Allan Brown, présenté au Festival de Sundance 2004, avant de tenir son premier rôle majeur, celui de la jeune aveugle Ivy Walker, dans LE VILLAGE, écrit et réalisé par M. Night Shyamalan. Elle y avait pour partenaires Adrien Brody, Joaquin Phoenix et Sigourney Weaver.

Après avoir achevé sa formation à la Tisch School of the Arts de la New York University, elle a très vite décroché ses premiers rôles sur les scènes new-yorkaises. Elle a incarné entre autres Marianne dans la production du « Tartuffe » par le Roundabout Theatre à Broadway, Rosalind dans « Comme il vous plaira » par le Public Theatre, Sally Platt dans la production de « House/Garden » d’Alan Ayckbourn par le Manhattan Theater Club et Emily dans la production de « Notre petite ville » par le Bay Street Theater Festival.

HELENA BONHAM CARTER

Dr Serena Kogan

Helena Bonham Carter est l’une des actrices britanniques les plus éclectiques et les plus réputées. Elle a joué dans un grand nombre de films aux Royaume-Uni et en Angleterre. Elle sera cet été à l’affiche de HARRY POTTER ET LE PRINCE DE SANG MELE, dans lequel elle reprend le rôle de Bellatrix Lestrange, qu’elle a tenu pour la première fois en 2007 dans HARRY POTTER ET L’ORDRE DU PHENIX de David Yates. Elle incarnera à nouveau ce personnage dans le film en deux parties qui conclut la franchise, HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT. Elle sera sur les écrans dans ALICE IN WONDERLAND, dans lequel elle joue la Reine de Cœur sous la direction de Tim Burton.

L’année dernière, Helena Bonham Carter a été nommée au Golden Globe et a remporté l’Evening Standard Award de la meilleure actrice pour sa prestation dans le rôle de Mrs Lovett dans le film de Tim Burton SWEENEY TOOD, LE DIABOLIQUE BARBIER DE FLEET STREET, d’après la comédie musicale de Stephen Sondheim, avec Johnny Depp dans le rôle-titre. Travaillant régulièrement avec Tim Burton, elle a incarné Mrs. Bucket dans CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE de Tim Burton, a prêté sa voix à l’héroïne décédée des NOCES FUNEBRES et a incarné Jenny et la sorcière dans BIG FISH, avec Ewan McGregor, Albert Finney, Billy Crudup et Jessica Lange. Elle a joué également dans LA PLANETE DES SINGES.

Helena Bonham Carter a été citée à l’Oscar de la meilleure actrice, au Golden Globe, au BAFTA Award et au Screen Actors Guild Award en 1997 pour LES AILES DE LA COLOMBE de Iain Softley, d’après le roman de Henry James. Elle a obtenu les Prix d’interprétation du National Board of Review, de la Los Angeles Film Critics Association, de la Boston Society of Film Critics, de la Broadcast Film Critics Association, de la Texas Society of Film Critics et de la Southeastern Film Critics Association. Elle a par ailleurs remporté le Genie Award canadien de la meilleure actrice pour MARGARET’S MUSEUM de Mort Ransen.

Le réalisateur Trevor Nunn lui a confié son premier rôle avec LADY JANE en 1986. Le dernier jour du tournage, elle est remarquée par James Ivory, qui lui offre le rôle de l’ingénue dans CHAMBRE AVEC VUE en 1985. Helena Bonham Carter connaîtra un succès international avec deux autres héroïnes de E.M. Forster, dans WHERE ANGELS FEAR TO TREAD en 1991 et RETOUR À HOWARD’S END en 1992, où elle dresse le portrait d’une jeune femme indépendante, sœur d’Emma Thompson, et obtient sa première citation au BAFTA Award.

Elle s’oriente vers un registre plus classique en interprétant ensuite Ophélie face à Mel Gibson dans HAMLET de Franco Zeffirelli. On la voit également dans FRANKENSTEIN, D’APRÈS MARY SHELLEY, de Kenneth Branagh, dans lequel elle incarne la sœur adoptive et le grand amour de Victor Frankenstein-Branagh, et dans MAUDITE APHRODITE de Woody Allen.

Par la suite, on la retrouve dans TILL HUMAN VOICES WAKE US de Michael Petroni, avec Guy Pearce. Elle est l’interprète de NOVOCAINE de David Atkins, avec Steve Martin, THE HEART OF ME de Thaddeus O’Sullivan, avec Peul Bettany, et FIGHT CLUB de David Fincher, avec Edward Norton et Brad Pitt. A sa filmographie figurent également ENVOLE-MOI de Paul Greengrass, et LA NUIT DES ROIS de Trevor Nunn, où elle jouait Olivia.

Plus récemment, on a pu la voir dans CONVERSATION(S) AVEC UNE FEMME de Hans Canosa, avec Aaron Eckhart, et elle a prêté sa voix à l’aristocratique Lady Campanula Tottington dans la version originale de WALLACE ET GROMIT : LE MYSTERE DU LAPIN GAROU de Nick Park et Steve Box. Elle a joué aussi dans SIXTY SIX de Paul Weiland.

En 1993, Helena Bonham Carter a été citée au Golden Globe pour son interprétation de Marina, la femme de Lee Harvey Oswald, dans le téléfilm « Fatal Deception ». Elle a été citée à l’Emmy pour son rôle de Morgan Le Fey dans la minisérie « Merlin », avec Sam Neill et Miranda Richardson, et au Golden Globe et à l’Emmy pour « Live from Baghdad » de Mick Jackson, avec Michael Keaton. Elle a été depuis Jacqui Jackson, mère de sept enfants dans le téléfilm « Magnificent Seven » et Anne Boleyn dans le biopic en deux parties « Henry VIII », avec Ray Winstone.

Helena Bonham Carter s’est en outre produite sur scène, dans des pièces de registres très différents comme « The Chalk Garden », « The House of Bernarda Alba », « Trelawny of the Wells », « Le Barbier de Séville », ou encore « The Woman in White ».

COMMON

Barnes

Common est un artiste de hip hop parmi les plus respectés, lauréat d’un Grammy Award, qui a entamé une prometteuse carrière d’acteur depuis peu. En 2006, il participait à son premier film comme chanteur dans BLOCK PARTY de Michel Gondry. Il a fait véritablement ses débuts d’acteur dans MISE A PRIX, écrit et réalisé par Joe Carnahan. Depuis, il a joué dans AMERICAN GANGSTER avec Denzel Washington et Russell Crowe, sous la direction de Ridley Scott, AU BOUT DE LA NUIT de David Ayer, avec Keanu Reeves et Forest Whitaker, et WANTED : CHOISIS TON DESTIN, film d’action de Timur Bekmambetov avec Angelina Jolie, James McAvoy et Morgan Freeman. Il tourne actuellement la comédie DATE NIGHT, avec Steve Carell, Tina Fey, Mark Wahlberg et James Franco, sous la direction de Shawn Levy.

Common a enregistré huit albums, dont « Can I Borrow a Dollar ? » en 1992, suivi de « Resurrection », « One Day It’s All Make Sense », « Like Water for Chocolate », et « Electric Circus ». En 2004, il s’est associé à la mégastar du rap Kanye West pour produire l’album de platine « Be », qui a été nommé à quatre Grammy Awards. En juillet 2006, son clip pour le single « Testify » a été nommé à deux MTV Video Music Awards, dont celui du meilleur clip de hip hop. En 2007, Common a sorti son septième album, « Finding Forever », qui s’est immédiatement classé en tête du Billboard 200 Album Chart et a remporté un Grammy Award. Il a sorti son huitième album en 2008, « Universal Mind Control ».

Common a écrit les livres pour enfants « The Mirror and Me » et « I Like You But I Love Me », nommé au NAACP Image Award. Il a ensuite publié « M.E. : Mixed Emotions ».

