Braille



LA CANNE BLANCHE

BULLETIN TRIMESTRIEL

Juillet - Août - Septembre

N ° 3 - 2011

Bureau de dépôt Bruxelles X

N° d’agréation P207078

Affiche de la campagne Semaine de la Ligue Braille :

Vous avez encore tant de chose à voir.

Et si l’avenir vous réservait encore plein de surprises ? Comme la naissance d’un petit-fils.

Il serait quand même dommage qu’une maladie visuelle liée à l’âge vous empêche de le voir, non ? Alors prenez soin de votre vue et de ceux qui l’ont perdue. Découvrez nos conseils sur semaineliguebraille.be

Dossier : la santé visuelle des seniors

Participez à la Tombola 2011

Un stage d’autonomie à la mer

Entre Nous

Rue d’AngIeterre 57

1060 Bruxelles

Tél. : 02 533 32 11

IBAN : BE11 0000 0000 4848

BIC : BPOTBEB1

Rédaction et coordination : Catherine Claeys

Ont collaboré à ce n°: Nathalie Bourmadis, Agnes De Muer, Stéphane Depoorter, Gaby Goovaerts, Mohammed Hajjaoui, Noëlle Jardin, Bruno Liesen, Catherine Meyfroid, Lies Paelinck, Gérard Servais, Valérie Staal, Magda Van Waes.

Photos : Nathalie Bourmadis, Catherine Claeys, Lies Paelinck, Pascale Sury.

Impression : Imprimerie Adam-Demortier

Abonnement : 10 euros à verser sur le compte IBAN : BE11 0000 0468 0248 – BIC : BPOTBEB1 avec en communication : ‘Abonnement Canne Blanche’. Gratuit pour les personnes aveugles et malvoyantes. Disponible sur CD Daisy et sur le site web : braille.be.

Contact : Ligue Braille asbl, Rue d'Angleterre 57 – 1060 Bruxelles

Tél. : 02 533 32 11 – Fax : 02 537 64 26 – E-mail : info@braille.be

Editeur responsable : Pierre-B. Bareel, Rue d'Angleterre 57 – 1060 Bruxelles

– Aidez-nous à éviter les gaspillages : en cas de déménagement, d’erreur dans vos coordonnées ou si vous recevez cette revue en double … merci de nous en avertir !

– Maître du fichier : Ligue Braille asbl. Notre association respecte scrupuleusement la vie privée de ses donateurs et sympathisants suivant les termes de la loi du 08/12/1992. Leurs coordonnées ne sont transmises à aucune autre personne physique ou morale. Sur simple demande de votre part, les données vous concernant vous sont communiquées et mises à jour si nécessaire.

– On ne le répétera jamais assez : ne vous laissez pas abuser par des personnes peu scrupuleuses. La Ligue Braille ne vend rien, ni de porte à porte, ni sur la voie publique.

– La Ligue Braille rappelle qu’elle est une association neutre, attachée aux valeurs démocratiques et active dans l’ensemble du pays. Elle est au service de toutes les personnes aveugles et malvoyantes.

DANS CE NUMÉRO

Éditorial ..................................................................................................................................... p. 01

Dossier seniors. prenez soin de votre vue et de ceux qui l’ont perdue .. p. 02

Tombola : tentez votre chance et aidez les seniors aveugles........................ p. 24

Convention de l’ONU : du neuf ...................................................................................... p. 28

Des films pour bousculer les préjugés ...................................................................... p. 30

Le coin des volontaires ...................................................................................................... p. 34

Voeux de fin d’années : pensez-y déjà ! .................................................................. p. 37

Rencontrons-nous dans votre région ......................................................................... p. 38

Séjour à la mer : les enfants aveugles boostent leur autonomie .............. p. 41

Joies et Peines ....................................................................................................................... p. 43

ENTRE NOUS

BrailleTech 2011 : à la découverte des aides techniques

En direct du Service social : Obtenir un emplacement réservé près de chez soi – Bruxelles: où trouver une place de parking pour personnes handicapées ? - mongeneraliste.be, demande d’allocations SPF Sécurité sociale – Impôts des personnes handicapées étrangères – Age de l’enfant handicapé dans le cadre du congé parental – Bienvenue aux chiens d’assistance.

En direct du Brailleshop : nouveautés.

En direct du Service culturel : Nouvelles de la Bibliothèque – Section Livre parlé – Les coups de coeur des bibliothécaires – Top 10 du livre parlé pour le deuxième trimestre 2011 – Le Québec mis à l’honneur.

En direct du Service loisirs : Clubs bruxellois – Agenda des animations culturelles à Bruxelles – A Libramont : Virginie Hocq en spectacle audioécrit.

ÉDITORIAL

Les années passent mais elles ne se ressemblent pas. Pourtant, à chaque mois de septembre, c’est «la rentrée». Plutôt qu’une routine, le mot évoque le renouveau, le changement. La rentrée nous dynamise et nous projette vers de nouveaux défis.

A la Ligue Braille, notre défi de septembre c’est l’organisation de ‘La Semaine de la Ligue Braille’. C’est notre rendez-vous annuel avec le grand public pour le sensibiliser au handicap visuel. Pendant cette période, nous déployons informations, activités et annonces pour que notre campagne atteigne le plus grand nombre de personnes. Cette année, le thème est centré sur les maladies visuelles liées à l’âge, avec un message incitant à la prévention et à la solidarité : «Vous avez encore tant de choses à voir. Prenez soin de votre vue et de ceux qui l’ont perdue».

Sensibiliser le public aux problèmes visuels rencontrés par les personnes âgées et tenter de prévenir les pathologies liées à l’âge nous est apparu comme une évidence. Les chiffres sont là, nous vivons tous plus vieux et les problèmes de cécité chez les seniors augmentent chaque année. Évoquer le grand âge et la maladie est un sujet délicat, peu porteur médiatiquement. Mais à la Ligue Braille nous avons toujours pensé que cela faisait partie de nos responsabilités vis-à-vis des personnes aveugles et malvoyantes, de nos donateurs et des pouvoirs subsidiants. Notre rôle consiste à agir là où nous pouvons apporter une aide qui permette de vivre dans la plus grande autonomie possible, mais aussi à prévenir la déficience visuelle.

Le dossier de ce numéro est consacré à notre campagne : honneur aux seniors et bonne lecture !

DOSSIER SENIORS. PRENEZ SOIN DE VOTRE VUE ET DE CEUX QUI L’ONT PERDUE.

Le vieillissement des populations est un phénomène planétaire. Le groupe des plus de 60 ans est celui qui connaît la croissance la plus rapide. En soi, c’est plutôt une bonne nouvelle, car cela reflète une amélioration globale de la santé. Mais cette augmentation de l’espérance de vie s’accompagne de nouvelles difficultés auxquelles nos sociétés doivent à présent faire face : la croissance des maladies liées à l’âge, dont les maladies visuelles, la prise en charge des personnes âgées, leur qualité de vie, ... Tout cela a aussi un coût, qui peut être atténué si les personnes âgées restent le plus longtemps possible en bonne santé et autonomes.

A la Ligue Braille, nous constatons ce phénomène depuis quelques années : la proportion de personnes âgées ne cesse d’augmenter parmi celles qui font appel pour la première fois à nos services. Sur les 3 dernières années, nous comptons en moyenne 717 nouveaux bénéficiaires par an. 67% ont plus de 65 ans, 45% ont plus de 80 ans. Quant aux pathologies visuelles dont elles sont atteintes, il s’agit dans près de 60% des cas de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) et dans plus de 13% de glaucome ou de rétinites, soit en majorité des maladies liées à l’âge.

Sur les 3 dernières années (2008-2010), parmi les nouveaux bénéficiaires des services de la Ligue Braille dont la pathologie visuelle est connue, les 4 pathologies les plus fréquentes sont les suivantes :

DMLA : 59,8%

Glaucome : 13,8%

Rétinites* : 13,1%

Cataracte : 8,9%

* à noter que cette catégorie recouvre les rétinites pigmentaires et diabétiques

Trop souvent encore, les seniors pensent que s’ils voient moins bien, c’est parce qu’ils prennent de l’âge, tout simplement. Ils y voient une certaine fatalité et n’imaginent pas qu’il peut y avoir une maladie sous-jacente, ni que celle-ci puisse être soit prévenue ou ralentie, soit traitée. La santé visuelle des personnes très âgées, notamment celles qui résident en maisons de repos semble encore plus à l’abandon, comme en témoigne une étude hollandaise.

L’altération des fonctions visuelles peut fortement porter atteinte à la qualité de vie des seniors. Voir de plus en plus mal a pour conséquence que la personne n’ose plus sortir, qu’elle réduit ses activités, restreint ses contacts sociaux, etc. A cela s’ajoute le stress psychologique lié à la crainte de devenir aveugle et dépendant.

Les seniors ont donc tout intérêt à préserver leur capital visuel le plus longtemps possible. C’est l’objectif que poursuit notre association en lançant sa campagne annuelle, la Semaine de la Ligue Braille, avec comme message : «Vous avez encore tant de choses à voir. Prenez soin de votre vue et de ceux qui l’ont perdue.»

Prendre soin de sa vue passe par une meilleure (re)connaissance des maladies visuelles liées à l’âge et des conseils préventifs. Prendre soin de ceux qui l’ont perdue implique de les informer du soutien qu’ils peuvent recevoir auprès de notre association, des aides techniques existantes pour leur permettre de vivre au quotidien de manière la plus autonome possible. Tel est l’objectif de ce dossier.

Le vieillissement en Belgique

Selon les statistiques officielles, début 2007, la Belgique comptait 2,36 millions de personnes de plus de 60 ans, contre 2,06 millions en 1991. Cela représente une croissance de 18.750 personnes par an. Dans le groupe des seniors, la part des personnes très âgées (80 ans et plus) est en hausse. En 2007 elles étaient 484.000, contre 353.000 en 1991, soit une augmentation de plus de 37%. Le vieillissement va devenir une question cruciale dans les prochaines décennies. Au début des années 90, pour 1 personne de 65 ans ou plus, la population comptait 4 personnes de 20 à 64 ans. Cette proportion passera de 1 personne sur 3 en 2020 et même de 1 sur 2 en 2040.

Quand avec l’âge la vue se perd...

Les problèmes de vue et la cécité sont fortement liés à l’âge. Le risque de cécité est 10 fois plus élevé après 65 ans et 20 fois plus élevé après 75 ans que chez les personnes plus jeunes. Comme tous les autres organes, l’oeil est sujet au vieillissement. La frontière entre le vieillissement naturel et la maladie visuelle n’est pas toujours nettement établie. Mais certaines pathologies sont directement liées au vieillissement des structures de l’oeil : la rétine (dégénérescence maculaire liée à l’âge – DMLA), le cristallin (cataracte), le nerf optique (glaucome)1.

Ces maladies se retrouvent dans les principales causes de la cécité chez la personne âgée en Europe occidentale : 1. la DMLA, 2. le glaucome, 3. la cataracte, 4. la rétinopathie diabétique. Étant donné que ces pathologies concernent la partie de la population qui augmente le plus rapidement, il faut donc s’attendre à voir les besoins en soins ophtalmologiques croître de manière exponentielle. Voici un mot d’explication sur les principales maladies visuelles liées à l’âge.

Dégénérescence maculaire liée à l’âge.

Première cause de perte sévère de la vision chez les plus de 60 ans, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) affecte la vision centrale et rend difficiles les activités de tous les jours comme regarder la télévision, rouler en voiture, coudre ou reconnaître les visages. La lecture en est fortement perturbée aussi: des lettres ou des parties de mots manquent, les caractères et les lignes apparaissent déformés. Les premiers symptômes se manifestent par la déformation des lignes droites. Mais ils passent souvent inaperçus parce que l’oeil sain compense la perte visuelle de l’oeil atteint. En évoluant, des taches sombres apparaissent au centre du champ visuel et finissent par obstruer la vision centrale. La vision périphérique est préservée.

