LA FLJÈCHE: SOMMAIRE - IAPSOP

LA FLJ?CHE:

;

para?f le 15 de chaque

iietnent

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du

le journal d'u: n^2a5n fr. et 50 fr. tes ^Ssoouussccrirpiptitoionnss

num?ro: b?n?voles donneront

1 fr. -- ?bon-

pour soutenir droit ? quel-

ques publications sp?ciales au cours de 1931 .--Toute correspondance

doit ?tre adress?e ? la Directrice

Mme Maria de NAGLOWSKA,

11, Rue Br?a, Paris (6e).

.,

SOMMAIRE:

Le Livra de la Vie, -- par ? LaFl?che ?; Notre r?ponse ? la Revue In-

^nationale des Soci?t?s

, xr , . fe Naglowska

;--

.. Une

jewski ;-- Le Myst?re

Secr?tes ; Contre Krishnamurti,

- par Maria

.... vtston polaire

;--

U,,ne

,, conf?rence

d/e M%., WGra-

de la Vall?e des Rois-- par M. de Villodon

;

?e Rite sacr? de t'Amour magique, -- par X?nia Notval.

Notre ami et collaborateur Auguste Ap?tre terminait son article, dans le num?ro 4 de ? La Fl?chtD, ?en disant :

C'est l'Occident qui sait la V?rit?, c'est de l'Occident que nous viendra le salut.

Nous sommes parfaitement d'accord avec lui et

nous d?taillerons aujourd'hni les raisons qui nous font affirmer que l'unique voie qui a conduit l'humanit? vers la traduction snr terre de l'acte du Troisi?me

Terme de la Trinit?, dont la pale est la r?alisation de l'amour qui du contact de deux chairs

caract?ristique princignostique, de l'amour fait jaillir la connais-

sance divine, a ?t? le christianisme tel qu'on le con-

rtait ? travers son histoire.

Nous soulignons ces derniers mots pour nous d?tacher nettement de ceux qui font une distinction ?entre la parole du Christ et l'enseignement th?ologique donn? par l'Eglise Catholique Romaine et l'Eglise Catholique Orthodoxe (dite grecque), en pr?tendant que la v?rit? ?tait dans la bouche du Christ, mais qu'elle a ?t? m?connue par l'Eglise.

Non, nous soutenons que les deux Eglises que :nous venons de citer ont donn? au monde ce qu'elles ?devaient donner et que S-t Pierre aussi bien que S-t Andr? ont b?ti sur terre la maison de Dieu exacte-

ment comme ils devaient le faire, car J?sus a bien dit ? Jean : toi, suis-moi, -- et aussit?t ? Pierre : ne l'occupe pas de ce que fera celui-ci.

Pierre et Andr?, l?s protecteurs de l'Eglise Romaine et de l'Eglise Byzantine (russe en particulier), ne se sont pas occup?s de ce que faisait Jean, au cours ?des dix-neufs si?cles ?coul?s, et ils sont bien fait. Car kur devoir ?tait de conduire 1' humanit? enti?re jusqu'

au seuil du troisi?me temple, le temple que nous construirons maintenant et dont le secret a ?t? confi? par l'Homme - Dieu pr?cis?ment ? Jean.

C'est dans le juste accomplissement de cette t?che de caract?re universel, catholique, que r?side le m?rite du christianisme tel qu'on le conna?t ? travers son histoire, et nous r?p?tons encore qu'aucune religion -- nous disons bien aucune -- n'a r?pandu dans le monde une doctrine et des pratiques (magiques) mieux adapt?es au but de l'?l?vation universelle de l'humanit? vers ces r?gions spirituelles qui conf?rent aux hommes la capacit? de sublimer la force vitale cach?e dans l'organe dont on a honte parce qu'on en abuse scandaleusement, et de rendre divin ce qui est charnel.