Parallèlement à ses activités artistiques et littéraires, Common sera le nouveau visage du parfum Diesel, Only the Brave. Il a créé sa propre ligne de chapeaux, Soji, et s’est associé à Microsoft sur leur ligne de vêtements Softwear, et à la boisson AMP Energy Drink.

En 2007, il a lancé la Common Ground Foundation, pour soutenir l’épanouissement de la jeunesse urbaine aux Etats-Unis.

JANE ALEXANDER

Virginia

Jane Alexander a été couronnée pour son travail au théâtre, à la télévision et au cinéma. Elle a été citée aux Oscars à quatre reprises, pour L’INSURGÉ de Martin Ritt comme meilleure actrice, LES HOMMES DU PRESIDENT d’Alan J. Pakula, et KRAMER CONTRE KRAMER de Robert Benton comme meilleure actrice dans un second rôle, et LE DERNIER TESTAMENT de Lynne Litman comme meilleure actrice. Elle a joué dans plus d’une cinquantaine de films, dont BRUBAKER de Stuart Rosenberg, HAUT LES FLINGUES ! de Richard Benjamin et L’ŒUVRE DE DIEU, LA PART DU DIABLE de Lasse Hallström. Elle a plus récemment été l’interprète de SUNSHINE STATE, écrit, réalisé et monté par John Sayles, LE CERCLE de Gore Verbinski, FUR, UN PORTRAIT IMAGINAIRE DE DIANE ARBUS de Steven Shainberg, avec Nicole Kidman et Robert Downey Jr., FEAST OF LOVE, sur lequel elle retrouvait le réalisateur Robert Benton, le film indépendant GIGANTIC de Matt Aselton et le film d’horreur de David S. Goyer UNBORN.

Elle a remporté un Tony Award pour son premier rôle à Broadway en 1968 dans « The Great White Hope », sous la direction d’Ed Sherin, qui est devenu par la suite son mari. Elle a depuis été nommée pour ses interprétations dans « 6 Rooms Riv Vu », « Find Your Way Home », « First Monday in October », « The Visit », « The Sisters Rosensweig » et « Honour ». Elle a reçu également un Obie Award et un Drama Desk Award pour « The Great White Hope », et a joué dans « Shadowlands » avec Nigel Hawthorne, à Broadway et dans le West End.

Elle s’est produite dans des théâtres de région comme l’Arena Stage et le Kennedy Center à Washington, le Mark Taper Forum, l’Alliance Theatre Company, le McCarter Theatre et l’American Shakespeare Theatre à Straford, dans le Connecticut. Elle a joué plus d’une centaine de rôles dans sa carrière, dont récemment celui de Djuna Barnes dans le one-woman show « What of the Night ». En 2009, elle a été la vedette de la production originale de « A Moon to Dance By » de Thom Thomas, dans une mise en scène de Ed Sherin. Elle joue actuellement la pièce off-Broadway de Tina Howe, « Chasing Manet », au Primary Stages.

Côté télévision, elle a obtenu son premier Emmy pour le téléfilm « Playing for Time » et un Television Critics’ Circle Award pour son portrait d’Eleanor Roosevelt dans « Eleanor and Franklin : The White House Years ». Elle a été nommée à l’Emmy pour cette minisérie et pour « Eleanor and Franklin ». Elle a aussi été nommée à l’Emmy pour les téléfilms « Calamity Jane » et « Malice in Wonderland », et pour son rôle en guest star dans « New York District ». Elle a obtenu son second Emmy pour sa prestation dans « Warm Springs », dans lequel elle jouait Sara Delano Roosevelt.

Elle a joué dans deux téléfilms réalisés par son fils, Jace Alexander : « Jenifer » et « Carry Me Home », pour lequel elle a été nommée au Daytime Emmy. En 2007, elle a joué dans sa première série, « Tell Me You Love Me ».

Elle est l’auteur de « Command Performance : An Actress in the Theater of Politics », qui retrace ses souvenirs au poste de présidente du National Endowment for the Arts de 1993 à 1997. Elle poursuit sa carrière politique comme responsable des parcs pour la Taconic Region, pour l’Etat de New York.

JADAGRACE BERRY

Star

Jadagrace Berry fait ses débuts au cinéma dans TERMINATOR RENAISSANCE. Agée de 9 ans, elle chante depuis qu’elle a commencé à parler. Elle vient d’enregistrer son premier single, « Express Yourself », dont elle a coécrit les paroles avec l’auteur et producteur Jehrone McGregor.

Elle est élève à la Debbie Allen’s Dance Academy et au Gary Spatz Acting Conservatory.

Fille d’une mère nippo-américaine et d’un père afro-américain, elle aime les arts, le piano et le football.

DERRIERE LA CAMERA

McG

Réalisateur

McG a signé son premier long métrage avec le très remarqué CHARLIE ET SES DROLES DE DAMES, dans lequel il dirigeait Cameron Diaz, Drew Barrymore et Lucy Liu. Sorti en novembre 2000, le film a été numéro un au box-office américain avec plus de 40 millions de dollars de recette lors de son premier week-end – c’est le record de toute l’histoire du box-office pour un premier film. Il a aussi été numéro un sur 31 territoires, rapportant au final plus de 260 millions de dollars dans le monde. McG a ensuite réalisé la suite, CHARLIE’S ANGELS : LES ANGES SE DECHAINENT, également avec Cameron Diaz, Drew Barrymore et Lucy Liu, et avec en plus Demi Moore.

Suite à son succès, McG a créé sa propre société de production, Wonderland Sound and Vision, qui a des contrats cinéma et télévision avec Warner Bros. Sous la direction de McG, la société est devenue une société multimédia qui a développé plusieurs projets pour le grand et le petit écran.

En 2006, McG a réalisé le drame WE ARE MARSHALL, avec Matthew McConaughey, Matthew Fox et David Strathairn. Le film raconte l’histoire vraie et tragique du terrible accident d’avion qui a coûté la vie à 75 membres de l’équipe de football américain de l’université de Marshall, joueurs, entraîneurs ou fans, et de l’action du coach Jack Lengyel qui a pu former une nouvelle équipe et la mener à la victoire.

McG réalisera prochainement 20,000 LEAGUES UNDER THE SEA : CAPTAIN NEMO, une nouvelle version de l’œuvre classique de Jules Verne « 20 000 Lieues sous les mers ». Il développe actuellement la version filmée de la comédie musicale couronnée aux Tony Awards « Spring Awakening ». Sous sa bannière Wonderland Sound and Vision, McG a plusieurs projets en cours à divers stades de développement, dont FANTASYLAND, qui sera réalisé par Stephen Palgon, DEAD SPY RUNNING, un thriller d’espionnage tiré du livre de Jon Stock, adapté par Stephen Gaghan, MAINTENANCE, une comédie d’action tirée de la bande dessinée sur deux gardiens qui doivent nettoyer la pagaille semée par leurs patrons mégalomanes pour sauver le monde, et I AM A GENIUS OF UNSPEAKABLE EVIL, une comédie sur un petit génie de 12 ans qui peut contrôler le monde mais a des problèmes pour se faire élire délégué de sa classe.

McG a précédemment produit des émissions de télévision et des films, notamment près d’une centaine d’épisodes de la série à succès « Newport Beach » pour Fox, près d’une quarantaine de « Chuck » pour NBC et plus de 80 épisodes de « Supernatural », ainsi que « Pussycat Dolls Present : The Search for the Next Doll » pour CW. Wonderland a également édité la bande originale de « Newport Beach », qui s’est vendue à plus d’un million d’albums.