1 Cécile Delcourt, «Vieillissement, âge et santé», Actualité et dossier en santé publique, 1997, vol.21, no 12, pp. 20–22. Jean-Jacques De Laey, «L’ophtalmologie», in Médecine gériatrique: pratique quotidienne. II. Aspects cliniques, Bruxelles, Pfizer Belgium, 1998, pp. 363–377.

La DMLA est liée à plusieurs facteurs de risque parmi lesquels l’âge, l’hérédité, l’origine ethnique, une alimentation déséquilibrée et le tabagisme. Il existe deux formes de dégénérescence maculaire : la DMLA «sèche», la plus fréquente, qui évolue lentement, et une forme «humide» qui évolue plus rapidement. Il n’existe jusqu’ici aucun traitement de la DMLA sèche. Pour la forme humide, un traitement au laser et des injections permettent de ralentir l’évolution de la maladie et, dans certains cas, de récupérer de la vision, à condition d’être détectée à un stade précoce. Pour plus d’information sur la DMLA, consultez le site web : dmlainfo.be.

Glaucome.

Le glaucome provoque une perte visuelle progressive qui commence au niveau de la vision périphérique pour s’étendre ensuite graduellement à la vision centrale. Cette évolution peut réduire l’étendue du champ de vision jusqu’à un simple tunnel. La perte de vision est permanente et irréversible. Sans traitement, cette maladie peut mener à la cécité. Lorsqu’un glaucome est dépisté précocement et bien traité, la maladie ne s’aggrave généralement pas. Le glaucome est dû à une augmentation de la pression intraoculaire. Celle-ci provient du fait que le liquide présent dans la partie avant de l’oeil, appelé humeur aqueuse, ne parvient pas à s’évacuer normalement. Cette pression excessive détruit le nerf optique, ce qui se traduit par une perte de la vision périphérique. Le glaucome peut être aigu ou chronique. La forme aiguë est plus rare, soudaine, douloureuse et nécessite une intervention chirurgicale urgente. Plus insidieux car il s’installe sans qu’on s’en aperçoive, le glaucome chronique est indolore et plus fréquent, surtout au-delà de 45 ans et s’il y a d’autres cas dans la famille.

Pour réduire cette pression intraoculaire, les patients atteints de glaucome doivent mettre tous les jours des gouttes dans les yeux. Un traitement au laser permet aussi un meilleur écoulement de l’humeur aqueuse. Lorsque les gouttes et le traitement laser ne donnent pas de résultat, une intervention chirurgicale peut être envisagée.

Pour dépister à temps le glaucome, il est conseillé de consulter un ophtalmologue tous les deux ans à partir de 40 ans, surtout s’il y a des cas de glaucome dans la famille. Le tabac et le café augmentent temporairement la pression oculaire. Il est donc déconseillé de fumer et de consommer trop de café.

Rétinopathie diabétique.

La rétinopathie diabétique apparaît lorsque l’excès de sucre dans le sang, caractéristique du diabète, a endommagé des petits vaisseaux qui approvisionnent la rétine en nutriments et en oxygène. La rétinopathie diabétique se traduit par une diminution de l’acuité visuelle, la perte de la vision des détails, des taches noires ou points lumineux dans le champ visuel.

L’ancienneté du diabète et son instabilité favorisent le développement de cette maladie. La perte visuelle est souvent progressive et lente mais elle peut aussi survenir brutalement en cas d’hémorragie dans le corps vitré.

Dans le monde industrialisé, la rétinopathie diabétique est une cause importante de cécité. Lorsqu’elle est dépistée en temps utile, elle peut, par contre, être correctement traitée. Le médecin doit stabiliser la maladie dès la découverte des premières lésions. La technique utilisée est la photocoagulation. Il s’agit d’un traitement au laser ayant pour but la disparition des vaisseaux sanguins anormaux.

Pour réduire au maximum le risque de rétinopathie diabétique, les diabétiques doivent régulièrement consulter un ophtalmologue, faire contrôler leur glycémie et leur tension artérielle, faire beaucoup d’exercice physique, contrôler leur poids corporel, arrêter de fumer et manger sainement.

Cataracte.

Les personnes atteintes de cataracte voient avec une impression de brouillard permanent. Ce symptôme est le résultat d’une opacification du cristallin, lentille qui focalise la lumière sur la rétine. Avec l’âge, les protéines contenues dans le cristallin ont tendance à s’oxyder, ce qui l’opacifie. La cataracte est très fréquente à partir de 60 ans. Elle résulte en général du processus normal de vieillissement. La cataracte constitue la première cause de malvoyance au monde et de cécité dans le tiers monde. Cette maladie peut aussi avoir d’autres causes que le vieillissement :

autres maladies oculaires, diabète, corps étranger dans l’oeil, coup reçu sur l’oeil, tabagisme, alimentation déséquilibrée, etc. La cataracte peut aussi être congénitale. L’intervention chirurgicale est le seul traitement possible. Cette intervention consiste à remplacer le cristallin par un cristallin artificiel. Sans intervention, la vision diminue de plus en plus jusqu’à ne plus permettre que de distinguer la lumière. En consultant régulièrement un ophtalmologue celui-ci pourra dépister les premiers signes de cataracte. Autres précautions à prendre pour prévenir la maladie : protéger vos yeux du soleil en portant des lunettes de soleil, arrêter de fumer, éviter les blessures aux yeux en portant des lunettes de protection lorsque vous bricolez, et en cas de diabète, contrôler régulièrement votre glycémie.

Préservez votre vue : quelques conseils.

Nous aurons presque tous la chance de pouvoir vivre plus longtemps que nos aînés. Si nous voulons pouvoir nous déplacer, accomplir tous les gestes quotidiens, communiquer et échanger avec les autres, il est important de préserver au mieux toutes les fonctions de notre corps. Parmi ces fonctions, le sens de la vue, un de nos meilleurs moyens de communication. Voici quelques conseils pour garder bon pied et surtout bon oeil, le plus longtemps possible.

L’exercice physique : une demi-heure de marche par jour.

La pratique régulière d’activités physiques contribue à s’assurer des yeux capables de voir longtemps. Éviter le surpoids : L’exercice physique provoque une dépense de calories qui aide au maintien d’un poids normal. Le surpoids peut conduire à diverses maladies ayant des répercussions sur la vue :

• Le diabète : peut entraîner une rétinopathie ou une maculopathie diabétique.

• L’hypertension : par la fragilisation des vaisseaux sanguins, elle peut provoquer des lésions de la rétine.

• C’est aussi un facteur de risque dans le cas de la DMLA.

• Les maladies cardiovasculaires : les troubles de la circulation sanguine peuvent provoquer des lésions à l’oeil ou la rétine qui sont des organes fortement irrigués.

Gérer la glycémie : lors de l’activité physique, les muscles utilisent le sucre pour en tirer l’énergie nécessaire à leur fonctionnement. L’exercice physique est indispensable au traitement du diabète mais contribue aussi à la prévention de la maladie.

L’alimentation : diversité et équilibre, fruits et légumes en quantité.

Ce n’est pas dans le marc de café, mais bien dans notre assiette que l’on peut lire l’avenir de nos yeux... Les fruits et légumes : Si les produits du verger et du potager sont devenus les stars de nos assiettes, c’est qu’ils contiennent des vitamines et des minéraux mais surtout des antioxydants qui neutralisent les radicaux libres. L’effet des radicaux libres peut être comparé à celui de la rouille sur du métal. Avec l’âge, les radicaux libres se multiplient et les besoins en antioxydants augmentent. Très présents dans l’oeil, les radicaux libres peuvent attaquer les cellules de la macula (tache jaune au centre de la rétine) et entraîner une DMLA ou provoquer l’opacification du cristallin qui conduit à la cataracte.

Les vitamines A, C et E :

La vitamine A, présente dans le jaune d’oeuf, le foie, les fruits et légumes jaunes, orangés ou rouges a un impact sur la vision nocturne et l’oeil sec.

Les vitamines C (agrumes, kiwi, chou,...) et E (huiles végétales, céréales, fruits secs, légumes à feuilles vertes) ont un rôle préventif dans la DMLA et la cataracte.

Les caroténoïdes ou pigments :La lutéine et la zéaxanthine sont également efficaces pour prévenir la DMLA ou la cataracte. Moins connus, les noms de ces pigments semblent étranges et impossibles à mémoriser. Ce n’est pas grave, il suffit de retenir où on les trouve : dans les fruits et légumes jaunes et orangés, les légumes verts et le jaune d’oeuf.

Les sels minéraux :

Magnésium, zinc et sélénium, par leur effet antioxydant sont aussi des alliés de la prévention des maladies de la vue liées à l’âge. On trouve le magnésium dans le chocolat noir, les fruits et légumes, le zinc dans le poisson, la viande et les céréales, le sélénium dans les crustacés, les fruits secs et la viande.

Équilibre, diversité et satiété :

Les aliments cités ci-dessus permettent de composer des repas variés, équilibrés et adaptés à nos goûts personnels. Augmenter la part des fruits et des légumes dans notre alimentation et varier la composition de nos menus quotidiens est la meilleure protection contre les radicaux libres. Respecter le sentiment de satiété que nous ressentons lorsque nous n’avons plus faim est aussi important pour éviter le surpoids. Pour lui permettre de se manifester à temps, évitez de mangez trop vite.

L’alcool, plaisir ou poison ?

Boire un petit verre entre amis fait partie des plaisirs de la vie. Malheureusement, au-delà de deux verres par jour, l’alcool peut nuire à la santé et à celle des yeux. Plus on vieillit, plus les effets de l’alcool sont rapides. À partir d’un certain âge, les quantités prescrites doivent donc être diminuées.

Stop au tabac.

Le tabac est connu par tous les professionnels de la santé comme la cause directe de la mort de plus de 5 millions d’êtres humains chaque année. Il est aussi l’ennemi des ophtalmologues. Le tabac détruit la densité des pigments rétiniens et les antioxydants indispensables pour combattre les radicaux libres. Résultat, les fumeurs comptent 3 à 4 fois plus de cas de DMLA. Les différents composants du tabac comme le cadmium ou le cyanure contenu dans la fumée sont tenus pour responsables de l’opacification du cristallin.

C’est probablement pourquoi la cataracte atteint 2 fois plus les fumeurs. Arrêter de fumer est un des plus beaux cadeaux que les fumeurs peuvent s’offrir: il vaut la prunelle de leurs yeux !

Le soleil : profiter des bienfaits, non des méfaits.

Il nous met de bonne humeur et illumine souvent nos vacances. Il émet aussi des rayons ultraviolets invisibles mais dangereux et nuisibles à notre vision car ils peuvent créer des lésions à la cornée ou au cristallin. L’exposition au soleil de manière répétée et non protégée augmenterait le risque de cataracte et de DMLA. Le port de lunettes de soleil permet de protéger les yeux. Mais celles-ci doivent protéger à 100% des ultraviolets. Il convient aussi de les mettre dès que la luminosité devient gênante, ce qui peut être le cas même si le ciel apparait comme voilé.

Un bon éclairage : c’est le confort des yeux.

Le but premier de l’éclairage artificiel est d’obtenir un confort visuel afin d’éviter une trop grande fatigue des yeux. Dans les bureaux ou les usines, il existe des réglementations pour que les conditions de travail ne nuisent pas à la vue des travailleurs. À la maison, il nous appartient de veiller à ce que nous ayons un éclairage de bonne qualité, en quantité suffisante et bien réparti selon les tâches à exécuter. Si vous avez des difficultés à lire votre livre, il faut peut-être renforcer l’éclairage, de même, si vous êtes ébloui, il convient de réduire la luminosité. Dans tous les cas, il faut toujours éviter à ses yeux une fatigue inutile et qui, à la longue, peut devenir néfaste.