L'Eglise n'a jamais d?voil? aux profanes sa v?ritable action magique, parce que les temps n'?taient pas r?volus et parce qu'il fallait -- comme nous l'? avons d?j? dit -- introduire d'abord dans l'humanit? l'id?al de la virginit? pour habituer les humains, ? travers les si?cles, de concevoir autre chose que la procr?ation, id?al du Premier Terme symbolis? par la Verge (relisez ? ce propos nos articles des num?ros 1 et 2 de ? La Fl?che ?, et dont la religion, ou traduction sur terre, ?tait le Juda?sme.

Mais ? pr?sent, et sans m?me qu'il soit besoin d' une proclamation officielle de l'Eglise, on voit nettement se d?gager du sein de cette derni?re des esprits d'?lite (non pas ceux qui sont connus, mais ceux qu'on rencontre au hasard des routes) lesquels, en face des id?es venant des Indes, ont le droit de dire : ? halte-

l? ! ne venez pas confondre notre oeuvre, en remettant sur le tapis les choses vieilles qui ne peuvent servir ? la reconstruction actuelle >.

Car aujourd'hui il ne^s'agitsplus d'offrir aux hu-

mains des moyens de perfectionnement

individuel --

oeuvre de l'Orient -- mais de b?tir une nouvelle ie-

Jigiont soit organisation morale base d'une nouvelle civilisation, capable d'entra?ner la collictivit? humaine

vers les r?gions c?lestes --v oeuvre et but de l'Occi-

dent.

Et c'est en cela pr?cis?ment que le triangle, auquel nous appartenons comme des ma?ons ? l'oeuvre, se distingue de la ? sagesse ? d'orient.

Notre triangle -- les religions juive, chr?tienne et celle qu'on instaurera sous peu -- a pos? d?s sa premi?re ?tape le principe de la purification de la collectivit? par l'effort commun et hi?rarchiquement coor-

donn? de tous. D?s Mo?se, et seulement ? partir de Mo?se, le monde a su ce que signifie la saintet? d'une nation qui fait collectivement un effort continu de

perfectionnement en vue de la r?alisation de l'Homme Id?al, du Messie qui changera toutes choses, parce

que toutes choses deviendront nouvelles par Lui.

Le christianisme a rendu universel, il a catholis?

ce principe, en d?passant les limites du nationalisme qu'il a remplac? par l'id?e de la fraternit? de tous les hommes, et il a invit? l'humanit? tout enti?re ? la r?alisation future du Royaume des Cieux sur la terre. Mais l'id?e fondamentale est rest?e la m?me :

le salut, la r?g?n?rescence viendra dans le monde par le Premier et ce Premier sera forg? par tous . C'est

par l'effort .de l'Humanit?, comprise comme une entit?, par l'Eglise, que toutes choses pr?paratoires seront accomplies.

Et aujourd'hui ces choses sont accomplies. Les Eglises ont fait ce qu'elles avaient ? faire. L'heure a sonn?. Le Roi des rois arrive.

Inutile, l'effort de ceux qui, se grisant d'extrava-

gances orientales, veulent indiquer aux homme* de?

sentiers individuels.

Ces petits chemins ?troits et tor-

tueux n'aboutissent pas ? la grande voie et ceux qui

n'y sont pas n'y parviendront plus ? temps. Comme nous l'avons d?j? dit, en r?p?tant ce qui est ?crit, il y aura une destruction en masse de tous les injustes, de

tous ceux qui n'ont pas accept? dans leur coeur e^

LA FL?CHE^

r?alis? dans leur corps les deux ?tapes pr?c?dentes : la fortification par la Verge et la purification par la

Croix.

Ils .ne reviendront pas sur la terre pour reprendre le chemin de l'?volution, mais ils seront pr?cipit?s dans

l'involution et ils descendront d'?tape en ?tape dans

les r?gnes inf?rieurs, animal, v?g?tal, min?ral, dont le retour est, certes, bien probl?matique.

Aujoud'hu? il s'agit de se redresser tous et de

lever les yeux vers la m?me Etoile. feront pas p?riront.

Ceux qui ne le ,

II est ?crit dans les Saintes Ecritures qu'? la fin

des temps il s?raL ordonn? au protecteur du Temple :

? v?rifie le/b?timent et ne laisse subsister-que ce qui est saint ; le reste doit ?tre abattu au plus t?t ?.