Né à Kalamazoo, dans le Michigan, McG a grandi à Newport Beach, en Californie. Il a fait ses études à l’University of California-Irvine, dont il est licencié en psychologie. Avant de se tourner vers le cinéma, il a été un réalisateur primé de films publicitaires et de vidéoclips. Il a signé des campagnes publicitaires plébiscitées pour Gap et Coca-Cola et a réalisé plus d’une cinquantaine de clips pour des artistes de tous horizons tels Mase, Barenaked Ladies, Korn, Everclear, The Offspring, Wyclef Jean, Fastball, Spacehog, Sublime, Cypress Hill, Smashmouth ou Sugar Ray. Ces clips ont contribué à la vente de plus de 100 millions d’albums dans le monde.

JOHN BRANCATO & MICHAEL FERRIS

Scénaristes et auteurs de l’histoire

John Brancato et Michael Ferris ont coécrit plus d’une douzaine de films, dont TERMINATOR 3 : LE SOULEVEMENT DES MACHINES de Jonathan Mostow, avec Arnold Schwarzenegger. On leur doit le scénario de TRAQUE SUR INTERNET d’Irwin Winkler, avec Sandra Bullock, et de THE GAME de David Fincher, avec Michael Douglas et Sean Penn, dont ils étaient coproducteurs. Ils ont par ailleurs créé et assuré la production exécutive de la série de science fiction « Les Médiums ».

Parmi leurs futurs projets figurent le thriller de science-fiction SURROGATES de Jonathan Mostow, avec Bruce Willis, et XXX : THE RETURN OF XANDER CAGE avec Vin Diesel, qui sera réalisé par Rob Cohen.

John Brancato et Michael Ferris se sont rencontrés à Harvard, où ils étaient tous les deux éditeurs et vice-présidents du journal Harvard Lampoon. John Brancato a par la suite été rédacteur et dessinateur de bande dessinée pour des journaux et des magazines avant de se consacrer à l’écriture à partir de 1985. Michael Ferris a fait ses débuts professionnels comme rédacteur dans un magazine et a aussi fait partie de l’équipe de scénaristes de la série animée « Les Razmokets ».

MORITZ BORMAN

Producteur

Moritz Borman a produit ou a assuré la production exécutive de projets très différents allant de la superproduction au petit film indépendant. Il était producteur exécutif du précédent TERMINATOR 3 : LE SOULEVEMENT DES MACHINES, réalisé par Jonathan Mostow.

C’est un collaborateur régulier d’Oliver Stone : il a produit récemment W. – L’IMPROBABLE PRESIDENT, avec Josh Brolin, après avoir produit WORLD TRADE CENTER et ALEXANDRE.

En 2007, il a produit NUTCRACKER d’Andrei Konchalovsky, avec Elle Fanning, John Turturro et Nathan Lane, dont la sortie est prévue pour Noël 2009.

Moritz Borman a été précédemment président-directeur général d’Intermedia, l’une des premières sociétés de production et de financement indépendantes de l’industrie du cinéma. Chez Intermedia, il a été le producteur exécutif de SUSPECT ZERO de E. Elias Merhige, BASIC de John McTiernan, LA VIE DE DAVID GALE d’Alan Parker, DARK BLUE de Ron Shelton, UN AMERICAIN BIEN TRANQUILLE de Phillip Noyce, K-19, LE PIEGE DES PROFONDEURS de Kathryn Bigelow, COUP DE PEIGNE de Paddy Breathnach et UN MARIAGE TROP PARFAIT d’Adam Shankman. Il a été depuis celui de MINDHUNTERS de Renny Harlin, UNE AFFAIRE DE CŒUR de Peter Howitt, et SI SEULEMENT de Gil Junger.

Avant de rejoindre Intermedia, il a fondé et dirigé Pacifica Film Development, Inc., société de financement qui, avec le soutien du fonds de production allemand IMF, a produit des films comme NURSE BETTY de Neil LaBute, EN TOUTE COMPLICITE de Marek Kanievska et THE CROW : SALVATION de Bharat Nalluri. Pacifica a ensuite fusionné en 2000 avec la société de vente internationale Intermedia pour former IM Internationalmedia AG, une société cotée en bourse.

Entre 1984 et 1989, Moritz Borman a produit des films comme SOUS LE VOLCAN de John Huston, qui a remporté le Prix Spécial du Jury au Festival de Cannes et deux citations à l’Oscar, LE BATEAU PHARE de Jerzy Skolimowski, VOYAGEURS SANS PERMIS d’Andrei Konchalovsky, Premier Prix du Festival de San Sebastian, SEVEN MINUTES, avec Brian Dennehy et Klaus Maria Brandauer, élu Film de l’Année au London Film Festival.

Il a débuté à la télévision allemande dans les années 70 comme producteur et réalisateur avant de devenir membre de l’American Film Institute à Los Angeles en 1977. Il a ensuite travaillé pour différentes chaînes de télévision européennes et pour de grandes agences internationales de publicité.

JEFFREY SILVER

Producteur

A travers sa société de production, Biscayne Pictures, et son association avec Outlaw Productions, Jeffrey Silver a produit un grand nombre de longs métrages. Il produit actuellement la suite du film pionnier TRON, TRON 2.0, réalisée par Joseph Kosinski et interprétée par Jeff Bridges. Prévu pour une sortie en 2010, le film sera tourné et sortira en 3D. Jeffrey Silver a récemment produit l’épopée guerrière de Zack Snyder 300, d’après le roman graphique de Frank Miller. Le film a rapporté plus de 450 millions de dollars dans le monde.

Outlaw Productions a récemment sorti la comédie sportive JEUX DE DUPES, de et avec George Clooney, et le thriller d’espionnage AGENT DOUBLE réalisé par Billy Ray et interprété par Chris Cooper, Ryan Phillippe et Laura Linney. Outlaw travaille actuellement sur le développement de la saga THE LOST BOYS OF THE SUDAN, d’après le roman de Dave Eggers « What is the What ».

Biscayne Pictures a produit le remake du film ASSAUT SUR LE CENTRAL 13 de Jean-François Richet, avec Ethan Hawke et Laurence Fishburne. Parmi les projets en développement figure un film d’amour se déroulant en pleine guerre froide, SADNESS AT LEAVING.

Au cours de sa carrière, Jeffrey Silver a produit une trentaine de films, indépendants ou de studio. Le premier film produit par Outlaw, SEXE, MENSONGES ET VIDEO de Steven Soderbergh, a remporté la Palme d’Or à Cannes. Ont été produits depuis PANIQUE CHEZ LES CRANDELL de Stephen Herek, INDIAN SUMMER de Mike Binder, DON JUAN DE MARCO de Jeremy Leven, SUPER NOEL de John Pasquin ainsi que HYPER NOEL et SUPER NOEL MEGA GIVRE, SUPER NOEL 3 de Michael Lembeck. Il a produit en 2001 TRAINING DAY d’Antoine Fuqua, pour lequel Denzel Washington a remporté l’Oscar du meilleur acteur et Ethan Hawke a été nommé à l’Oscar et au Screen Actors Guild Award. Par la suite, il a produit ADDICTED TO LOVE de Griffin Dunne, avec Meg Ryan et Matthew Broderick, CROSSING THE BRIDGE de Mike Binder, PROFESSION PROFILER de Renny Harlin et NATIONAL SECURITY de Dennis Dugan.

En tant que producteur du pilote et des deux premières saisons de la série « Les Années coup de cœur », Jeffrey Silver a remporté l’Emmy Award de la meilleure série de comédie.

Ayant grandi à Miami, Jeffrey Silver est diplômé en théâtre de la Brandeis University du Massachusetts et a entamé sa carrière à New York comme assistant du célèbre producteur et réalisateur Otto Preminger avant de s’établir à Los Angeles.

En 1999, il a cofondé FilmAid, un organisme à but non lucratif qui projette des films dans des camps de réfugiés et éveille la conscience mondiale quant à la crise des réfugiés. FilmAid a monté des centaines de films à plus d’un million de réfugiés grâce à des cinémas d’extérieur mobiles, en Macédoine, en Afghanistan, en Tanzanie et au Kenya.