Il vous regarde droit dans les yeux : l’ophtalmologue.

La prévention est un acteur majeur des progrès de la médecine. Dans le cas de la vue des seniors, la prévention et une détection précoce peut éviter la cécité aux personnes présentant un risque de glaucome, une DMLA débutante, le diabète, … Une visite chez l’ophtalmologue est conseillée tous les deux ans à partirde 40 ans, surtout pour les personnesayant des cas de glaucome dans leur famille. À partir de 60 ans, c’est une fois par an qu’un examen de votre vue est recommandé. Le dépistage des maladies visuelles est d’autant plus important que la vision est un mécanisme complexe. En effet, plusieurs éléments dont le cerveau ou l’autre oeil interviennent pour compenser des défaillances, camouflant ainsi à la personne des lésions déjà bien présentes, mais qu’un ophtalmologue détectera facilement.

Longue vue à tous !

Comment vivre avec une maladie visuelle liée à l’âge ?

La plupart d’entre nous souhaitent vivre chez eux le plus longtemps possible et dans les meilleures conditions. Un souhait pas toujours facile à réaliser, en particulier lorsqu’on est atteint d’un handicap visuel. Il existe pourtant quelques techniques et astuces qui permettent de rester autonomes.

Éviter la chute.

La majorité des chutes se produit lors d’une activité a priori sans danger telle que se lever, marcher, jardiner ou encore faire le ménage. Or une chute, même bénigne, peut entraîner une perte de confiance en soi qui augmente le risque d’une nouvelle chute et renforce un sentiment d’insécurité qui peut rendre angoissant le fait de rester seul chez soi. En appliquant quelques règles, on peut néanmoins en réduire les risques. Il faut veiller à dégager l’entrée, les couloirs, les escaliers, mais aussi toutes les autres pièces à vivre. Tout objet inutile ou mal placé est facteur de risque. Chaque obstacle peut se transformer en danger potentiel. Voilà pourquoi il est important de fixer les tapis sur le sol et les fils électriques aux murs ou encore d’indiquer clairement le début de l’escalier. Une bonne idée est aussi de placer des revêtements de sol antidérapants dans les escaliers, la salle de bains et la cuisine.

Une bonne lumière fait toute la différence.

On n’y pense pas toujours, mais quelques lumières astucieusement placées peuvent simplifier le quotidien. Une lumière qui s’allume dans les placards lorsqu’on les ouvre, des veilleuses sur le trajet vers les toilettes, une lampe de chevet en applique plutôt que sur pied ne sont que quelques exemples. Uniformiser l’intensité lumineuse, éviter les zones d’ombres et surtout adapter l’éclairage à l’évolution de ses besoins sont autant de petites choses qui peuvent vraiment faire la différence. D’autant plus que ces changements sont souvent relativement simples à mettre en place et peu coûteux. Mais tout ne dépend pas uniquement de l’éclairage. Faire jouer les contrastes est aussi une solution. Il est en effet plus aisé de distinguer un objet qui se détache bien du fond par la couleur ou la clarté. Une tasse blanche pour le café ou encore une marche blanche sur un sol plus foncé n’en ressortiront que davantage.

Avoir tout à portée de mains.

Savoir que tout est facilement accessible renforce le sentiment de bien-être et de sécurité. Deux sentiments importants pour vivre en toute quiétude chez soi. Avoir un téléphone portable ou disposé à plusieurs endroits de la maison et avec plusieurs numéros pré-enregistrés va permettre d’appeler rapidement à l’aide si besoin, mais aussi de ne pas devoir courir à l’autre bout de la maison lorsqu’il sonne. Placer un interrupteur en tête de lit plutôt qu’à l’autre bout de la pièce permet d’allumer sans avoir à se lever. De même que ne rien laisser traîner, ranger chaque chose à sa place et avoir des rangements ni trop hauts ni trop profonds vont permettre de retrouver facilement et sans effort ses affaires.

Quelques aides utiles.

Au-delà de ces astuces, il existe des aides techniques qui peuvent être d’un grand secours. Par exemple un séparateur à oeuf pour diviser facilement le blanc du jaune. Un timer qui chante trois airs d’opéra différents pour la cuisson des pâtes (7, 9 ou 11 minutes), une plaquette de verre qui se place dans le liquide et fait du bruit lorsque le liquide arrive à ébullition et monte dans la casserole, un tensiomètre ou un thermomètre parlant, des feuilles pour fer à repasser qui empêchent de brûler les vêtements, le plieur de vêtements qui va vous aider à plier vos habits en un tour de main ou encore un enfileur pour faire passer un fil dans le chas d’une aiguille. Mais il existe aussi des aides plus sophistiquées telle que la loupe numérique qui se pose sur le texte. Elle vous permet de zoomer ou d’augmenter le contraste. Ou encore le lecteur de sous-titre ou la vidéo loupe.

Un guide pratique pour les seniors

En étroite collaboration avec la Ligue Braille et avec le soutien de Novartis, les Éditions Vivio viennent de publier un guide pratique intitulé : «Déficience visuelle chez les seniors : (re)conquérir votre autonomie, apprivoiser les aides techniques». Très concret, pratique et richement illustré, ce guide fournit de multiples informations et conseils pour vivre au mieux avec un handicap visuel lorsqu’on est âgé. Il présente de nombreuses aides techniques disponibles et explique comment les utiliser, ceci de la chambre à coucher aux déplacements à l’extérieur, en passant par la salle de bains, la cuisine, le bureau, le salon. Toute personne intéressée peut obtenir un exemplaire du guide gratuitement, sur simple demande adressée à la Ligue Braille :

57 rue d’Angleterre – 1060 Bruxelles, tél. 02 533 32 11 –

e-mail : info@braille.be.

Les aides techniques.

Pour avoir accès à l’information et pour communiquer, les personnes aveugles et malvoyantes font souvent appel à des aides techniques et électroniques. Dans ce domaine, de nombreuses aides sont disponibles.

La vidéo-loupe.

La vidéo-loupe est un appareil constitué d’un plateau mobile, d’un moniteur et d’une caméra miniature. Le document, posé sur le plateau, est filmé par la caméra et son image apparaît agrandie sur l’écran. Elle permet de consulter une notice de médicament, de lire le journal, de regarder les photosde ses petits-enfants, mais aussi d’écrire une lettre ou de signer un document. Il existe également des vidéo-loupes portables.

Le scanner autonome à synthèse vocale.

Ce scanner avec système intégré de synthèse vocale peut lire à voix haute livres, revues, journaux, notices pharmaceutiques et autres documents dactylographiés sans l’intervention d’un ordinateur.

Les systèmes d’agrandissement.

Les personnes malvoyantes qui ont besoin d’un système d’agrandissement peuvent utiliser soit un grand écran (19, 20, 21 pouces ou plus) soit un logiciel spécial qui agrandit sur écran toutes les informations, y compris les symboles, les menus, les fenêtres de dialogue, etc.

Le synthétiseur vocal.

Un synthétiseur vocal lit avec une voix de synthèse tout ce qui se trouve sur l’écran de l’ordinateur. Pour un fonctionnement optimal, un programme lecteur d’écran est nécessaire.

La barrette braille.

La barrette braille remplace en quelque sorte l’écran de l’ordinateur. L’appareil transcrit en braille ce qui est affiché sur l’écran de l’ordinateur.

Plus de 65 ?

En Belgique, en 2011, il est toujours possible de devenir aveugle «trop tard» et d’être de ce fait injustement exclu de certaines aides publiques (par exemple : les interventions dans l’achat d’une vidéo-loupe ou autre aide technique). Ceci uniquement parce que le handicap survient après l’âge de 65 ans ! Or s’il est bien un handicap qui apparaît tardivement, c’est la perte de la vision.

La Ligue Braille insiste auprès des différents niveaux de pouvoir politique pour que des solutions à ce problème soient recherchées. Les personnes handicapées âgées n’ont pas à subir cette discrimination. Tout doit être mis en oeuvre pour qu’elles puissent vivre chez elles le plus longtemps possible, sans devenir dépendantes, voire exclues de la société. Les aides tehniques peuvent les aider à rester autonome. En attendant, si vous êtes atteint d’une déficience visuelle et que vous approchez l’âge de 65 ans, ne tardez pas à entreprendre les démarches de reconnaissance de votre handicap au niveau régional ou communautaire.

Le Service social de la Ligue Braille peut vous y aider (tél. 02 533 32 11).

BrailleTech 2011.

Le BrailleTech est le salon annuel des aides techniques organisé par la Ligue Braille dans ses locaux à Bruxelles (voir le programme détaillé en 1ère page du cahier central ‘Entre Nous’). Il aura lieu du 13 au 15 octobre 2011 et c’est une occasion unique de s’informer, tester et de comparer les différentes aides, tout en bénéficiant des conseils avisés descollaborateurs de la Ligue Braille.

Tous les distributeurs du marché belge sont présents avec leur matériel et leurs nouveautés en matière d’aides pour la vie quotidienne, de GSM adaptés, loupes optiques, vidéo-loupes, logiciels d’agrandissement, synthèses vocales, barrettes braille, … Une attention particulière sera portée cette année aux seniors atteint d’une déficience visuelle. Au BrailleTech 2011, les seniors pourront s’informer sur les aides existantes pour avoir accès à l’information, pour communiquer, utiliser l’informatique ou encore pour vivre au quotidien de manière autonome. Outre des ateliers destinés aux personnes aveugles ou malvoyantes sur les aides optiques et les verres filtrants, sur les livres Daisy, sur les allocations aux personnes âgées, les exposants leur proposeront de courtes séances d’information sur leurs produits. Des workshops seront aussi organisés pour le personnel des maisons de repos et pour les ophtalmologues. L’entrée est gratuite.

Maisons de repos : améliorer la santé visuelle des résidents.

En 2009, des chercheurs néerlandais ont mené une étude sur la prise en charge des soins oculaires dans les maisons de repos et de soins pour personnes âgées aux Pays-Bas. Les résultats montrent que 42% des 155.000 personnes âgées placées dans ces établissements présentent une déficience visuelle. Pour plus de la moitié d’entre elles, le problème pourrait être corrigé sans trop de difficultés avec de bons verres correcteurs ou une opération de la cataracte. Ils suggèrent de mettre en place une méthode simple et efficace pour effectuer un screening (examen de dépistage) de la vue et un examen élémentaire des yeux pour les personnes âgées placées en maisons de repos et de soins avec pour objectif de dépister les personnes déficientes visuelles et de dispenser les soins adéquats.

Le premier screening est exécuté par le personnel soignant de la maison de repos. Des cartes de test spécialement développées permettent de déterminer si la vue de près et de loin est normale ou déficiente, s’il y a des anomalies dans la fonction rétinienne ou dans le champ visuel.

Si des anomalies sont constatées ou si la personne se plaint de troubles visuels, elle est examinée soit par le médecin traitant, soit par un gériatre. Cette décision de renvoi vers l’un ou l’autre intervenant est prise en concertation avec le pensionnaire et éventuellement sa famille et sur base des antécédents médicaux.

Les premières expériences montrent que les cartes de test sont faciles à utiliser et que la coopération des pensionnaires est élevée. Ces tests ont en tout cas mis en lumière une importante sous-exploitation des soins oculaires, puisque plus de 40 % des résidents présentent un problème visuel non traité.

Une recherche à grande échelle avec cette méthode de screening est à présent en préparation, car ces premières expériences tendent à démontrer qu’il s’agit d’une innovation pratique efficiente et importante pour les personnes âgées vulnérables.