Nous sommes ? l? fin des temps et les gardiens du Temple v?rifient ses murs.

Lorsque le triage sera termin?, lorsque l?s bons seront - s?par?s des indignes, le Troisi?me' Temple, celui o? le symbole sera remplac? par la vie, sera fond? au coeur m?me du Temple actuel. C'est ainsi

que la Religion de la Douleur de la gloire.

deviendra

la Religion

LA FL?CHE

LA REVUE INTERNATIONALE

de la discipline th?osophique.

Il parcourt les villes,

?entour? de ses amis, fait des conf?rences auxquelles;

accourent des auditeurs sans nombre, et avec un. sou-

rire charmeur accentuant son long regard d'Hindou,,

il r?p?te sur tous les tons : ? vivez, regardez, sentez,, fuyez toutes limitations, rejetez toutes les philosophies,. ....

n'admettez aucun syst?me, ire vous laissez guider par-

personne ?. En substance : soyez comme des enfants; qui s'amusent.

Krishnamurti, nous vous adressons cette question:

croyez-vous qu'il soit possible d'organiser le bonheur humain -- puisque tant il est que vous aussi conseillez aux gens d'?tre heureux -- avec ce principe de;

dislocation des collectivit?s qui d?coule de n?cessit?:

de votre doctrine adoctrinaire ? Ne vous semb??-rt-ill

DES SOCI?T?S SECR?TES

pas que le premier effet de vos pr?dications doit ?tre,, en ceux qui vous aiment et qui acceptent ? cause de cela ce que vous dites, la haine et le m?pris pour toute:

publie dans son num?ro de janvier (cahier rose) un

article remarquable damment.; f

o? La El?ehe est discut?e abon-.

'%

*

..>'?

:: NousJremercionsT?uteup'de

?etj?rticle, Mi Hefiri Li

'de Guill?berti!:C:ar' il expose-hotre? doctrine avec une "'

rare impartialit?-et avec une exactitude parfaite; Nous

recommandons m?me la lecture: de sces quelques/pa-

:

ges ? tous ceux qui n'auraient pas encore compris

suffisamment le point essentiel de la nouvelle religion

que nous annon?ons.

Toutefois, ;'nous tenons ? rappeler ? la Revue Internationale des Soci?t?s Secr?tes que le texte de l'E- ;

vangile selon S-t Jean, cit? ? la fin de l'article en

question, contient pr?cis?ment notre th?se et non pas

celle selon laquelle ? l'Amour qui inondera et brisera

tous les obstacles ? (? la fin des temps) est ? l'amour

du Dieu vivant, par la charit?'en acte ? (c'est nous

qui soulignons).'.'.' L'amour qui s'est r?v?l? ? tous ceux ? qui il a ?t?

donn? le pouvoir d'?tre faits enfants de Dieu, ? ceux qui croient en Dieu et qui sont n?s, non du sang, non des lois de la chair et de la volont? des hommes, mais de Dieu lui-m?me (S-t Jean) signifie exactement ceci:

Le v?ritable mage, le v?ritable homme de l'es-

p?ce sup?rieure qui franchira le seuil du troisi?me temple, re?oit de Dieu m?me par la naissance nouvelle qui ne tient pas des lois de la chair et du d?sir de volupt? des hommes (car dans les textes originaux il n'est pas question de volont? mais justement de d?sir de volupt?; vojd?l?ni? en russe),, le pouvoir d'?tre fait enfant de Dieu, c'est ? dire d'?tre affranchi des lourdes lois

physiques.

La ? naissance nouvelle ? est comment?e d'autre

part dans ce m?me Evangile selon S-t Jean dans le passage consacr? ? la conversation de J?sus avec Nicod?me et o? le Ma?tre dit ? l'El?ve : ? en v?rit?,

en v?rit?, celui qui ne retournera pas dans le ventre de la femme ne p?n?trera pas dans le Royaume des Cieux ? (le Troisi?me Temple).