VICTOR KUBICEK

Producteur

Victor Kubicek est coprésident-directeur général de The Halcyon Company et coprésident de Halcyon Games, avec son associé Derek Anderson. Les deux hommes supervisent tous les aspects du développement des projets, de la production, de l’acquisition et de la gestion des propriétés intellectuelles avec pour objectif de développer ces propriétés pour un vaste éventail de plates-formes média.

Chez Halcyon, Victor Kubicek a été producteur exécutif et producteur du long métrage COOK OFF ! de Guy Shalem, qui a remporté l’HBO Aspen Comedy Award de la meilleure interprétation comique en 2007.

Avant de rejoindre The Halcyon Company, Victor Kubicek a été scénariste pour la télévision et le cinéma indépendant. Il a créé et écrit « Ivy », une dramatique qui est en cours de développement.

Victor Kubicek est diplômé de Columbia University et soutient le Pen American Centre et New Yorkers for Children. Il a cofondé la Halcyon/Pen Scholarship, un programme qui offre un encadrement éducatif et un soutien financier à des collégiens de faibles ressources à New York, et il a confondé l’Edmont Society.

DEREK ANDERSON

Producteur

Derek Anderson est le coprésident-directeur général de The Halcyon Company et le coprésident de Halcyon Games, avec son associé Victor Kubicek. Il est connu pour être un expert en marketing et en analyse des tendances du marché, en consommation et en communications. Avec Kubicek, il supervise tous les aspects du développement des projets, de la production, de l’acquisition et de la gestion des propriétés intellectuelles avec pour objectif de développer ces propriétés pour un vaste éventail de plates-formes média.

Derek Anderson est le créateur ou le responsable marketing de certaines des marques les plus réputées. Avant la création d’Halcyon, il a été le propriétaire de In the Mix, une firme de marketing et de publicité très connue. Il a aussi été le propriétaire d’Epiphany, une agence de marketing et de communication. Chez In the Mix et Epiphany, il a dirigé les campagnes stratégiques de grandes marques de luxe et de marques célèbres comme LVMH, Alexander McQueen, Guerlain, Condé Nast, Unilever, Playboy Enterprises, Diesel, Mac Cosmetics, Aveda, Dove, Michele Weston. Il a aussi lancé le magazine Mode.

Il a également été l’artisan du repositionnement de marques comme BCBG Max Azria. Il a développé des techniques marketing innovantes et des solutions de communication pour des alcools comme Absolut, Tanqueray et Johnny Walker. Plus récemment, il a conçu et mis en application la campagne Adult Entertainment pour Svedka Vodka, qui a augmenté le chiffre d’affaires de la marque de 65 %, la catapultant en tête de la croissance des ventes pour une vodka aux Etats-Unis.

Derek Anderson a également travaillé dans l’édition avec les magazines Details et Buzz. Il a assuré le développement créatif d’un nouveau concept de vente directe au consommateur pour Unilever qui a conduit à la création de la joint-venture Unilever-iVillage.

Derek Anderson soutient plusieurs organismes philanthropiques comme le Pen American Centre, et il est membre fondateur de l’Edmont Society. Il a créé la Halcyon/Pen Scholarship, un programme qui offre un encadrement éducatif et un soutien financier à des collégiens de faibles ressources à New York. Il soutient aussi depuis longtemps amfAR et New Yorkers for Children.

PETER D. GRAVES

Producteur exécutif

Peter D. Graves est actuellement producteur exécutif de la nouvelle comédie d’aventure animée PLANET 51 et du thriller DEAD OF NIGHT de Kevin Munroe, avec Brandon Routh. Il a été producteur exécutif du film d’Oliver Stone W. – L’IMPROBABLE PRESIDENT. Il compte plus de vingt ans d’expérience dans le cinéma, dont quatre comme président du marketing de PolyGram Films, de 1996 à 2000.

Peter D. Graves s’est occupé des campagnes nationales ou internationales de plus de 250 films représentant plus de 4 milliards de dollars au box-office mondial. Au cours des six dernières années, il a été consultant marketing exécutif sur BRAQUAGE A L’ANGLAISE de Roger Donaldson, LES INSURGES d’Edward Zwick, LES PRODUCTEURS de Susan Stroman, TERMINATOR 3 : LE SOULEVEMENT DES MACHINES de Jonathan Mostow, mais aussi sur RESIDENT EVIL, LOVE ACTUALLY, EN PLEINE TEMPETE, J’ADORE HUCKABEES, K-19 : LE PIEGE DES PROFONDEURS, DOCTEUR KINSEY, ALEXANDRE, THE SCORE, STALINGRAD, CROSSROADS, AMERICAN PARTY - VAN WILDER RELATIONS PUBLIQUES, NURSE BETTY et UN MARIAGE TROP PARFAIT. Il a travaillé dernièrement sur THE MESSENGER.

Avant d’occuper son poste chez PolyGram, il a été conseiller marketing pour différents studios sur des films comme BRAVEHEART, 4 MARIAGES ET UN ENTERREMENT, FARGO, FRENCH KISS, MAVERICK, WHEN WE WERE KINGS, NELL, STAR TREK VI : TERRE INCONNUE, L’HOMME SANS VISAGE, USUAL SUSPECTS, FOREVER YOUNG ; PRISCILLA, FOLLE DU DESERT ; SLEEPERS, PROFESSEUR HOLLAND, LA DERNIERE MARCHE, CANDYMAN, L’OMBRE ET LA PROIE, A ARMES EGALES, SAILOR ET LULA et HAMLET de Franco Zeffirelli.

Peter D. Graves a été vice-président de MGM/UA et directeur exécutif de Warner Communications. Il a fait ses études au Dartmouth College et est membre de l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences.

DAN LIN

Producteur exécutif

Dan Lin est le président-directeur général de Lin Pictures, société qui a un contrat d’exclusivité avec Warner Bros., chez qui elle a ses locaux, et avec New Line Cinema. Dan Lin produit actuellement trois films, SHERLOCK HOLMES, réalisé par Guy Ritchie, avec Robert Downey Jr., THE INVENTION OF LYING de Ricky Gervais et Matthew Robinson, avec Ricky Gervais et Jennifer Garner, et THE BOX de Richard Kelly, avec Cameron Diaz. Il a aussi été producteur exécutif de la comédie familiale de Robert Rodriguez SHORTS, qui sortira l’été prochain.

Dan Lin a plusieurs autres projets en développement, dont JUSTICE LEAGUE, TOMB RAIDER, JOHNNY QUEST et THE KARMA COALITION.

Avant de créer Lin Pictures en janvier 2008, Dan Lin a été vice-président senior de la production chez Warner Bros. Pictures de 1999 à 2007, supervisant le développement et la production de films comme LES INFILTRES de Martin Scorsese, 10 000 de Roland Emmerich, AVIATOR de Martin Scorsese, TMNT, LES TORTUES NINJA de Kevin Munroe, INVASION d’Oliver Hirschbiegel, ENFANTS NON ACCOMPAGNES de Paul Feig, ALEXANDRE d’Oliver Stone, SCOOBY DOO 2 : LES MONSTRES SE DECHAINENT de Raja Gosnell et TORQUE, LA ROUTE S’ENFLAMME de Joseph Kahn.

En septembre 2008, il a été élu parmi les « 10 producteurs à suivre » par Variety. Il a figuré sur la « Next Generation List » du Hollywood Reporter en 2005.

Il a étudié à la Wharton School de l’University of Pennsylvania et a ensuite obtenu une maîtrise de la Harvard Business School en 1999.

JEANNE ALLGOOD

Productrice exécutive

Jeanne Allgood produit actuellement le documentaire FANTASYLAND, réalisé par le documentariste couronné Stephen Palgon. En 2005, elle est entrée dans la société de production de McG, Wonderland Sound and Vision, comme vice-présidente exécutive de la production. Elle a depuis été productrice exécutive du film dramatique de McG WE ARE MARSHALL, avec Matthew McConaughey, Matthew Fox, David Strathairn, Ian McShane et Anthony Mackie.