Sources :

Jan E.E. Keunen, Snoeck Hurgronje-van de Ruit, M.G.M. Olde Rikkert et G.H.M.B. van Rens, «Een simpele oogtest voor slechtziende ouderen in zorginstellingen», Tijdschrift voor Oudernegeneeskunde, 2011, no 2,

pp. 55–62 ; Hans Limburg et Jan E.E. Keunen, «Blindness and low vision in the Netherlands from 2000 to 2020 – modeling as a tool for focused intervention», Ophthalmic Epidemiology, Décembre 2009, vol. 16, no 6, pp. 362–369.

Les petits gestes qui rendent la vie plus agréable.

On ne sait pas toujours comment se comporteravec une personne aveugle ou malvoyante, qui plus est quand elle est âgée. Voici quelques conseils simples qui vous permettront de rendre la vie plus agréable aux seniors handicapés visuels.

• Lorsque vous approchez de la personne, adressez-vous directement à elle, en la nommant, surtout s’il y a d’autres personnes dans la pièce. Sinon, elle ne saura pas à qui vous vous adressez. Dites-lui qui vous êtes et ce que vous faites, surtout si elle ne vous connait pas.

• Ne la touchez pas sans la prévenir et dites-lui ce que vous allez faire.

• Demandez-lui d’abord si vous pouvez l’aider et comment. Dans la négative, n’insistez pas.

• La personne ne voit pas votre clin d’oeil, votre sourire ou vos gestes, mais elle entend ce que vous dites. Expliquez-lui clairement ou lisez à voix haute ce que vous avez à lui dire.

• N’ayez pas peur d’utiliser les mots ‘regarder’ ou ‘voir’, les personnes aveugles et malvoyantes en font aussi usage.

• Ne lui prenez pas le bras, mais offrez-lui le vôtre. Marchez un demi-pas devant elle, il lui sera plus facile de vous suivre.

• Utilisez des indications claires pour la guider, comme ‘à gauche de la porte d’entrée’, plutôt que des mots tels que ‘ici’ ou ‘là’. Si vous annoncez la présence d’une marche, précisez si elle est montante ou descendante.

• Si vous apportez à manger ou à boire, dites-lui clairement où vous le posez. Par exemple : “Le potage est sur votre gauche”. Précisez-lui de quoi se compose le repas pour qu’elle sache ce qu’elle va manger.

• Si vous venez faire quelque chose dans sa maison ou dans sa chambre, remettez tout à sa place. Ne pas retrouver ses clés, le téléphone ou la télécommande peut être très perturbant.

• Soyez patient, car les réactions d’une personne déficiente visuelle âgée sont parfois plus lentes et elle a besoin de plus de temps.

• Lorsque vous quittez la pièce où se trouve la personne, dites-le clairement Sinon, elle pourrait penser que vous êtes toujours là et parler dans le vide.

TOMBOLA :'TENTEZ VOTRE CHANCE ET AIDEZ LES SENIORS AVEUGLES !

Notre Tombola annuelle en est à sa 61e édition ! En y participant vous apportez non seulement une aide directe, concrète et utile aux personnes aveugles et malvoyantes du pays, mais vous tentez aussi votre chance de gagner l’un des nombreux lots dont, qui sait, le gros lot de 75.000 euros en Fonds d’État !

Vous serez peut-être l’un des heureux gagnants d’un des 5.601 lots proposés cette année ? Fonds d’État, équipement audiovisuel, électroménager, outillage de jardin, bons d’achat… il y en a pour tous les goûts ! Nos lots sont neufs, sous garantie et de qualité.

Vous trouverez la liste des lots ainsi que le règlement de notre Tombola sur notre site web : braille.be. Vous pouvez aussi les obtenir sur simple demande adressée à ‘Madame Tombola’ par téléphone au 02 533 33 33.

Comment participer ?

Versez le montant souhaité sur le compte BE10 0003 0019 6004 – BPOTBEB1 réservé à la Tombola, avec mention précise de vos nom et adresse.

Les billets vous seront envoyés par courrier dans les 3 semaines.

Prix :

1 billet : 3,40 euros (2,40 euros + 1 euro*)

1 carnet : 13 euros (12 euros + 1 euro*)

2 carnets : 25 euros (24 euros + 1 euro*)

3 carnets : 37 euros (36 euros + 1 euro*)

4 carnets : 49 euros (48 euros + 1 euro*)

* Frais d’expédition des billets, des résultats du tirage de la Tombola et de l’appel pour la Tombola 2012.

À partir de 5 carnets (60 euros), pas de frais d’expédition.

1 carnet = 5 billets + 1 billet gratuit, soit 6 chances de gagner !

Date limite de souscription : 05/12/2011.

Tirage public : 12/12/2011 à 15 h au siège de la Ligue Braille, sous contrôle de Me Bernard Labranche, huissier de justice.

La liste des numéros gagnants pourra être consultée sur notre site web (braille.be) dès la mi-décembre. Elle sera aussi envoyée à tous les participants fin décembre 2011 de sorte qu’ils puissent vérifier si un de leurs billets est gagnant.

Les billets sont également en vente au siège de la Ligue Braille, 57 rue d’Angleterre

à 1060 Bruxelles et ce jusqu’au jour du tirage, le 12/12/2011 à 12 h.

Avis important :

• Pour l’achat de billets de Tombola, utilisez le compte BE10 0003 0019 6004 – BPOTBEB1. Pour les dons, utilisez le compte BE11 0000 0000 4848 – BPOTBEB1. Seuls les dons, à partir de 40 €, donnent droit à une attestation fiscale.

• Les versements pour la Tombola reçus après le 05/12/11 seront considérés comme dons, sauf si vous en demandez le remboursement avant le 01/01/12.

• La Ligue Braille respecte scrupuleusement l’anonymat de ses donateurs. Elle ne communique pas leurs coordonnées à d’autres associations ou personnes.

• On ne le répétera jamais assez : ne vous laissez pas abuser par des personnes peu scrupuleuses. La Ligue Braille ne vend rien, ni de porte à porte, ni sur la voie publique.

Contact

Pour toute question relative à notre Tombola, téléphonez au 02 533 33 33. Vous pouvez aussi nous transmettre un message par e-mail : tombola@ braille.be ou par courrier : Ligue Braille – Tombola, rue d’Angleterre 57 – 1060 Bruxelles.

Que ferons-nous des bénéfices ?

En participant à notre Tombola, vous soutenez tous les services gratuits en faveur des personnes aveugles et malvoyantes. Cette année les bénéfices nous serviront à aider ceux qui sont atteints d’une pathologie visuelle liée à l’âge.

Ces derniers sont de plus en plus nombreux chaque année, puisque l’espérance de vie ne cesse d’augmenter. Au-delà du vieillissement «naturel» de l’oeil, il existe également des maladies visuelles liées au vieillissement tels que la DMLA, le glaucome, la rétinite diabétique ou encore la cataracte. Ces maladies ont des symptômes différents, mais ont pour effet commun une perte significative de la vision. En offrant aux seniors des conseils sur les différentes aides techniques ou sur un intérieur mieux adapté à leurs nouveaux besoins, des cours de locomotion ou encore des clubs de loisirs, la Ligue Braille leur permet de rester autonomes le plus longtemps possible. Nos services font le maximum pour soutenir gratuitement ces personnes, mais les moyens font défaut. En participant à notre 61e Tombola, vous leur apportez une aide directe, concrète et utile. Merci de votre générosité.

CONVENTION DE L’ONU :DU NEUF.

Le 2 juillet 2009, la Belgique ratifiait la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées. Celle-ci a pour objet de leur garantir la pleine et égale jouissance de tous les droits et libertés fondamentales.

Nouvelle mission pour le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme.

Restait à désigner un organisme indépendant chargé de promouvoir, protéger et assurer le suivi de l’application de la Convention dans notre pays. C’est à présent chose faite puisque les différents ministres concernés ont, le 12 juillet dernier, désigné le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme pour veiller à la mise en oeuvre de la Convention de l’ONU en Belgique. En tant que membre du conseil de gestion du Belgian Disability Forum (BDF), la Ligue Braille a pris part aux négociations entre le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme, le Conseil supérieur national des Personnes handicapées et le BDF. Les accords conclus ont mené, le 12 juillet, à la désignation de l’organisme indépendant.

Concrètement, un service ad hoc est créé au sein du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme, qui a pour mission la promotion, la protection et le suivi de l’application de la Convention. Mais encore ? La promotion consiste à informer le grand public de l’existence de la Convention et de ses dispositions. La protection consiste à offrir des conseils juridiques et une assistance aux personnes qui s’estiment être victimes de violation des dispositions de la Convention. Quant au suivi, il s’agit de veiller à ce que la législation belge soit mise en conformité avec la Convention et de vérifier que ses dispositions soient respectées dans la pratique. Ce nouveau service du Centre s’appelle ‘Service Convention Droits des Personnes Handicapées’ en abrégé ‘Service CDPH’.

Une Commission d’accompagnement, la ‘Commission CDPH’, est également instituée afin d’associer étroitement la société civile aux activités. Composée de 23 membres, cette Commission réunira des représentants des associations de personnes handicapées, du monde académique et des partenaires sociaux.

Une personne de contact «handicap».

Autre nouveauté en rapport avec la Convention de l’ONU : la désignation d’une personne de contact «handicap» dans chaque cabinet et administration au niveau fédéral. Cette personne veillera à la prise en compte des incidences éventuelles de mesures politiques sur la vie des personnes handicapées.

Par ailleurs, le Conseil supérieur national des personnes handicapées se voit confier un rôle plus structurel et sera désormais davantage associé aux nouvelles mesures politiques de chaque ministre. La Convention de l’ONU requiert en effet une politique transversale, intégrée et cohérente que la dispersion des compétences, en Belgique, ne facilitait pas jusqu’ici. Le Secrétaire d’État aux personnes handicapées, Jean-Marc Delizée, n’est en effet pas le seul dont la tâche est de veiller aux droits des personnes handicapées. Des décisions en matière de mobilité, de télécommunications, d’emploi, de santé,... qui relèvent d’autres ministres, ont aussi des incidences sur les personnes handicapées. Ces mesures vont donc dans le sens d’une meilleure coordination de la politique des personnes handicapées et on s’en réjouit !

DES FILMS POUR BOUSCULER LES PREJUGES

En décembre aura lieu la 1ère édition du Festival EOP ! (pour Extra & Ordinary People), un festival de films sur la thématique du handicap. Nous avons rencontré Luc Boland, à l’initiative de ce projet qui vise la diffusion de films où la question du handicap est traitée avec originalité, audace et franchise.

D’où vous est venue l’idée d’un festival sur le thème du handicap ?

Je suis cinéaste et en 2006, j’ai réalisé un film («Lettre à Lou») qui parle de la vie de mon fils Lou qui est aveugle et handicapé mental. A chaque diffusion de ce film, je reçois 1000 à 1500 courriels de toutes sortes de gens qui me remercient de leur avoir ouvert les yeux. Le succès du film m’a aussi donné la chance de me rendre à l’étranger dans des festivals de films consacrés au handicap. Ce type de festivals existe depuis 4 ou 5 ans dans plusieurs pays comme la France, le Maroc, les États Unis, la Pologne, la Grèce, l’Australie,... En visionnant les autres films, j’ai été impressionné par la qualité et la diversité des films proposés et comme l’image du handicap proposée était loin des clichés larmoyants. Ces films sont des outils de sensibilisation formidables, ils démystifient la différence, la déficience et le handicap. Diffuser ces films auprès d’un large public et organiser en Belgique un festival sur le thème du handicap est donc une idée qui s’est imposée, qui a rencontré de l’enthousiasme et qui, j’en suis heureux, va bientôt se concrétiser.

À quel public est destiné le festival EOP ?

A tous, et le grand public est le défi majeur puisque notre festival est un outil de sensibilisation. Mais nous attendons aussi les personnes handicapées parce qu’elles peuvent y découvrir des tas de choses sur elles. Les collaborateurs des associations seront intéressés et nous espérons toucher les professionnels de la santé, pour qui la vie de la personne déficiente se limite souvent à un patient qu’ils reçoivent dans un cabinet médical. La qualité des films présentés attirera également les professionnels de l’audiovisuel et nous espérons que les films proposés trouvent des diffuseurs en Belgique ou suscitent des projets de films...