Retournez dans le ventre de la femme signifie accomplir l'acte d'amour magique tel-que nous le pro-

clamons, mais, ?videmment, la gr?ce'du Ciel est n?-

cessaire pour, cela-,.

Et ici BOUS"nous retournons vers ceux qui nous,

adressent verbalement,. ou par ?crit cette question; :

comment faire po'ur= accomplir cet act?;,?t recevoir cette

gr?ce ?

'''" ---'?-'?---'?'-? ---'-^.??-:?--"--'.--'.--.!.-

?--:?

;> Il faut ?tre pr?destin?, il faut ?tre de la bonne; race par l'h?r?dit? et l'atavisme et il faut se trouver en contact continu avec ceux qui vous sont sup?rieurs

spirituellement.

L? o? il n'y a rien (les hommes et les femmes

secs) rien ne petit ?tre transfus?, mais l? o? il y a quelque chose, beaucoup plus peut ?tre -ajout? par celui -' qui a beaucoup."'

Donc, tout d'abord, pour celui qui peut, il s'agit de trouver celui ou celle

der. La cha?ne magique pr?sid?e -par tr?s ?volu?e est surtout recomm?ndable.

veut mais ne qui peut l'aiune ?personne

Quant ? l'acte d'amour magique on -ne Taccom- ..

plira que lorsqu'on en sera digne.

v*

Etre digne ne signifie pas ?tre instruit par les: livres et les conf?rences et il ne suffit m?me pas de la bonne volont?. Etre digne veut dire ?tre pr?t physiquement, moralement et mentalement ? l'accomplissement du grand myst?re du sexe.

Combien seront-ils ceux qui se pr?senteront nouvelle Eucharistie de la Vie ?

? la

Bien peu peut-?tre, car tous ne seront pas sauv?s. Mais un petit nombre d'?lus suffit pour b?tir la Nouvelle Maison de Dieu, pour reconduire l'Univers sur la nouvelle Signe d'ascension (relisez notre article de t?te du num?ro 1 de ?La Fl?che?. Le monde

existe

dignes cela.

pour Dieu de la vie

et non pour les hommes et ne sont ?ternelle que ceux qui comprennent

D'aileurs rien n'est compr?hensible ? la fausse lumi?re des int?r?ts mat?riels des hommes.

Nous ajoutons encore ceci : la charit? en acte est un geste vain, quand elle n'est pas une offense.

Nous.

Contre Krishnamurti

id?e et toute action constru?tives. Ne croyez-vous pasque, lorsque parmi vos admirateurs la majorit? ne-

serait plus compos?e de personnes riches, mat?riellement ou intellectuellement, lesquelles en se d?pouillant,

gardent tout de m?me un certain ?quilibre, voire une"pbssibilit? de vivre et de se mouvoir, mais d'individus,

qui n'ont encore rien et pour lesquels, par cons?quent,, l? doctrine d? la non-liihitation se traduit forc?ment:

par la conviction d'avoir le droit de. faire chacun ce que bon lui semble ----ne croyez-vous pas qu'? ce moment-l?,: les app?tits f?roces et bestiaux d?cha?n?s,nous verrions se d?rouler la plus effarante des r?vo-

lutions anti-sociales? Ne croyez-vous pas, en d'autres., termes, que votre enseignement, si doux et si po?tique, peut devenir, si les masses s'y attachent, le point de d?part d'une furieuse destruction... un peu dans legenre de ce qu'on a vu,,depuis 191 7, en Russie ?

, Nous; ne-.voulons pas vous dire qu'il n'y a pas quelque chose de vrai dans votre id?e concernant : l'inexprimable de la V?rit?, mais nous ne sommes pas d'accord avec vous lorsque vous proclamez qu'il ne

faut faire aucun effort de traduction au moins approximative de ce qu'on a ressenti et compris cemme v?rit?.