Auparavant, elle a été chargée de production chez DreamWorks. Elle a supervisé des films comme RED EYE, SOUS HAUTE PRESSION de Wes Craven, avec Rachel McAdams et Cillian Murphy, SHE’S THE MAN d’Andy Fickman avec Amanda Bynes et Channing Tatum, DREAMER avec Dakota Fanning et Kurt Russell, et THE PRIZE WINNER OF DEFIANCE, OHIO de Jane Anderson, avec Julianne Moore.

Elle a travaillé quatre ans durant chez Cathry Konrad et James Mangold, dans leur société de production. Elle a supervisé alors IDENTITY et KATE & LEOPOLD de James Mangold, ALLUMEUSES et LIFT, un film indépendant avec Kerry Washington.

JOEL B. MICHAELS

Producteur exécutif

Joel B. Michaels produit des films depuis plus de trente ans. Il a d’abord été comédien : il a été membre du Stratford Shakespeare Festival Theatre de l’Ontario, au Canada, et a tenu différents rôles pour la télévision canadienne et britannique.

Il s’est tourné vers la production en 1970 et a commencé à collaborer avec Mario Kassar et Andy Vajna au début des années 80, sur la production de L’ARGENT DE LA BANQUE de Daryl Duke, avec Elliot Gould, Christopher Plummer et Susannah York, L’ENFANT DU DIABLE de Peter Medak, avec George C. Scott, UN FILS POUR L’ETE de Bob Clark, avec Jack Lemmon, cité à l’Oscar du meilleur acteur, et L’HOMME DE PRAGUE de Charles Jarrott, avec John Savage, Martha Keller et Christopher Plummer.

De 1986 à 1990, il a été président de la production et de la distribution chez Cineplex Odeon Films, où il a initié la production de films comme TALK RADIO d’Oliver Stone, MADAME SOUSATZKA de John Schlesinger, LES ARNAQUEURS de Stephen Frears, produit par Martin Scorsese et nommé à quatre Oscars, interprété par Anjelica Huston, Annette Bening et John Cusack, LA MENAGERIE DE VERRE de Paul Newman, avec Joanne Woodward et John Malkovich, ou MR AND MRS BRIDGE de James Ivory, pour lequel Joanne Woodward a été nommée à l’Oscar de la meilleure actrice, ainsi que LA DERNIERE TENTATION DU CHRIST de Martin Scorsese.

Joel B. Michaels a rejoint ensuite Mario Kassar chez Carolco Pictures, où il a produit entre 1990 et 1996 des films comme LOLITA d’Adrian Lyne, L’ILE AUX PIRATES de Renny Harlin, LE DERNIER CHEYENNE de Tab Murphy, et STARGATE, LA PORTE DES ETOILES et UNIVERSAL SOLDIER de Roland Emmerich.

En 1996, Joel B. Michaels est devenu président de MK Productions et a dirigé la société de production de Mario Kassar chez Paramount Pictures jusqu’en 1998, date à laquelle il a rejoint C2 Pictures.

Parmi les nombreux autres films qu’il a produits au cours de sa carrière figurent 3 DE CŒUR de Yorek Bogayevicz, SANS ISSUE de Harley Cokliss, THE PHILADELPHIA EXPERIMENT de Stewart Raffill et LOSIN’ IT de Curtis Hanson.

En 2003, Joel B. Michaels a fait équipe avec Mario Kassar et Andrew Vajna pour produire TERMINATOR 3 : LE SOULEVEMENT DES MACHINES de Jonathan Mostow, avec Arnold Schwarzenegger, Nick Stahl, Kristanna Loken et Claire Danes. Le film a rapporté plus de 418 millions de dollars dans le monde.

Il a produit par la suite THE GOSPEL OF JOHN de Philip Saville et HALF LIGHT de Craig Rosenberg, avec Demi Moore. Plus récemment, il a produit BASIC INSTINCT 2 de Michael Caton-Jones, avec Sharon Stone et David Morrissey.

MARIO F. KASSAR

Producteur exécutif

Mario F. Kassar a lié son nom à certains des plus grands succès cinématographiques de ces dernières années. Il a produit deux des précédents TERMINATOR : il était producteur de TERMINATOR 2 : LE JUGEMENT DERNIER et producteur exécutif de TERMINATOR 3 : LE SOULEVEMENT DES MACHINES.

Connu pour ses innovations en matière de production, financement et distribution cinéma, il a été le producteur exécutif de films comme la série des RAMBO, BASIC INSTINCT, TOTAL RECALL, CLIFFHANGER et STARGATE, LA PORTE DES ETOILES.

En 1976, Mario Kassar fonde avec Andrew Vajna la société Carolco, qui deviendra l’un des fers de lance de la production indépendante. En 1981, ils produisent RAMBO de Ted Kotcheff. RAMBO 2, réalisé par George Pan Cosmatos en 1985, connaîtra un succès encore plus important.

Par la suite, Mario Kassar assure avec Vajna la production exécutive de RAMBO 3 de Peter MacDonald, ANGEL HEART d’Alan Parker, et JOHNNY BELLE-GUEULE de Walter Hill. Ils occuperont les mêmes fonctions sur MUSIC BOX de Costa-Gavras, qui vaut une citation à l’Oscar à Jessica Lange, AUX SOURCES DU NIL de Bob Rafelson, TOTAL RECALL de Paul Verhoeven, qui obtient l’Oscar des effets spéciaux visuels, AIR AMERICA de Roger Spottiswoode, LE SEUL TÉMOIN de Peter Hyams ou encore L’ÉCHELLE DE JACOB d’Adrian Lyne.

En 1989, Mario Kassar rachète les parts de Vajna et devient l’unique président de Carolco. Il est alors le producteur exécutif de films comme RAMBLING ROSE de Martha Coolidge, LES DOORS d’Oliver Stone, LOS ANGELES STORY de Mick Jackson, TERMINATOR 2 : LE JUGEMENT DERNIER de James Cameron, qui obtient quatre Oscars, BASIC INSTINCT de Paul Verhoeven, cité à deux Oscars, UNIVERSAL SOLDIER de Roland Emmerich et CLIFFHANGER de Renny Harlin, cité lui aussi à deux Oscars. Kassar a également produit CHAPLIN en collaboration avec Sir Richard Attenborough. Le film a remporté trois citations à l’Oscar, dont une pour Robert Downey, Jr. au titre de meilleur acteur, ainsi que trois nominations aux Golden Globes.

Depuis, Mario Kassar a été le producteur exécutif du film de science-fiction de Roland Emmerich STARGATE, LA PORTE DES ETOILES, élu meilleur film de Science-fiction par l’Academy of Science-Fiction, Horror and Fantasy, celui de SHOWGIRLS de Paul Verhoeven et de L’ÎLE AUX PIRATES de Renny Harlin, ainsi que du remake de LOLITA par Adrian Lyne, avec Jeremy Irons, Melanie Griffith, Frank Langella et Dominique Swain.

Après avoir conclu un accord pour développer et produire des longs métrages pour Paramount Pictures, Mario Kassar a retrouvé en 1998 son ancien associé, Andrew Vajna, pour créer C2 Pictures. Ils ont notamment produit ESPION ET DEMI de Betty Thomas, avec Eddie Murphy et Owen Wilson, puis TERMINATOR 3 : LE SOULEVEMENT DES MACHINES de Jonathan Mostow, avec Arnold Schwarzenegger, Nick Stahl, Kristanna Loken et Claire Danes, qui a rapporté plus de 418 millions de dollars au box-office mondial.