Pourquoi ce choix de date, début décembre, en plein hiver ?

Le festival aura lieu les 2, 3 et 4 décembre. Le 3 décembre, c’est la «Journée Internationale des personnes handicapées». L’objectif de cette journée rencontre celui de notre festival, choisir que le festival se tienne ces jours-là est important d’un point de vue symbolique et médiatique.

Le handicap pose des problèmes d’accessibilité et de mobilité, votre festival sera-il ouvert à tous ?

L’accessibilité du festival est un énorme défi et nous mettons tout en oeuvre pour trouver des solutions. D’ores et déjà nous savons qu’un tiers du budget de notre festival sera consacré à l’accessibilité. Le lieu sera bien sûr accessible aux personnes à mobilité réduite, il y aura également des places adaptées. Les films seront sous-titrés et traduits en langue des signes. Il y aura une traduction en langue des signes pour les rencontres avec les auteurs.

Les personnes aveugles et malvoyantes pourront bénéficier d’une audiodescription. Pour les parents d’enfants handicapés, nous mettrons en place un ‘service de répit’ qui organisera la garde des enfants pour leur permettre d’assister aux projections. Il y aura aussi toute une série de ‘plus’ trop longs à énumérer ici. Un exemple qui intéressera les personnes aveugles : grâce à la collaboration de la Ligue Braille, le programme sera disponible en braille et sur CD Daisy.

Namur est la ville qui accueille le festival. Quelles sont les raisons de ce choix?

Cette localisation tient au fait que le FIFF (Festival International du Film Francophone de Namur) est notre partenaire et soutient le projet du festival EOP!. Par ailleurs, la Maison de la Culture de la Province de Namur a l’habitude d’organiser des festivals. Sa salle de cinéma est facilement accessible à tous et ses 460 places conviennent parfaitement à notre festival qui sur les trois jours proposera 9 séances.

Comment choisissez-vous les films qui seront projetés, quels sont les critères de sélection ?

Le premier critère est de sélectionner des films de qualité tant sur le sujet que sur la manière dont il est traité. Nous souhaitons aussi que les films soient accessibles à tous les publics, dans une volonté de démystification de la déficience et du handicap. L’ensemble des films choisis doit également exprimer la diversité tant sur le type de handicap que sur le sujet abordé qui peut traiter de tous les aspects de la vie, que ce soit l’intégration, la sexualité, le défi, l’aventure humaine,...

Pour rencontrer ces objectifs, nous avons constitué un comité de sélection de 6 personnes émanant du secteur de l’audiovisuel et intéressées, proches ou concernées par la thématique du handicap. Nous sommes aussi en contact dans des collaborations transversales avec les autres festivals comme par exemple «Emotion Pictures» à Athènes.

Les films sont collectés via appels (sur des sites spécialisés) ou émanent des répertoires d’autres festivals. Pour notre première édition, 62 films sont inscrits et le comité de sélection a la difficile mission de sélectionner les 9 longs ou moyens-métrages et autant de courts-métrages qui constitueront le programme 2011. Dans les moyens et longs-métrages, parmi les films sélectionnés et je peux déjà annoncer les projections du film slovaque «Blind loves» de Juraj Lehotsky et «Sexe, amour et handicap» un documentaire français de Jean-Michel Carré, deux films époustouflants qui bousculent vraiment les préjugés.

Avez-vous des attentes vis-à-vis des associations concernées par le handicap ?

Bien sûr, notre festival sera aussi un lieu de rencontre, d’échanges où toute une série d’événements connexes seront organisés. De même que la Ligue Braille assure la production des programmes du festival en braille et sur support Daisy, d’autres associations nous ont aussi proposé leur aide. Nous souhaitons que tous les acteurs du tissus associatif s’investissent concrètement dans l’organisation. L’objectif du festival EOP! est aussi qu’il appartienne aux gens qu’il concerne.

Le Festival EOP! en pratique :

Dates : 2,3,4/12/2011

Lieu : Maison de la Culture de la province de Namur Avenue Golenvaux, 14 - 5000 NAMUR

Prix des séances : 2 euros

Info :

Contact : eop@skynet.be

Réservation en ligne vivement conseillée à partir de début novembre.

LE COIN DES VOLONTAIRES.

Suite de notre série de portraits réalisés dans le cadre de l’Année européenne du Volontariat. Nous découvrons cette fois Emile Ponnet, animateur de choc !

Emile Ponnet : «Nous avons de l’humour et ne vivons pas au fond d’un trou noir comme certains le pensent !»

Emile Ponnet est né avec une rétine immature et si, jusqu’à l’âge de 10 ans, sa vue est acceptable, elle se dégrade au fur et à mesure qu’il grandit... En 1981, il entre en contact avec la Ligue Braille et y suit une formation de dactylo et téléphonie. A cette époque, l’emploi de téléphoniste est l’un des rares proposé aux personnes déficientes visuelles. Il permettra à Emile de gagner sa vie pendant plusieurs années sous divers contrats de remplacement. Par ailleurs, sa vie est aussi pleine d’activités et une belle rencontre le conduira au mariage. Selon ses besoins, Emile fait appel aux différents services de la Ligue Braille et s’inscrit au Club Braille de Bruxelles. Au début des années 2000, la Ligue Braille cherchant à accroître son équipe de volontaires, sollicite Emile pour l’aider à tenir des stands de sensibilisation aux problèmes visuels. Dès le premier essai, il se rend compte qu’il aime participer à l’événement et apprécie le contact avec les visiteurs. Il s’engage donc comme volontaire. Depuis, sa carrière de volontaire l’a conduit à travers toute la Belgique pour y tenir des stands. Il est aussi guide pour des visites de la Ligue Braille et du Musée Braille à Bruxelles et effectue sur demande des animations dans les écoles du pays.

«Au départ, je suis devenu volontaire pour tenir les stands. Les contacts sociaux et l’aide que je pouvais apporter aux personnes étaient mes principales motivations. Chaque foire, chaque salon, chaque stand est différent. Si le stand est à l’extérieur (en rue, dans une gare, lors d’une fête, etc...) on rencontre beaucoup de gens. Si le stand est organisé lors d’un salon (pour personnes handicapées, seniors,...), je donne une information plus ciblée puisque le public est en demande de réponses à des questions spécifiques. Certains stands sont destinés aux enfants. C’était le cas pendant les ‘Gentse Feesten’ où l’on sensibilisait les enfants au handicap visuel en leurs proposant de manger des tartines au choco les yeux bandés ! Tenir un stand est une activité très diversifiée que j’aime tout particulièrement.

J’anime aussi des groupes dans les écoles et je suis guide lors des visites de la Ligue Braille ou du Musée Braille. Les visites sont souvent destinées aux écoles mais il y a aussi des groupes de seniors ou d’entreprises. Chaque fois, je fais de mon mieux pour m’adapter à mon public. Car s’il est impossible d’expliquer aux enfants ce qu’est la dégénérescence maculaire, les adultes, eux, n’accepteront pas de jouer avec les marqueurs odorants qui font pourtant la joie des petits ! Savoir écouter et s’adapter sont deux qualités indispensables pour mener à bien la mission de guide. Il faut être capable d’impliquer l’auditoire, afin qu’il ne soit pas uniquement là pour entendre. Les questions posées par les visiteurs et les commentaires qu’ils expriment entre eux sont aussi importants que ce que je dis.»

Emile est déficient visuel depuis son plus jeune âge. Bien dans sa peau, il ne redoute aucune question. Pourtant certaines, même si elles sont bien intentionnées, sont étranges... «Il est normal que les enfants posent les questions de manière directe et percutante, souvent ces interrogations témoignent de leur intelligence ou de leur innocence, elles ne me posent pas de problème. Je me souviens d’une fillette qui m’a demandé comment je faisais pour souffler les bougies de mon gâteau d’anniversaire si je ne voyais pas bien. J’ai trouvé ça très émouvant. Et si je peux, j’essaye toujours de répondre à la question de manière précise, ce qui me demande parfois beaucoup de créativité. Dans la plupart des cas, j’explique qu’une personne malvoyante est et agit comme n’importe quelle personne. Je me souviens aussi d’un enfant que j’ai rendu heureux lorsque je lui ai dit que j’étais content malgré le fait que j’étais aveugle. J’essaie de dissiper les brumes et les inquiétudes souvent ressenties à l’égard de la cécité et de la malvoyance en apportant des touches de fantaisie et de légèreté à mon récit. Nous avons de l’humour et ne vivons pas au fond d’un trou noir comme certains le pense! A la fin d’une séance d’animation ou d’une visité guidée, je sens que pour beaucoup de personnes les incertitudes sont clarifiées ou les craintes dissipées. D’inconnu, le monde de la cécité devient plus ouvert, possible à appréhender. Les remerciements et la gratitude que je reçois à la fin de chaque visite sont toujours émouvants au point que j’ai du mal à les décrire. Après, je me sens toujours plein d’énergie positive et je me dis que j’ai fait ce jour-là quelque chose de bien.»

Voeux de fin d’année : pensez-y déjà !

Les fêtes de fin d’année seront vite à nos portes… C’est pour nous l’occasion de vous rappeler la possibilité d’acheter vos cartes de voeux à la Ligue Braille! La vente des cartes de voeux contribue au financement de notre Service social.

Notre catalogue de cartes de voeux est constitué d’une gamme étendue de cartes sur différents thèmes : animaux, fleurs, paysages, reproduction de peintures, etc.

Nous avons en outre largement renouvelé notre offre… Ça vaut la peine !

Nos cartes de voeux vous sont proposées au tarif suivant :

Pour 1 à 4 carte(s) : 1 euro la carte

Pour 5 à 14 cartes : 0,90 euro la carte

Pour 15 à 49 cartes : 0,85 euro la carte

Pour 50 à 99 cartes : 0,80 euro la carte

A partir de 100 cartes : s’adresser à l’équipe des cartes de voeux.

Pour de plus amples informations, vous pouvez toujours visiter notre site braille.be, rubrique ‘Aider la Ligue Braille’ ou contacter l’équipe des cartes de voeux, qui se tient à votre disposition tous les lundis de 10 à 16 heures au numéro 02 533 32 11. D’avance merci !

RENCONTRONS-NOUS DANS VOTRE RÉGION.

La Ligue Braille est présente tout au long de l’année lors d’événements aux thématiques diversifiées: loisirs, autonomie, handicap, emploi, diabète, bien-être,... L’objectif : informer le public des multiples services gratuits dont les personnes aveugles et malvoyantes peuvent bénéficier à la Ligue Braille et également sensibiliser les visiteurs par des activités sensorielles.

Nous y étions !

– Du 17 au 25 Juillet, Gand. Malgré le vent et les pluies abondantes, les visiteurs ont participé à différents jeux les yeux bandés, lors des Fêtes de Gand.

– Du 20 au 24 juillet, Spa. Lors des Francofolies, les festivaliers ont mis leurs sens à l’épreuve ! Ils ont entre autres joué au Puissance 4 géant tout en ayant les yeux bandés. Les festivaliers ont ainsi découvert que des jeux de société peuvent être adaptés pour les personnes ayant une déficience visuelle. En effet, pour distinguer tactilement les pions jaunes des pions rouges, ces derniers ont été percés en leur centre.

– Du 22 au 25 juillet, Libramont. Lors de la Foire de Libramont, la Ligue Braille proposait aux visiteurs de se bander les yeux et de tenter de s’orienter sur un parcours à l’aide d’une canne blanche. Une façon ludique pour comprendre comment la canne blanche permet aux personnes ayant un handicap visuel de se déplacer en évitant les obstacles. Divers conseils concernant la manière de s’adresser à une personne aveugle et de la guider ont été prodigués.