L'Humanit?

dans son ensemble souffre toujours

lorsque lui manque une organisation bas?e sur une-

foi, et une foi ne peut na?tre et se propager si une doc-

trine architecturalement

pr?sent?e ne la pr?c?de d'a-

bord. Car le bonheur, compris toujours .par les pe-

tits comme le bonheur mat?riel, n'est jamais que re-

latif, et il faut aux hommes l'id?al qui compl?te ce qu'?

il n'a pas et l'entra?ne ailleurs. Il faut l'illusion pour-

?tre heureux m?me dans la pauvret?, et nous croyons,.

Krishnamurti, que vous ne comprenez pas cela.

Nous croyons, Krishnamurti,

qu'il vous est im-

possible de vous mettre dans la peau de celui qui souf-

fre parce qu'il est d?sh?rit?, et qu'il vous est tout aussi

impossible de comprendre le besoin qu'?prouvent tant

de chercheurs de rencontrer une main qui sache leur

indiquer le chemin.

Oui, vous avez raison lorsque vous dites qu'il est impossible de communiquer ? d'autres dans sa tota-

lit? la V?rit? vue par un seul, mais nous vous assurons

qu'il est pr?f?rable de traduire tout de m?me ce qu'on a vu, que de garder pour soi jalousement la v?rit?

consolatrice.

Krishnamurti

parcourt le monde en donnant un

enseignement.

La substance de son enseignement est le nonenseignement, c'est ? dire la n?gation de toute id?o-

toute femme, selon le proph?te des th?osophes qui a reni? les th?osophes, est absolument abandonn? ? luim?me dans le terrible tourment de la soif de la Con-

naissance, et un mur imp?n?trable s?pare sur ce point

Il faut construire, Krishnamurti, il ne suffit pas de chanter et de danser, en cette ?poque o? tout croule et tombe en miettes, parce qu'une certaine phase de la vie divine est r?volue et parce qu'une autre -- la troisi?me de notre Triangle -- entre en jeu ? travers la douleur.

logie syst?matique s'effor?ant de traduire la V?rit?

en vue de la rendre accessible ? autrui.

D'ailleurs, Krishnamurti dit bien que la v?rit? est

individuelle,

qu'aucun sentier ne conduit vers elle,

que personne ne peut aider un autre dans la recherche de la raison profonde de ce qui est. Tout homme,

les individus les uns des autres.

Lui, le proph?te qui ne veut ?tre qu'un homme tout simplement, ne peut r?p?ter que cette seule cho-

se : ? j'ai trouv?, mais ? vous qui cherchez je ne

puis rien en dire du tout ?. Et, en effet, il ne dit rien ce Krishnamurti

d?gag?

Selon nous, qui croyons qu'il faut reb?tir l'?difice avant que toutes choses ne soient mortes, votre parole, Krishnamurti, est un mal : un chant joli qui encourage la faulx.

MARIA DE NAGLOWSKA

LA FL?CHE

;Nous recevons et publions avec plaisir, : Sept personnes, dont, quatre hommes et trois femmes, .?taient r?unis un soir le 16 janvier 1930 de >vant un ardent feu de chemin?e.

Tout le monde ?tait par-tene, l?s jambes, cro?r

-z?es ? la mode orientale.'

-: .

.Apr?s s'?tre donn? le baiser fraternel, et la cha?ne

magique form?e, le groupe se concentra et.attendit.

M-me V. qui dirigeait la s?ance et en laquelle se

concentrait le fluide de la cha?ne, vit presque aussit?t trois fils lumineux iblancs, l?g?rement bleu?tresJ

orient?s de droite ? gauche et. de haut en bas, et en-

lendit lemot.hlBlAi

que le groupe interpr?ta spontq-

m?ment comme signifiant le pays d'Afrique la Ly-

hie.

-'?.-'...

Ensuite, et tandis que les autres Voyaient des ima-

ges que nous signalons plus bas, M-me V...vit se d?-

tacher du fleuve sib?rien Yeniss?e un v?n?rable vieil-

lard ? la barbe et aux cheveux tout ? fait blancs, qui d?clara qu'il ?tait Alexandre I, empereur de Russie, mais qu,il r?pondait actuellement au nom de SEMEN.