Mario Kassar produit actuellement le thriller d’horreur indépendant NEGATIVE SPACE, un film historique intituté THE WALL sur la découverte de la Grande Muraille de Chine par les centurions de l’Empire romain, un remake du film culte japonais de Takashi Miike AUDITION, un remake du chef-d’œuvre du cinéma muet de Fritz Lang, METROPOLIS, en collaboration avec le producteur Thomas Schühly, et un film sur Saladin, sur lequel il retrouvera Paul Verhoeven.

Il est actuellement producteur exécutif de la série télévisée « Terminator : The Sarah Connor Chronicles ».

ANDREW G. VAJNA

Producteur exécutif

Andrew Vajna a récemment produit le drame historique et sportif CHILDREN OF GLORY de Krisztina Goda. Il est actuellement producteur exécutif de la série télévisée « Terminator : The Sarah Connor Chronicles ».

Expert en financement, développement et marketing cinéma au niveau international, Andrew Vajna a débuté dans l’industrie cinématographique en achetant des salles en Asie. Il a fondé Panasia Films Limited à Hong Kong, une société opérant dans la distribution, l’acquisition et la représentation de films.

Après avoir négocié la vente de Panasia à Golden Harvest Company, la société de Raymond Chow, en 1976, Andrew Vajna fonde avec Mario Kassar Carolco, société spécialisée dans la vente, le financement et la distribution de films dans le monde entier. En moins de quatre ans, Carolco devient l’une des trois premières sociétés de ventes internationales de films.

En 1982, Andrew Vajna, fondateur puis président de l’American Film Marketing Association, fait ses débuts de producteur en association avec Mario Kassar sur RAMBO de Ted Kotcheff. Le succès du film propulse Carolco au premier rang des sociétés de production indépendantes. Vajna et Kassar connaissent une nouvelle réussite avec RAMBO 2 de George Pan Cosmatos en 1985. Les deux hommes assureront par la suite la production exécutive de ANGEL HEART d’Alan Parker, RAMBO 3 de Peter MacDonald, JOHNNY BELLE GUEULE de Walter Hill, MUSIC BOX de Costa-Gavras, AUX SOURCES DU NIL de Bob Rafelson, TOTAL RECALL de Paul Verhoeven, AIR AMERICA de Roger Spottiswoode, LE SEUL TEMOIN de Peter Hyams ou L’ECHELLE DE JACOB d’Adrian Lyne.

En décembre 1989, Andrew Vajna a revendu ses parts dans Carolco et a fondé Cinergi Productions, Inc., société de financement, de production et de distribution de films. La première production de Cinergi a été MEDECINE MAN de John McTiernan, avec Sean Connery, suivie de TOMBSTONE de George Pan Cosmatos, avec Kurt Russell et Val Kilmer, puis OPERATION SHAKESPEARE de Penny Marshall, avec Danny DeVito, COLOR OF NIGHT de Richard Rush, avec Bruce Willis et Jane March, UNE JOURNEE EN ENFER de John McTiernan, avec Bruce Willis, Jeremy Irons et Samuel Jackson, JUDGE DREDD de Danny Cannon, avec Sylvester Stallone, LES AMANTS DU NOUVEAU MONDE de Roland Joffé, avec Demi Moore, Gary Oldman et Robert Duvall, NIXON d’Oliver Stone, avec Anthony Hopkins, qui a été cité à quatre Oscars, et EVITA d’Alan Parker, avec Madonna et Antonio Banderas, Golden Globe du meilleur film 1996.

En 1998, Andrew Vajna a fait de Cinergi une société privée en rachetant les actions publiques. Il s’est ensuite associé de nouveau avec son ancien partenaire Mario Kassar au sein de C2 Pictures. Ils ont produit en 2002 ESPION ET DEMI de Betty Thomas, avec Eddie Murphy et Owen Wilson, puis en 2003 TERMINATOR 3 : LE SOULEVEMENT DES MACHINES de Jonathan Mostow, avec Arnold Schwarzenegger, Nick Stahl, Kristanna Loken et Claire Danes. Le film a rapporté plus de 418 millions de dollars au box-office international.

SHANE HURLBUT

Directeur de la photographie

Shane Hurlbut retrouve McG après avoir éclairé WE ARE MARSHALL, son film dramatique de 2006 avec Matthew McConaughey, Matthew Fox, David Strathairn et Ian McShane. Il a travaillé au cours de sa carrière sur un certain nombre de films sportifs, dont récemment SEMI-PRO, la comédie de Kent Alterman avec Will Ferrell.

Shane Hurlbut est né dans une ferme à Aurora, dans l’Etat de New York. Après avoir obtenu son diplôme de l’Emerson College, il débute sur les plateaux comme électricien sur des spots publicitaires et des clips, auprès de directeurs de la photo comme Daniel Pearl et Joseph Yacoe. En 1995, il éclaire des clips pour les Rolling Stones, Nirvana et les Smashing Pumpkins. Il se forge une solide réputation dans la publicité, puis commence à travailler sur des longs métrages en 1998.

Le premier sera le biopic de HBO « The Rat Pack », réalisé par Rob Cohen et interprété par Ray Liotta, Joe Mantegna et Don Cheadle, et Hurlbut reçoit l’ASC Award de la meilleure photo. Il a été le plus jeune directeur de la photographie à avoir reçu cette nomination pour un premier film.

Il fait ensuite équipe avec Charles Stone III sur MR 3000, un film se déroulant dans le monde du base-ball. Passionné de sport, Shane Hurlbut éclairera par la suite de nombreux films sportifs. Après MR 3000, il éclaire pour Bill Paxton UN PARCOURS DE LEGENDE, l’histoire vraie d’un caddie, joué par Shia LaBeouf, qui s’est qualifié pour l’US Open de 1913 et l’a remporté. Il a travaillé ensuite sur WE ARE MARSHALL de McG.

Shane Hurlbut a éclairé également plusieurs films dramatiques, à commencer par THE SKULLS : SOCIETE SECRETE de Rob Cohen, puis SEXY/CRAZY de John Stockwell, avec Kirsent Dunst et Jay Hernandez. Il retrouve ensuite Charles Stone III sur DRUMLINE, film sur un concours de fanfares dans le Sud des Etats-Unis, puis en 2002, éclaire 11:14, écrit et réalisé par Greg Marcks, avec Hillary Swank, Barbara Hershey et Patrick Swayze.

Avec la même énergie qu’il met dans les films sportifs, il éclaire des films d’action comme BLEU D’ENFER, sa seconde collaboration avec John Stockwell après SEXY/CRAZY. Le film se passe en grande majorité sous l’eau et est interprété par Jessica Alba, Paul Walker, Scott Caan et Ashley Scott. A l’été 2005, il tourne un thriller de Vondie Curtis Hall, WAIST DEEP, avec Tyrese Gibson.

Il a depuis éclairé SWING VOTE avec Kevin Costner, réalisé par Joshua Stern et produit par Him Wilson. Costner y a pour partenaires Kelsey Grammer, Dennis Hopper, Nathan Lane, Stanley Tucci et Paul Patton.

MARTIN LAING

Chef décorateur

Cela fait près de 25 ans que Martin Laing travaille dans la décoration pour le cinéma. Il a passé les huit premières années de sa carrière en Angleterre avant de partir s’installer à Los Angeles en 1993. En 2002, il est passé chef décorateur, et a créé notamment les décors des FANTOMES DU TITANIC et d’AVATAR pour James Cameron. Il retrouvera ensuite James Cameron sur BATTLE ANGEL.

Il a dernièrement créé les décors du film fantastique de Gil Kenan LA CITE DE L’OMBRE, avec Bill Murray, pour lequel il a obtenu le Hamilton Behind the Camera Award 2008. Il tourne actuellement en Angleterre le film d’action fantastique de Louis Leterrier CLASH OF THE TITANS, qui sortira en 2010.