– 6 août, Malmedy. Avec le soutien d’Electrabel, cinq tandems de la Ligue Braille ont pris le départ du Beau Vélo de Ravel parmi les vélos, rollers, chevaux qui participaient à la balade. Un parcours de 35 km. Un beau défi solidaire qui rappelle que le sport est également accessible aux personnes ayant une déficience visuelle. Bravo aux cyclistes malvoyants et aveugles ainsi qu’à leur guide !



– 14 août, Hasselt. Le festival de musique Rimpelrock est «the place to be» pour les plus de 65 ans ! Sur notre stand, les festivaliers ont pu vivre de nouvelles expériences sans voir.

– 3 et 4 septembre, Liège. Des animations de sensibilisation attendaient petits et grands lors de l’événement « Retrouvailles » dans le parc de la Boverie.

Nous y serons !

– 13 septembre, Ostende. Au cours de la Semaine de la mobilité, la Ligue Braille invitera les échevins et le président de la Maison Sociale à pédaler sur un tandem, les yeux bandés. Ensuite, lors d’un parcours avec la canne blanche, ils feront un tour en ville. Une manière d’attirer leur attention sur des endroits difficilement accessibles aux personnes déficientes visuelles.

– 23 et 24 septembre, Namur. La Ligue Braille sera présente lors du premier salon namurois du Volontariat «Volontairement Vôtre». Notre association manque encore d’aide bénévole dans certains domaines et dans certaines régions.

– 25 septembre, Fléron. Retrouvez la Ligue Braille lors de la journée de la mobilité à l’Espace Sport.

– 4 et 5 octobre, Blankenberge. Les seniors pourront tester leurs aptitudes sensorielles sur le stand de la Ligue Braille lors de l’événement «Senior Games». Ils seront également informés sur les maladies visuelles liées à l’âge.

– Du 14 au 16 octobre, Genk. Lors du salon Actief-50, les aînés recevront des informations préventives sur les pathologies visuelles. Ils en apprendront également davantage sur les services offerts par la Ligue Braille.

– 19 octobre, Bruxelles. Comme chaque année, lors du salon de l’alimentation, la Ligue Braille organise une séance de sensibilisation les yeux bandés.

– En novembre à Charleroi, la Ligue Braille sera présente lors du Salon des Arts Ménagers.

– Du 15 au 19 novembre à Bruxelles, lors du salon Zenith, la Ligue Braille informera les seniors sur les maladies visuelles liées à l’âge.

– 15 novembre, Saint-Vith. Rencontrez la Ligue Braille au Katarinenmarkt.

– 22 novembre, Bruxelles. Ophthalmologica Belgica mieux connu sous le nom de OB est un événement annuel rassemblant les ophtalmologues. La Ligue Braille y présentera ses services.

– 2 décembre, Bruxelles. La Ligue Braille sera présente au Handistand, lors de la journée informative sur le handicap aux Halles Saint-Géry.

– Du 3 au 11 décembre, Anvers. Lors du Salon de l’Alimentation d’Anvers, découvrez un concours de cuisine organisé les yeux bandés.

SÉJOUR À LA MER : LES ENFANTS AVEUGLES ET MALVOYANTS BOOSTENT LEUR AUTONOMIE

Au placard les cartables, direction la mer du Nord ! Du 5 au 8 juillet 2011, quatorze enfants aveugles et malvoyants âgés de 6 à 12 ans vivaient une expérience particulière. Ces quatre jours de coaching leur ont permis de faire un pas de géant vers plus d’autonomie tout en découvrant les plaisirs balnéaires de manière sensorielle.

Lacer ses chaussures, plier une chemise, mettre du dentifrice sur sa brosse à dents, s’habiller, utiliser des couverts, préparer une tartine, débarrasser la table,... autant de gestes quotidiens nécessaires mais difficiles à acquérir pour un enfant ayant un handicap visuel. Encadrés par des monitrices spécialisées de la Ligue Braille, c’est en groupe qu’ils ont découvert des trucs et astuces pour apprendre à se débrouiller seuls, sans l’aide des parents.

Ce stage à la mer a également été l’occasion, pour ces enfants, de rencontrer d’autres jeunes porteurs d’un handicap visuel et de partager de nouvelles expériences insolites.

Au programme : s’imprégner des diverses sensations qu’offre la plage, apprivoiser les dauphins du Boudewijn Seapark à Bruges, caresser des otaries et des hiboux, manier une lance à incendie lors de la visite d’une caserne de pompiers, faire une course en cuistax.

Ces initiatives ont bénéficié du soutien du Boudewijn Seapark et des pompiers du Coq. La Ligue Braille les en remercie chaleureusement.

JOIE

A l’occasion de ses 65 printemps, Madame Betty Bertrand a demandé à ses invités de remplacer d’éventuels cadeaux par un don en faveur de la Ligue Braille. Un tout grand merci à ceux qui ont généreusement répondu à son appel. Leurs dons permettront d’organiser une journée récréative pour les personnes aveugles et malvoyantes. Lors de ses 60 ans, Madame Bertrand avait déjà appelé aux dons, cela avait contribué à la rénovation du Brailleshop, le magasin des aides techniques de la Ligue Braille.

Heureux anniversaire !

PEINES

En mémoire de Madame Colette Gilson-Smeets, ses proches ont invité ceux qui souhaitaient lui rendre hommage à effectuer un don à la Ligue Braille. Grâce à leur générosité, notre studio va pouvoir procéder à l’enregistrement d’un livre parlé qui sera ensuite prêté gratuitement aux usagers aveugles de notre Bibliothèque. Avec reconnaissance, nous exprimons nos condoléances à la famille de Madame Gilson-Smeets.

Suite au décès de Madame Jaqueline Henet, sa famille, ses amis et ses connaissances ont souhaité témoigner leur sympathie par un don à la Ligue Braille. Leur générosité permettra d’adapter plusieurs jeux de société pour les enfants aveugles et malvoyants.

ENTRE NOUS

Numéro 3 / 2011

Juillet – Août – Septembre

EN DIRECT DU SERVICE D’INFORMATION SUR LES ADAPTATIONS TECHNIQUES.

Le BrailleTech est devenu le rendez-vous annuel incontournable ! Ce Salon vous offre l’occasion de découvrir, tester, comparer les aides pour la vie quotidienne, les GSM adaptés, les loupes optiques, les vidéo-loupes, les logiciels d’agrandissement, les synthèses vocales, les barrettes braille, … Ces aides techniques vous sont utiles tant sur le plan privé que scolaire ou professionnel. Elles vous offrent l’accès à l’information et à la communication, elles rendent possible l’exploitation de l’informatique, elles permettent de rester autonome. La Ligue Braille réunit tous les distributeurs belges de matériel adapté. Une occasion unique de s’informer et de bénéficier des conseils des collaborateurs de la Ligue Braille.

DES ATELIERS :

Qu’est-ce qu’un livre Daisy ? Comment choisir un lecteur de CD Daisy ? Existe-t-il une loupe optique pour lire de loin ? Quelles sont les allocations qui existent pour les personnes âgées ? Les visiteurs intéressés trouveront une réponse à ces questions lors des ateliers organisés par la Ligue Braille.

JEUDI 13 OCTOBRE 2011 :

12h30 : Les aides optiques et les verres filtrants.

14h00 : Les livres Daisy.

VENDREDI 14 OCTOBRE 2011 :

14h00 : Allocations aux personnes âgées : explications par un collaborateur du Service Public Fédéral Sécurité sociale.

RENDEZ-VOUS EXPOSANTS :

Les exposants seront : Ergra Engelen, Erocos, Eurobraille, Freedom Scientific, Integra, Koba Vision, LVI, Optelec, Sensotec, Visueel centrum. Ils vous proposeront de courtes séances d’information sur leurs produits (30’ à 1h).

Les plus :

Le BrailleShop, magasin proposant plus de 500 articles sélectionnés qui facilitent la vie quotidienne, sera ouvert durant tout le Salon. Chaque visiteur intéressé recevra le nouveau guide pratique publié par les Éditions Vivio en collaboration avec la Ligue Braille : «Vivre avec une pathologie visuelle liée à l’âge : (re)conquérir son autonomie, adopter les aides techniques».

ADRESSE :Ligue Braille asbl - 57 rue d’Angleterre - 1060 Bruxelles.

T +32 (0)2 533 32 11 - braille.be

Accès : Le BrailleTech est accessible aux personnes handicapées et est facilement joignable :

– Avec les transports en commun : descendre à la Gare du Midi ou à la Porte de Hal, la Ligue Braille se trouve à 250 m.

– En voiture : emprunter la petite ceinture jusqu’à la sortie Midi (à hauteur du pont de chemin de fer de la jonction Nord-Midi). Là, vous suivez la direction Mons et vous arrivez avenue Fonsny. La rue d’Angleterre est la troisième à gauche.

JOURS ET HEURES D’OUVERTURE : Du jeudi 13 au samedi 15 octobre 2011, de 10h à 16h30. Entrée gratuite.

Le BrailleTech est organisé avec le soutien de la Loterie Nationale et de l’AWIPH (Agence wallonne pour l’intégration des personnes handicapées).

EN DIRECT DU SERVICE SOCIAL.

Obtenir un emplacement réservé près de chez soi.

Pour obtenir un “emplacement réservé” près de chez soi ou de son lieu de travail, il faut en faire la demande au bourgmestre. Certaines conditions doivent être remplies :

- Ne pas disposer d’un garage ou d’un parking.

- Avoir un véhicule ou être conduit par une personne habitant chez soi.

- La possession de la carte spéciale de stationnement est indispensable.

De plus, la police vérifiera si les conditions permettent de créer un “emplacement réservé”, c-à-d si le stationnement est autorisé à cet endroit et si la sécurité de la circulation est assurée. S’il s’agit d’une rue à stationnement alterné, la commune peut éventuellement revoir les mesures de stationnement en vigueur. Sachez que cet emplacement n’est pas personnel. Les autres détenteurs d’une carte spéciale de stationnement peuvent aussi l’utiliser. Lorsque la personne handicapée se fait souvent conduire par une personne n’habitant pas son domicile, il est possible d’envisager une interdiction de stationnement à hauteur de sa maison pour lui permettre un embarquement ou un débarquement plus aisé. Depuis 2000, le non-respect des emplacements réservés au stationnement des personnes handicapées fait partie des infractions prioritaires. Il en coûtera au contrevenant une amende d’un montant minimum de 100 euros ! Si vous souhaitez obtenir des informations sur les conditions d’obtention de la carte de stationnement, n’hésitez pas à vous adresser au Service social de la Ligue Braille.Source : Journal «En Marche» du 5 mai 2011.

Bruxelles : où trouver une place de parking pour personnes handicapées ?

Le site web de la Ville de Bruxelles (bruxelles.be) offre à ses visiteurs un aperçu des emplacements de parking réservés aux personnes handicapées. Ces emplacements sont peints en bleu. Il est désormais possible de les localiser sur une carte interactive. Il suffit d’indiquer votre adresse et vous trouverez la place de parking la plus proche. Vous pouvez également localiser ces emplacements à partir d’une liste alphabétique de ceux-ci disponible sur le site.

Source : bruxelles.be.

mongeneraliste.be.