Il suivit le cours de l'Irtiche et se transporta (tout cela en l'espace d'une seconde) au Kremlin, ? Moscou. Toutefois, personne dans ce palais ne remarqua sa

pr?sence. Lorsque Semen. fut ? Moscou, on vit ? Paris

Irente-trois hommes v?tus de noir entrer dans une im-

mense d'une Vert.

salle illumin?e et s'approcher c?r?monieusement grande table ronde recouverte d'un tapis grisLes trente-trois s'assirent sur trente-trois si?ges

^dispos?s autour del? table et ouvrirent, tous au m?me

instant, trente-trois livres reli?s en noir qui ?taient pr?-

par?s pour eux.

Lorsque les livres furent ouverts, M-me V. vil qu'?

ils ?taient r?dig?s en latin et imprim?s en caract?res

.gothiques. La premi?re capitale.?tait

xioir.

.- .. ?

rouge, le reste

Apr?s avoir lu la premi?re la tourn?rent, et l'on vit alors

bleue D.

page, les trente-trois une grande capitale

Un instant apr?s M-me V. distingua les deux premiers mots : ? Dante dicit- ?. Au m?me moment une

belle ?toile gris-bleu ? six pointes s'alluma au-dessus de la table ronde des trente-trois et au-dessus du groupe des sept qui formaient la cha?ne magique. De cette ?toile tomba, au centre de la table, une magnifique rose blanche attach?e ? une longue tige orn?e de fra?ches feuilles Vertes.

Alors il y eut autour des trente-trois une foule agi-

t?e et effray?e, laquelle, cependant, ne voyait ni. la

table ni les hommes assis autour d'elle.

* Le vieillard, ? Moscou, jeta un regard, autour de

lui et, aussii?i, tout le peuple russe se rangea militai-

rement en une immense arm?e d-aspect m?canique.

Semen la contempla avec indiff?rence et transporta

son attention sur Paris. Il dit aux .sept formant la

cha?ne magique .: ? Tracez un triangle dont la pre-

mi?re pointe touchera, le village sur le Yeniss?e le plus

recul? Vers le Nord, la seconde Paris et la troisi?me

le centre de la Lybie. M?ditez la signification de se

triangle ?.

Alors il y eut une grande ?pouvante dans Pa-

ris. Le ciel devint gris-fonc? des pierres^ furent lan-

c?es de toutes parts, des ?clairs stri?rent le firmament

et beaucoup de maisons--s'enflamm?rent.

Qti jvitl?le?

?clats d'obus, des sabres et des fusils. Tout cela en

un p?le-m?le effrayant.

Le vieillard, au Kremlin,

devint soucieux et

sembla donner un ordre ? des fortes extra-humaines.

L'exode commen?a alors de Paris. D?s trains sans

nombre transportaient les fugitif s Vers. Marseille et l?

on s'embarquait en toute h?te pour la Lybie. Quel-

ques groupes se pr?cipit?rent vers l'Italie; mais on

leur fit des difficult?s

a la fronti?re de sorte qu'ils

rejoignirent les autres ? Marseille.

Les paquebots

sur la M?diterran?e ?vitaient soigneusement le Ma-

roc devenu compl?tement noir.

La vision de MTM' V. s'arr?ta l?. On questionna

alors les autres personnes de la cha?ne et l'on sut ce

qui suit:

.'-.:?

^

M. H. se sentait sur l'eau. Il voyait des ondes et avait le mal de mer.

M ? X a vu deux belles colonnes, ensuite une seule colonne, et enfin de la fum?e bleu?tre, calme et douce, qui s'?levait vers le ciel.

M. y. vit d'abord un scarab?e, puis une ?p?e dont la garde ?tait form?e d'un mince fil d'or, puis une arm?e ? cheval antique. Le premier cavalier de cette arm?e tenait un grand ?crain ouvert renfermant la croix de Malte. Sur le second cheval se tenait une femme semblable ? la Vierge Marie avec l'Enfant dans ses bras.