Il a travaillé en tant que directeur artistique pour des réalisateurs comme James Cameron sur TRUE LIES et TITANIC, Danny Cannon sur JUDGE DREDD, Neil Jordan sur PREMONITIONS, Jan De Bont sur HANTISE, Michael Bay sur PEARL HARBOR. Il a obtenu le Prix Excellence in Art Direction pour son travail sur TITANIC.

Parmi les films aux décors desquels il a participé figurent MINORITY REPORT et ARRETE-MOI SI TU PEUX de Steven Spielberg, ainsi que BATMAN de Tim Burton et L’HISTOIRE SANS FIN 2 de George Miller.

MICHAEL WILKINSON

Chef costumier

Michael Wilkinson a dernièrement créé les costumes de WATCHMEN, LES GARDIENS, le nouveau thriller de science-fiction de Zack Snyder. Il avait déjà travaillé avec Snyder sur 300 en 2007, pour lequel il avait été nommé au Costume Designers Guild Award et au Saturn Award. Il a obtenu sa première nomination au CDG Award pour le film choral BABEL d’Alejandro González Iñárritu. On verra prochainement son travail sur les écrans dans JONAH HEX de Jimmy Hayward, qui se déroule pendant la Guerre de Sécession, et dans le thriller futuriste TRON 2.0 de Joseph Kosinski.

On lui doit par ailleurs les costumes de DETENTION SECRETE de Gavin Hood, avec Jake Gyllenhaal, Reese Witherspoon, Alan Arkin et Peter Sarsgaard, LE JOURNAL D’UNE BABY-SITTER de Shari Springer Berman et Robert Pulcini, FRIENDS WITH MONEY de Nicole Holofcener et auparavant de DARK WATER de Walter Salles, avec Jennifer Connelly et John C. Reilly, et SKY HIGH de Mike Mitchell.

Il a été pour la première fois chef costumier en 1997 sur TRUE LOVE AND CHAOS de Stavros Kazantzidis et a créé par la suite les costumes de LOOKING FOR ALIBRANDI de Kate Woods, PARTY MONSTER de Fenton Bailey et Randy Barbato, AMERICAN SPLENDOR de Shari Springer Berman et Robert Pulcini, MILWAUKEE, MINNESOTA d’Allan Mindel, GARDEN STATE, écrit et réalisé par Zach Braff et IMAGINARY HEROES de Dan Harris.

Il a été assistant à la création des costumes sur MATRIX des frères Wachowski et MOULIN ROUGE de Baz Luhrmann, ainsi que sur PASSION de Peter Duncan, MARY de Kay Pavlou et GOOD FRUIT.

Il a été couronné pour ses créations au théâtre, notamment pour la Sydney Theater Company, l’Opera Australia, l’Australian Dance Theater et l’Ensemble Theater. Il a aussi travaillé aux Etats-Unis sur « Steel City » au Radio Music Hall.

Il travaille également pour des événements spéciaux comme il l’a fait fait pour les cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques de Sydney en 2000. Il a créé à cette occasion les costumes de Elle McPherson, Kylie Minogue, Savage Garden et la tenue argentée de la porteuse de la torche, Cathy Freeman.

Michael Wilkinson est diplômé du National Institute of the Dramatic Arts de Sydney, en Australie. Il a également étudié l’architecture à l’University of Sydney.

CONRAD BUFF

Chef monteur

Lauréat de l’Oscar et de l’American Cinema Editors Award en tant que comonteur de TITANIC de James Cameron, Conrad Buff a également été cité à l’ACE Award et à l’AMPAS pour un autre film de Cameron, TERMINATOR 2 : LE JUGEMENT DERNIER. Il a aussi collaboré avec le réalisateur sur TRUE LIES, LE CAMELEON – pour lequel il a été cité à l’ACE comme comonteur, et ABYSS. Il a remporté le Golden Satellite Award pour TITANIC et a été nommé au BAFTA Award.

Parmi ses films les plus récents figurent PHENOMENES de M. Night Shyamalan, avec Mark Wahlberg, SERAPHIM FALLS de David Von Ancken et SHOOTER, TIREUR D’ELITE d’Antoine Fuqua. Collaborateur régulier d’Antoine Fuqua, il avait monté précédemment TRAINING DAY, LES LARMES DU SOLEIL, avec Bruce Willis et Monica Bellucci, et LE ROI ARTHUR.

Egalement collaborateur régulier de Roger Donaldson, il a été le monteur de TREIZE JOURS, pour lequel il a remporté le Golden Satellite Award, et le comonteur du PIC DE DANTE. Il aussi monté GUET-APENS et LA MUTANTE.

Il a travaillé au montage de A DOUBLE TRANCHANT de Richard Marquand, LA PISTE DU TUEUR de Jeb Stuart, JENNIFER 8 de Bruce Robinson, LE DERNIER SAMARITAIN de Tony Scott, SIDEOUT de Peter Israelson, SHORT CIRCUIT 2 de Kenneth Johnson, LA FOLLE HISTOIRE DE L’ESPACE de Mel Brooks et SOLAR BABIES d’Alan Johnson. Parmi les films dont il a signé le montage figurent aussi MYSTERY MEN de Kinka Usher et ARLINGTON ROAD de Mark Pellington.

Il a monté depuis ANTWONE FISHER, premier film de Denzel Washington comme réalisateur, BAD TIMES de David Ayer et REUSSIR OU MOURIR de Jim Sheridan.

Conrad Buff a fait ses premières armes dans le montage d’effets spéciaux sur des films comme 2010, S.O.S. FANTOMES, POLTERGEIST, E.T., LES AVENTURIERS DE L’ARCHE PERDUE, STAR WARS EPISODE V : L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE, et BATTLESTAR GALACTICA. Il a été assistant monteur sur LE RETOUR DU JEDI.

DANNY ELFMAN

Compositeur

Danny Elfman est l’un des compositeurs les plus originaux du cinéma contemporain. Il est aussi bien connu pour avoir écrit la musique de la célèbre série animée « Les Simpson » et celle de « Desperate Housewives », pour laquelle il a reçu un Emmy Award.

Il a reçu cette année sa quatrième nomination à l’Oscar pour la musique de HARVEY MILK de Gus Van Sant, avec Sean Penn. Il avait été précédemment cité à l’Oscar de la meilleure musique en 2004 pour BIG FISH de Tim Burton, et en 1998, avait reçu une double nomination pour MEN IN BLACK de Barry Sonnenfeld et WILL HUNTING de Gus Van Sant. Il a été nommé à huit reprises aux Grammy Awards. Il est notamment connu pour être le compositeur attitré de Tim Burton, pour qui il a composé la musique de 13 films.

Il fait sa première expérience de la composition musicale et du métier d’acteur avec une compagnie théâtrale française, le Grand Magic Circus, à 18 ans. L’année suivante, il joue avec son frère Richard du théâtre musical de rue en Californie. Il travaille ensuite dans un « cabaret musical surréaliste » pendant six ans et en profite pour explorer différents genres musicaux.

Danny Elfman se fait connaître par la suite avec le groupe de rock new wave Oingo Boingo, avec qui il composera et jouera pendant 17 ans, notamment « Weird Science » et « Dead Man’s Party ». Sa première musique pour un film, PEE-WEE BIG ADVENTURE en 1985, marquait le début de sa collaboration longue et fructueuse avec Tim Burton, qui a donné naissance à des films comme BEETLEJUICE, BATMAN - qui lui a valu le Grammy Award 1990 de la meilleure composition instrumentale et une citation pour la meilleure musique originale -, EDWARD AUX MAINS D’ARGENT, BATMAN LE DÉFI, ou MARS ATTACKS ! En 1993, il a collaboré avec Burton et écrit les paroles et composé la musique de dix chansons de L’ÉTRANGE NOËL DE M. JACK, a également contribué à l’histoire et au scénario, et a prêté sa voix pour les chansons du personnage principal, Jack. La musique originale du film a été nommée au Grammy Award. Il a retrouvé depuis Tim Burton pour SLEEPY HOLLOW, LA LEGENDE DU CAVALIER SANS TETE ; LA PLANETE DES SINGES, BIG FISH, CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE et LES NOCES FUNEBRES.