Ce site est réalisé par les médecins de famille et est destiné à toutes les personnes qui souhaitent mieux comprendre leurs problèmes de santé ou ceux de leur entourage. Le patient peut s’y documenter sur son affection et ses symptômes, y lire des conseils qu’il n’aurait pas mémorisés dans le cabinet de son généraliste, préparer des questions en prévision de la prochaine consultation. Le site diffuse une information de santé validée, dégagée de toute influence commerciale. Des dossiers complets concernant des maladies fréquentes sont proposés plusieurs fois par an. Ces dossiers sont développés en des termes accessibles avec des conseils et des témoignages. On y trouve également des fiches maladies, adultes et enfants, simples et pratiques, ainsi que des conseils de prévention et un agenda proposant des activités et des conférences. Enfin, vous pouvez vous inscrire gratuitement à la lettre électronique d’information. Au-delà de l’information, le site «mongeneraliste.be» vise à vous permettre d’harmoniser votre mode de vie en vue d’une amélioration globale de votre santé. L’expérience des médecins et les interpellations qu’ils rencontrent en consultation nourrissent le site et déterminent les sujets traités. Source : Journal «En Marche» du 5 mai 2011.

Demande d’allocations SPF Sécurité sociale.

Quand, en tant que personne handicapée, vous demandez une allocation (via votre maison communale) au Service Personnes handicapées du SPF Sécurité sociale, vous recevez un certain nombre de documents :

• Un accusé de réception.

• Une «déclaration en vue de l’obtention d’une allocation de remplacement de revenus et d’une allocation d’intégration» ou une «déclaration en vue de l’obtention d’une allocation pour l’aide aux personnes âgées». Vous devez compléter cette déclaration (vous-même, en vous faisant éventuellement aider) et la renvoyer au SPF Sécurité sociale.

• Des formulaires destinés à l’évaluation de votre handicap:

- le formulaire 3+4 (secret médical) ;

- le formulaire 5 (certificat d’examen oculaire) ;

- le formulaire 6 (certificat d’examen auditif).

Vous devez faire compléter ces formulaires par votre médecin traitant (ou par un spécialiste) et les envoyer. Le service Personnes handicapées du SPF Sécurité sociale constate qu’il faut en moyenne 2 mois pour que les «déclarations» complétées leur parviennent. Ce délai est trop long. Il est donc important que vous complétiez votre «déclaration» et que vous la renvoyiez le plus vite possible. Cela permet au SPF Sécurité sociale :

• Si nécessaire, de vous demander rapidement les informations complémentaires dont le service a besoin pour traiter votre dossier.

• Donc, de compléter votre dossier dans un délai plus court.

• Et de prendre plus rapidement une décision au sujet de l’allocation que vous avez demandée.

Peut-être attendez-vous, pour renvoyer votre «déclaration», que votre médecin ait complété les formulaires destinés à l’évaluation de votre handicap ? Ce n’est pas nécessaire ! Vos formulaires d’évaluation et votre «déclaration» ne sont absolument pas liés : vous pouvez parfaitement les renvoyer séparément. Vous pouvez le faire par simple lettre, directement (envoi par la poste) ou par l’intermédiaire de votre maison communale. Un envoi recommandé n’est pas nécessaire. L’adresse où envoyer ces documents : SPF Sécurité sociale, Direction générale Personnes handicapées, Centre administratif Botanique, Finance Tower, Boulevard du Jardin Botanique, 50 boîte 150, 1000 Bruxelles.

Source : - Rubriques:

Dernières nouvelles

Impôts des personnes handicapées étrangères.

Pour que les personnes handicapées puissent bénéficier d’une réduction de l’impôt sur les personnes physiques, elles doivent prouver leur handicap au moyen d’une attestation. Le SPF Finances assimile certaines attestations étrangères aux attestations belges. Il a établi une liste des attestations reconnues. Il peut également assimiler une attestation étrangère qui n’est pas répertoriée, en suivant des procédures appropriées. Les attestations actuellement reconnues sont celles que délivrent :

– L’Istituto Nazionale della Previdenza Sociale (Italie).

– Le Gemeenschappelijk Administratiekantoor ou le Bedrijfsvereniging (Pays-Bas).

– Les autorités françaises après expertise de la Commission technique d’orientation et de reclassement professionnel (COTOREP), cette carte atteste une incapacité de 80 % ou plus. Il s’agit d’une carte d’invalidité que possèdent les personnes recevant une allocation d’invalidité d’origine française. Pour plus d’informations, vous pouvez téléphoner au centre

de contact du SPF Finances au numéro 02/572 57 57 (du lundi au vendredi, de 8 h à 17 h).

Source : .

Âge de l’enfant handicapé dans le cadre du congé parental.

Depuis le 20 mai 2011, la limite d’âge fixée dans le cadre du congé parental dans la réglementation fédérale passe de 12 ans à 21 ans lorsque l’enfant est atteint d’une incapacité physique ou mentale de 66 % ou d’une affection qui a pour conséquence qu’au moins 4 points sont reconnus dans le pilier I de l’échelle médico-sociale au sens de la réglementation relative aux allocations familiales. Cette règle est générale et joue pour toutes les réglementations fédérales ayant trait au congé parental.

Bienvenue aux chiens d’assistance.

En accord avec la loi du 10 mai 2007 tendant à lutter contre la discrimination, la Ville de Bruxelles invite tous ses restaurateurs à apposer l’autocollant «Bienvenue aux chiens d’assistance» sur la porte d’accès. De cette façon, ces restaurants montrent que les personnes aveugles et malvoyantes accompagnées d’un chien-guide sont également les bienvenues dans leur établissement. Certaines personnes croient que l’accès aux restaurants est interdit aux chiens pour des raisons d’hygiène. C’est exact pour le simple chien de compagnie. Par contre, les chiens d’assistance sont considérés comme une aide indispensable pour les personnes aveugles. Le législateur a donc prévu une exception pour eux et ils sont admis dans les restaurants et cafés. La Ville de Bruxelles invite les restaurateurs à ne pas se limiter à autoriser l’accès aux personnes aveugles accompagnées de leur chien-guide mais de leur souhaiter la bienvenue en appliquant l’autocollant «Bienvenue aux chiens d’assistance» sur la porte d’entrée, en faisant traduire leur menu en braille pour les personnes aveugles et en grands caractères pour les personnes malvoyantes. Vous trouverez une liste des restaurants qui disposent d’un menu adapté sur le site bruxelles.be.

EN DIRECT DU BRAILLESHOP.

Nouveautés

Balances

Balance de cuisine parlant Français «HEIDI» :

- Poids max 5kg.

- Séparation en gramme.

- Pesée avec tara.

- Ajout en cours de pesée.

- Pesée avec référence.

- Réglage de volume en 6 niveaux.

Référence : 020001665.

Prix de vente : 76,29 euros.

Balance de cuisine parlant Français «Vivienne» :

- Poids max 5kg.

- Séparation en gramme.

- Pesée avec tara.

- Ajout en cours de pesée.

- Pesée avec référence.

- Réglage de volume en 6 niveaux.

- Fonction de poids cible.

- Balance de dénombrement.

- Détermination du taux de liquide.

- Indication de date et heure.

Référence : 020001664.

Prix de vente : 76,29 euros.

Médical

Tensiomètre parlant Français “Sweetheart” :

- Réglage de volume en 6 niveaux.

- Mémoire des 300 derniers relevés.

- Chargeur.

- Écouteurs.

Référence : 020001666.

Prix de vente : 325,70 euros.

Pèse-personne parlant Français “Happy Day” :

- Capacité max de 200 kg.

- Division 0,1 kg.

- Répétition du résultat de pesage.

- Weight watching pour 1 à 5 personnes.

- Réglage de volume en 6 niveaux.

- Revêtement antidérapant.

Référence : 020001667.

Prix de vente : 139 euros.

Horlogerie

Timer (chronomètre) :

- Décomptage des secondes/minutes.

Référence : 020001646.

Prix de vente : 11,67 euros.

Pour rappel

Le Brailleshop est situé dans la Rue d’Angleterre 57 à 1060 Bruxelles (à 250 m de la gare du Midi). Le magasin est ouvert du lundi au jeudi de 10h à 12h et de 13h30 à 16h. Les commandes peuvent se faire par courrier, téléphone, fax ou mail.

EN DIRECT DU SERVICE CULTUREL.

Nouvelles de la Bibliothèque – Section Livre parlé.

Le catalogue des livres parlés est disponible !

Le catalogue des livres parlés, à la fois MP3 et DAISY, reprend tous les titres de la Bibliothèque disponibles au 31 décembre 2010. Il comprend huit volumes : un volume pour les livres de jeunesse, deux volumes pour les documentaires et quatre volumes pour la littérature. Les titres y sont classés par catégorie. Comme à l’accoutumée, vous trouverez un bref résumé du livre, la date d’édition d’origine et la collection du livre, le type de voix et la durée de l’enregistrement. Le huitième volume constitue un catalogue abrégé de la totalité des livres parlés. Les oeuvres sont classées par auteur et, pour les oeuvres d’un même auteur, par titre. La catégorie de l’ouvrage est mentionnée : roman d’aventure, roman policier, biographie, histoire, etc... ainsi que son numéro permettant de l’identifier plus facilement lors de la demande d’emprunt. Ce volume permet une recherche plus directe et simplifiée au sein de notre Bibliothèque. Les oeuvres de Jacques Attali, par exemple, sont regroupées, qu’il s’agisse de romans ou d’essais, dans les domaines économiques ou philosophiques. Il s’agit bien d’un catalogue abrégé. Si l’on souhaite disposer de plus de détails, par exemple, le résumé du livre, la date d’édition originale, le type de voix (féminine ou masculine), ce huitième volume est utilisable comme index. Chaque notice courte renvoie en effet au catalogue complet : numéro de volume (de 1 à 7) et page reprenant la catégorie à laquelle appartient l’ouvrage. Le catalogue complet est fort utile pour l’usager qui n’a pas de nom d’auteurs en tête et souhaite choisir un type de roman (policier ou historique, par exemple) ou un ouvrage documentaire sur une matière précise. L’ensemble du catalogue (8 volumes) est disponible au prix de 56,01 euros. Chaque volume peut être acheté séparément (voir tableau ci-dessous). La somme est à verser sur notre compte IBAN BE16000007786874 – BIC. BPOTBEB1 (communication : «CD Complet», le numéro du volume souhaité et le nom du bénéficiaire, s’il est différent du donneur d’ordre). Le catalogue est disponible en version électronique gratuitement sur simple demande à la bibliothèque (02 533 32 40 ou bib@braille.be). Il est envoyé automatiquement par e-mail à tous les abonnés à la Lettre d’information de la Bibliothèque.

Volume 1 Jeunesse (romans et documentaires), 7,01 euros

Volume 2 Documentaire : 1ère partie (Généralités – Philosophie – Religion - Sciences sociales -Sciences exactes - Sciences appliquées – Arts – Sport – Loisirs – Linguistique – Philologie), 7,02 euros

Volume 3 Documentaire : 2ème partie (Géographie – Biographies – Histoire), 7,03 euros

Volume 4 Littérature : 1ère partie (Histoire littéraire - Romans – Contes et nouvelles – Littérature classique – Poésie – Théâtre – Essais – Discours – Lettres – Humour – Dialogues), 7,04 euros

Volume 5 Littérature : 2ème partie (Romans d’amour – Romans régionaux – Romans sociaux), 7,05 euros

Volume 6 Littérature : 3ème partie (Romans d’aventures – Romans fantastiques – Romans policiers), 7,06 euros

Volume 7 Littérature : 4ème partie (Romans de guerre – Romans historiques et biographiques), 7,07 euros

Volume 8 Catalogue abrégé - Index des auteurs, 7,08 euros

Le catalogue des nouveautés du premier semestre 2011.

Nous vous rappelons que le catalogue des nouveautés du 1er semestre 2011 est disponible au prix de 6,01 euros à verser sur notre compte IBAN BE16000007786874 – BIC - BPOTBEB1 (communication : «CD2011-1» et le nom du bénéficiaire, s’il est différent du donneur d’ordre). La version sonore sur CD DAISY est envoyée gratuitement sur simple demande, tout comme la version électronique. Cette dernière est adressée en outre automatiquement aux abonnés à la Lettre d’information de la Bibliothèque.