M'"e Ya- qui ne vit rien pendant des r?ves ?tranges chez elle.

la s?ance eut

Press? par les questions qui lui furent pos?es ? la fin de son discours^ M. Grajew$ki convint qu'? l'?poque wo? les Kabbalistes, ?mus par les pers?cutions inflig?es au peuple juif, con?urent le projet t?m?raire de h?ter la venue du Messie, Saveur d'Is-

ra?I, afin de confondre les ennemis, ils d?couvrirent, toujours par leur m?thode de composition et d?composition des signes sacr?s, le grand secret de la trans-

mutation de l'?nergie animale en ?nergie spirituelle,

laquelle transmutation,n'est

autre que l'acte d'amouf

magique connu par, les anciens Mages d'Egypte et pr?conis? aujourd'hui par La Fl?che.

Bien entendu, le correct conf?rencier n'avoua tout cela qu'? mots couverts pour ne pas: ?mouvoir les dames venues nombreuses ? cette belle causerie.

S'il avait ?t? plus hardi--t et sa grande ?rudi-

tion le lui permettait ---.-M. Gr?jewski nous aurait dit

peut-?tre pourquoi les efforts sinc?res autant que gran-

dioses des Kabbalistes n'avaient pas abouti au r?sul-

tat souhait?. Pourquoi Messie n'?tait pas Venu en ce

Moyen-Ag? transmutation

si cruel envers les Juifs? Pourquoi la des ?nergies acquise --- et elle l'?tait,

sinon les Kabbalistes ne l'auraient pas connue si r?-

ellement -- n'avait pas pris les proportions d'un ?v?-

nement mondial et cosmique d?finitif?

Nous ne connaissons pas l'opinion de M. Gr?jew-

ski ? ce sujet, mais nous croyons que ce qui manquait

aux Kabbalistes du Moyen-Age

c'?tait le consente-

ment de Dieu.

Car l'homme peut par son propre effort op?rer

sa transmutation

individuelle,

mais pour que cette

op?ration ait la valeur d'un salut mondial, il faut

que les temps soient l'?volus, c'est ? dire il faut que

la divine com?die qui se joue ? travers: l'humanitfc

enti?re soit en harmonie avec ce que font les hom-

mes.

Et voici notre conclusion. Etant donn? que nous sommes aujourd'hui ? l'Angle du ternaire, s'est au?

jourd'hui seulement qu'un homme peut devenir Homme - Dieu par la magie de l'amour, comme J?sus le devint par la magie de la naissance spirituelle. Mais

pour que ceci soit il faut une collectivit? souhaitant

ce fait.

La Fl?che est n?e afin de provoquer ce souhait.

1 M. de N.

La Kabbale

Sous les auspices des Amis de la revue ? Le

Symbolisme ? et sous la pr?sidence d'honneur du

Ma?tre Oswald Wn-th, a eu lieu, l'autre jour, dans

la salle de ? La Raison ?, 46, rue Ramey, une tr?s

int?ressante et Pratique

conf?rence sur La Kabbale Th?orique par M. Grajewskj, ancien professeur de

l'Ecole Rabbinique.

Le conf?rencier, auquel nous reprechons toutefois d'avoir m?nag? un peu trop les ?ervaux qui crai-

gnent d'?tre fatigu?s, a bien pr?cis? que, tandis que les talmudistes doivent ?tre consid?r?s comme de

froids commentateurs de la Loi Mosa?que, balistes m?ritent d'?tre trait?s en artistes.

les Kab-

M. Gr?jewski a m?me dit tr?s heureusement: ?on

devient talmudiste par de patientes ?tudes, mais pour ?tre Kabbaliste, il faut na?tre tel ?.

Et, en effet, la Kabbale, pleine d'ing?nieuses d?monstrations bas?es sur l'assemblage et la d?compo-

sition les plus inattendus des 22 lettres h?bra?ques, auxquelles se joignent d'autres signes jusqu'? un total de 72, est comme une suite de po?mes alg?briques qu'on ne peut ni concevoir ni assimiler sans une

grande puissance d'imagination.