Au cours de sa carrière, Danny Elfman a signé les partitions d’une longue liste comptant plus d’une soixantaine de longs métrages dont MIDNIGHT RUN de Martin Brest, DICK TRACY de et avec Warren Beatty, SOMMERSBY de Jon Amiel.

A la fin des années 90, Danny Elfman a composé les musiques de films aussi divers que l’adaptation du livre pour enfants BLACK BEAUTY de Caroline Thompson, DOLORES CLAIBORNE de Taylor Hackford, d’après Stephen King, MESURE D’URGENCE de Michael Apted, FANTÔMES CONTRE FANTÔMES de Peter Jackson, MISSION IMPOSSIBLE de Brian De Palma, DEAD PRESIDENTS de Albert et Allen Hughes, PRÊTE À TOUT de Gus Van Sant. Il a adapté la célèbre musique de Bernard Herrmann pour le remake de PSYCHO, également de Gus Van Sant. Il a depuis signé les partitions de PREJUDICE de Steven Zaillian, MA MERE, MOI ET MA MERE de Wayne Wang, L’ECHANGE de Taylor Hackford, FAMILY MAN de Brett Ratner, MEN IN BLACK 2 de Barry Sonnenfeld.

Il a composé la musique de plusieurs films de Sam Raimi : les trois SPIDER-MAN, UN PLAN SIMPLE, DARKMAN, et la musique additionnelle de L’ARMEE DES TENEBRES.

Il a depuis écrit et produit la musique de la comédie musicale oscarisée CHICAGO de Rob Marshall, de DRAGON ROUGE de Brett Ratner, HULK de Ang Lee, SUPER NACHO de Jared Hess, LE PETIT MONDE DE CHARLOTTE de Gary Winick. On lui doit dernièrement la musique de BIENVENUE CHEZ LES ROBINSON, film d’animation de Stephen Anderson, du ROYAUME de Peter Berg, du documentaire STANDARD OPERATING PROCEDURE d’Errol Morris, de WANTED : CHOISIS TON DESTIN de Timur Bekmambetov et de HELLBOY 2, LES LEGIONS D’OR MAUDITES de Guillermo del Toro.

Il travaille à présent sur la comédie d’Ang Lee TAKING WOODSTOCK et sur le thriller horrifique de Joe Johnston THE WOLFMAN.

Sa première composition pour un ballet, « Rabbit and Rogue », commandée par l’American Ballet Theatre, a connu sa première mondiale au Metropolitan Opera House du Lincoln Center à New York en juin 2008. La chorégraphie était signée Twyla Tharp.

CHARLES GIBSON

Superviseur des effets visuels

et réalisateur de la 2e équipe

Pionnier des effets visuels, Charles Gibson est l’un des fondateurs du plus grand studio d’effets visuels de Los Angeles, Rhythm & Hues. Lauréat de deux Oscars des meilleurs effets visuels, il a remporté le premier en 1995 pour les effets visuels révolutionnaires de BABE, LE COCHON DEVENU BERGER de Chris Noonan, pour lesquels il a aussi été nommé au BAFTA Award, et le deuxième en 2006 avec ses collègues John Knoll, Hal Hickel et Allen Hall, pour PIRATES DES CARAIBES : LE SECRET DU COFFRE MAUDIT, pour lequel il a aussi obtenu le BAFTA Award, le Visual Effects Society Award, et le Saturn Award.

Charles Gibson a aussi été nommé à l’Oscar, au BAFTA Award et au Saturn Award en 2003 pour les effets de PIRATES DES CARAIBES : LA MALEDICTION DU BLACK PEARL. Pour le plus récent film de la franchise, PIRATES DES CARAIBES : JUSQU’AU BOUT DU MONDE, il a été à nouveau cité à l’Oscar, au BAFTA Award et au Saturn Award. Gibson est un collaborateur de longue date du réalisateur Gore Verbinski, avec qui il a travaillé également sur LA SOURIS, LE CERCLE – THE RING, et THE WEATHER MAN.

Il a également été superviseur des effets visuels auprès de réalisateurs comme Steven Spielberg sur LE TERMINAL, Robert Altman sur DOCTEUR ET LES FEMMES, Frank Darabont sur THE MAJESTIC et LA LIGNE VERTE, Barbet Schroeder sur CALCULS MEURTRIERS et Rob Reiner sur UNE VIE A DEUX.

JOHN ROSENGRANT

Superviseur des animatroniques

John Rosengrant possédait déjà une longue expérience comme sculpteur, maquilleur, peintre et maquettiste lorsqu’il est devenu superviseur artistique principal au Stan Winston Studio. Durant ses dix premières années au sein du studio, il contribue à plus d’une quinzaine de films majeurs : il travaille sur les effets spéciaux de TERMINATOR et TERMINATOR 2 : LE JUGEMENT DERNIER de James Cameron, sur les maquillages cités aux Oscars de BATMAN RETURNS de Tim Burton, et sur les créatures préhistoriques de JURASSIC PARK de Steven Spielberg.

Quelques années plus tard, peu de temps après avoir travaillé sur PEARL HARBOR de Michael Bay, il devient superviseur unique sur les effets de JURASSIC PARK 3 de Joe Johnston. Il supervise ensuite les maquillages de TERMINATOR 3 : LE SOULEVEMENT DES MACHINES de Jonathan Mostow, film sur lequel il combine maquillages traditionnels et effets mécaniques avec des images de synthèse.

John Rosengrant a plus récemment été superviseur des effets d’INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRANE DE CRISTAL de Steven Spielberg. Il a travaillé depuis sur AVATAR, le thriller de science-fiction de James Cameron, dont la sortie est prévue en décembre 2009.

Le décès prématuré de Stan Winston en 2008 a poussé John Rosengrant et ses collègues de chez Stan Winston Studio, Alan Scott, Lindsay MacGowan et Shane Mahan, à franchir un pas en avant vers l’avenir avec le studio. Après une nomination à l’Oscar des meilleurs effets visuels pour IRON MAN de Jon Favreau, les quatre hommes ont rebaptisé le studio Legacy Effets, en hommage à Stan Winston. Ils poursuivront leur travail dans l’esprit du créateur du studio.

FICHE ARTISTIQUE

John Connor CHRISTIAN BALE

Marcus Wright SAM WORTHINGTON

Kyle Reese ANTON YELCHIN

Blair Williams MOON BLOODGOOD

Kate Connor BRYCE DALLAS HOWARD

Dr Serena Kogan HELENA BONHAM CARTER

Barnes COMMON

Virginia JANE ALEXANDER

Star JADAGRACE BERRY

Général Ashdown MICHAEL IRONSIDE

FICHE TECHNIQUE

Réalisateur McG

Scénario et histoire originale JOHN BRANCATO

MICHAEL FERRIS

Producteurs MORITZ BORMAN

JEFFREY SILVER

VICTOR KUBICEK

DEREK ANDERSON

Producteurs exécutifs PETER D. GRAVES

DAN LIN

JEANNE ALLGOOD

JOEL B. MICHAELS

MARIO F. KASSAR

ANDREW G. VAJNA

Directeur de la photographie SHANE HURLBUT

Chef décorateur MARTIN LAING

Chef costumier MICHAEL WILKINSON

Chef monteur CONRAD BUFF

Compositeur DANNY ELFMAN

Superviseur des effets visuels/Réalisateur 2e équipe CHARLES GIBSON

Superviseur des animatroniques JOHN ROSENGRANT

Superviseur des effets spéciaux MIKE MEINARDUS

Coproductrice CHANTAL FEGHALI

Producteur associé JAMES MIDDLETON

Textes : Pascale & Gilles Legardinier

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