Les coups de coeur des bibliothécaires.

Un immense asile de fous : récit d’un village anglais, de Louis de Bernières (n° 21733). Tranches de vie exquises d’un petit village du Surrey où nous allons à la rencontre des habitants, disons, un peu spéciaux: une veuve qui se promène encore toujours au bras de son mari, un colonel qui perd la mémoire, deux jardiniers qui parlent à une araignée ... Des hommes et des femmes dont les histoires nous font rire ou nous serrent le coeur. À lire sans hésiter ! Stéphane.

Jésus m’aime, de David Safier (n°21096). Au moment de dire «oui, je le veux», Marie annule son mariage au pied de l’autel, avant de se cloîtrer chez son père où elle déprime sec. L’arrivée d’un charpentier charismatique change tout : Marie se sent attirée par Joshua. Dommage que la fin du monde soit pour mardi prochain ! Ce roman entraîne des protagonistes hauts en couleur dans des situations improbables, où l’humour le dispute à la réflexion, et l’ironie à la tendresse. Avis aux amateurs de fins heureuses et intelligentes ! Marine.

Kosaburo, 1945, de Nicole Roland (n°21621). Afin d’éviter le déshonneur à sa famille, une jeune japonaise se travestit pour devenir kamikaze à la place de son frère déserteur. C’est aux côtés de Kosaburo, son modèle et son amour d’enfance que Mitsuko se prépare à accepter la mort. Ce petit roman, le premier de l’auteur, captive par son écriture poétique et sensible. Il nous renseigne sur l’entraînement militaire et l’endoctrinement des kamikazes, pour la plupart volontaires. Il m’a donné l’envie de connaître, sous un autre angle, les événements qui se sont déroulés durant la Seconde Guerre mondiale, dans le Pacifique et particulièrement au Japon. Catherine.

HHhH, de Laurent Binet (n°21426). Le titre énigmatique est l’acronyme du surnom à traduire par «le cerveau d’Himmler s’appelle Heydrich» et donné par les SS au chef de la Gestapo et des services secrets du IIIe Reich. Ce roman historique narre l’itinéraire de Ronald Heydrich, mais aussi les péripéties de la mission lancée pour l’éliminer. D’une écriture vive, il s’appuie sur une énorme documentation. Les digressions dans lesquelles l’auteur exprime à la première personne ses doutes à propos de l’historicité de tel ou tel élément peuvent surprendre. Personnellement, je les ai trouvées plutôt stimulantes et propres à une réflexion plus large sur la restitution du passé. A ce propos, une comparaison avec «Les bienveillantes» de Jonathan Littell (n°19189), ne manquerait pas d’intérêt. Gérard.

Top 10 du livre parlé pour le deuxième trimestre 2011.

ROMANS :

1 D’espoir et de promesses – Françoise Bourdin (n°21467).

2 Une femme libre – Danielle Steel (n°21625).

3 Un soupçon d’interdit - Françoise Bourdin (n°21527).

4 La mort à marée basse – Pieter Aspe (n°21499).

5 Zapping – Carol Higgins Clark (n°21540).

6 La maison du juge – Georges Simenon (n°21529).

7 La passagère du France – Bernadette Pecassou- Camebrac (n°20370).

8 Plus belle sera la vie - Stéphane Bern (n°20373).

9 Et vogue la gondole ! - Nicole de Buron (n°20375).

10 Je t’ai donné mon coeur – Mary Higgins Clark (n°20621).

NON-ROMANS :

1 Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent - Éric Emmanuel Schmitt (n°21340).

2 Secrets d’Histoire – Stéphane Bern (n°21477).

3 La spectaculaire histoire des Belges – Patrick Roegiers (n°19392).

4 Mes plus belles histoires – Guy Lemaire (n°21471).

5 Bach : une vie – Davitt Moroney (n°21115).

6 Michelle Obama : first Lady – Liza Mundy (n°21450).

7 La cuisine d’Amélie – Juliette Nothomb (n°21463).

8 Le compte à rebours a-t-il commencé ? - Albert Jacquard (n°20619).

9 Suite française – Irène Némirovsky (n°19122).

10 Mère Teresa – Frédéric Lenoir (n°19459).

Le Québec mis à l’honneur.

Depuis l’arrivée du livre DAISY, la Bibliothèque a tissé des liens d’échanges avec le Québec. Pour mettre cette collaboration à l’honneur, nous consacrons à la Belle Province un article détaillé dans notre revue sonore «Des idées et des livres». Si vous ne la recevez pas encore, n’hésitez pas à nous téléphoner pour souscrire un abonnement. Comme le prêt de livres, il est entièrement gratuit. Il doit cependant être renouvelé chaque année.

Avec ses plus de 1 600 000 km², le Québec est aussi grand que la France, l’Allemagne et l’Espagne réunis, cela en fait la plus grande province du Canada ! Ces vastes étendues sont cependant très peu peuplées, les 8 millions d’habitants se concentrant principalement à Québec et Montréal, les deux villes principales. La langue officielle, parlée par près de 95% de la population est le français. Cette culture francophone (mais largement influencée par son voisin américain) est à l’origine d’une grande richesse artistique. On ne présente plus les grands noms de la chanson comme Céline Dion, Ginette Reno, Robert Charlebois ou encore Daniel Lavoie. Les écrivains sont, eux, bien moins connus du public européen. La Bibliothèque de la Ligue Braille a fait le choix de vous faire découvrir ces auteurs à travers les échanges que nous réalisons avec les bibliothèques de l’Institut national canadien pour les aveugles (INCA) et de la Bibliothèque et archives nationales du Québec (BAnQ). Voici quelques exemples de titres à découvrir (ces livres sont bien entendus lus par des québecois, authenticité assurée !) :

«Le cocon», de Janette Bertrand (n°20996). En pleine nuit, André se jette devant un autobus vide, désespéré par la disparition de sa femme et de ses deux filles. Il ne le sait pas encore, mais la conductrice va changer son destin.

«Maryse», de Francine Noel (n°20521). Montréal, 1968. Maryse, d’origine modeste, commence ses études universitaires et partage un appartement avec François qui est secrètement amoureux d’elle...

«Zut c’est pas Juste», de Guy Lavigne (n°20510). Un thriller captivant où l’action se déroule dans le Montréal d’aujourd’hui. Truands et policiers s’y sont donné rendez-vous.

«Tu ne me dis jamais que je suis belle», de Gilles

Archambault (n°19289). Douze nouvelles entrecoupées de onze «moments intenses» au coeur de nos existences quotidiennes. Et pour en savoir plus sur le Québec, outre la lecture du troisième numéro de la revue «Des idées et des livres» déjà citée, nous vous proposons les titres suivants :

«Le roman du Québec», de Daniel Vernet (n°19581).«Je me souviens» : la devise du Québec traduit le riche héritage de ce petit bout d’Amérique qui parle français.

«Lettre à un Français qui veut immigrer au Québec», de Carl Dubuc (n°19298). Un portrait décapant du Québec et des Québecois !

«Un aller simple pour le Québec», de Monique Pieri (n°19089). Récit relatant l’émigration vers le Québec de Lily Stälhi, une paysanne de Genève.

EN DIRECT DU SERVICE LOISIRS.

Clubs bruxellois.

Comme annoncé dans le numéro précédent, à partir du mois d’octobre 2011, le Club créatif de Bruxelles sera organisé en trois cycles consacrés chacun à une technique manuelle spécifique. Chaque séance a lieu le 2e mardi du mois. Pour la bonne organisation de chacun des ateliers, il est nécessaire de participer à l’ensemble des journées complètes du cycle.

Le 1er cycle se déroulera d’octobre à décembre 2011. Il sera consacré à la technique de décoration avec des serviettes en papier. Une solution ludique et économique pour tous ceux qui aiment faire leur propre décoration. Cette technique s’applique aussi bien aux petits objets variés (boîtes, plateaux, bloc-notes) qu’à vos meubles ! Pour toute information et inscription, veuillez prendre contact avec Stéphane Depoorter par téléphone au 02 533 32 50.

Agenda des animations culturelles à Bruxelles. Informations : Mohammed Hajjaoui, tél : 02 533 32 83 - e-mail : mohammed.hajjaoui@braille.be.

À la Ligue Braille (57, rue d’Angleterre – 1060 St Gilles à 14h15) : Le jeudi 06 octobre 2011 : SAMBA !

Dans le cadre d’Europalia 2011 nous accueillons Augusto Gonçalves et Liliane Fontaine. Il vient de São Paolo et est le plus belge des Brésiliens. Elle vient de Bruxelles et est la plus brésilienne des Belges. Avec des compositions originales et des chansons populaires, ils nous invitent à voyager, à travers leur musique, dans différentes régions du Brésil.

Le jeudi 20 octobre 2011 : Un jeudi au théâtre «Roméo et Julien». Pièce de théâtre de Ferdinand Loos avec Patricia Bernard et Dominique Peeren. Bernadette Archambeau apprend presque par hasard que son fils Julien est homosexuel, qu’il a l’intention de conclure un contrat de cohabitation avec Roméo Scherpenheuvel et qu’ils vont habiter l’immeuble, trois étages au-dessus de chez elle...

Le jeudi 03 novembre 2011 : «Elles et eux», Fanny et Félix Mendelssohn, Clara et Robert Schumann.Conférence présentée et mise en musique par René De Maq (à la flûte) et Géraldine Keningsman (au piano) qui vont nous en apprendre plus sur ces musiciens célèbres.

Le jeudi 17 novembre 2011 : «Mister John and Doctor Rob» en concert. Mister John joue de la guitare, Doctor Rob de la clarinette, du saxophone et des percussions. Ils chantent tous les deux. Ils décrivent leur style comme «musique anti-dépressive pour tout âge» : un cocktail de jazz avec un zeste de ragtime, de blues et de country. Le tout bien emballé avec de l’humour et de la joie de vivre !

Le jeudi 01 décembre 2011 : Après-midi littéraire. Le groupe «Dire-Lire» nous propose une animation autour de lectures de textes variés alternant poésie et humour.

Le jeudi 15 décembre 2011 : Chorale de fin d’année. Pour ce concert de fin d’année, le «Choeur de l’Oréflam» nous enchantera de leur présence pour une ambiance de fête en chansons et en bonne humeur !

Au Fanal (rue Stallaert – 1050 Ixelles à 14h15) :

Le mercredi 12 octobre 2011 : à préciser.

Le mercredi 09 novembre : «Un après-midi qui conte».

Un spectacle axé autour des contes, présenté par Antonia Gordillo et Geneviève Bary.

Le mercredi 14 décembre 2011 : Concert de fin d’année.

Le groupe vocal «Mosaïques» de Wavre propose un concert commenté de chants de tous pays, avec en deuxième partie les classiques de Noël que nous pourrons tous reprendre en choeur.

À Libramont : Virginie Hocq en spectacle audiodécrit.

La Ligue Braille vous invite au tout nouveau spectacle de l’humoriste Virginie Hocq : «Pas d’Inquiétude». Venez découvrir un univers drôle et décalé grâce au soutien de l’audiodescription réalisée par Audioscénic. Une oreillette vous décrira en temps réel les déguisements, mimiques et déplacements de la comédienne !Quand ? Le samedi 5 novembre, à 20h15. Où ? Au centre culturel de Libramont. Prix ? 15 euros par place, grâce à la participation de la Ligue Braille. Infos et inscriptions ? 02 533 32 11 ou par mail, anne.decouvreur@braille.be. Attention, le nombre de places est limité, les premiers inscrits seront les premiers servis. Vous pouvez vous inscrire avec un guide qui bénéficiera également du tarif avantageux de 15 euros.

................
................

In order to avoid copyright disputes, this page is only a partial summary.

Google Online Preview   Download

To fulfill the demand for quickly locating and searching documents.

It is intelligent file search solution for home and business.

Literature Lottery

Related searches