Mais c'est sans doute ce qui en fait le charme et

c'est certainement ce qui prouve la sup?riorit? de ses

cr?ateurs. Car l'imagination est la premi?re vertu de

l'homme lui permettant restre.

la gu?rison de sa myopie ter-

LA FL?CHE

Le Myst?re de la Vall?e des Rois

L'examen des croyances religieuses au temps des Atonia? ne laissant aucun doute au sujet d? l'h?-

r?sie ? laquelle ils se sont livr?s, il importe de cher-

cher dans les ?crits, dits historiques, la trace de Cette honorable famille, et de s'assurer notamment qu'il

n'en est point fait mention dans la Bible, source de

l'Histoire universelle pour le chr?tien.

Etaut donn? que nous connaissons exactement la

date du renouvellement

du cycle sothiaque sous

Rams?s VI"; que les Atonias Ont Succ?d? aux R?m?s-

sides, comme les manifestations compliqu?es de l? religion et des arts remplacent leurs arch?types: que

les ann?es qui suivirent le renouvellement du cycle sont communes avec celles que la chronologie biblique nous enseigne touchant ?? Livre de Samuel,

nous avons pens? qu'il serait avantageux pour l?

science de comparer l'Hisoir? d'Egypte, prise aux

sources, avec la v?n?rable Ecriture ? qui nous de-

vons tant de consolations.

Nous avons donc ex?cut? ce travail avec une en-

ti?re bonne foi, et c'est le r?sultat de cet examen, un

peu sommaire mais suggestif, que nos lecteurs trou-

veront dans les lignes qui vont suivre-

I. -- SALOMON.

-- Si nous prenons les deux

cartouches du roi Amon, tels qu'ils se pr?sentent dans la figure ci-contre, et si nous r?unissons le der-

nier signe du pr?nom Nebthot avec le premier grou-

pe du second cartouche, on obtient un nom nouveau que l'on peut ?noncer ainsi : ?Panier d'Amon?. Or, en h?breu, le mot ?Panier? se dit' ?Sal?. C'est

pourquoi, en rempla?ant

l'expression symbolique

?neb? ou ?heb? du dernier signe par le mpt h?b-

reu ?Sal?, son ?quivalent mat?riel, on obtient le

nom de ?Sal-Omon?.

II. -- ROBOAM

ET JEROBOAM.

-- Pas-

sons ? l'examen des cartouches de Tototh Arania,

suecceseur d'Amon sur le tr?ne de Th?bes.

Si l'on r?unit les deux premiers signes des deux

cartouches et on obtient une boam, qu'une

les deux derniers signes du premier, figure d'organe m?le et le nom de Rodisposition habituelle aux anaglyphes

?gyptiens transforme en J?roboam.

De plus, on remarque que le cartouche femelle

d'Arania

repr?sente une femme, -- la sienne cer-

tainement, puisqu'elle est sa moiti?,--pourvue de deux

mamelles figur?es par les scarab?es, Or, nous sa-

vons que Taia fut nourrice des filles d'Atonia et

principalement de M?ria sa pr?f?r?e, femme du roi

Isaac. Il n'y a donc rien d'?tonnant

? ce que le

cartouche femelle d'Arania porte des mamelles.

III. -- DAVID-

-- Cette moiti? d'Arania re-

pr?sente ?galement le monarque auquel il ?tait attach? et qu'il dominait, en l'esp?ce le faible Isaac, digne tout au plus d'?tre nourrice et de porter des mamelles. Or, en h?breu, mamelle se dit ?Dod?.

d'o? David, sans transposition. Ce nom est encore obtenu au moyen des deux scarab?es ?Touth? qui, par transposition de t en d, forment ?galement le mot David.

L.intelligence aussi manquait ? ce David ?gyp-

tien, puisque son cartouche m?le signifie : ?Le divin

se moque de l'image des signes? Aucun nom ne

Convient mieux ? un ignorant. D'ailleurs les hym-

nes d'allure

?gyptienne

que le vulgaire appelle

?Psaumes de David?

ne sont que des m?ditations

po?tiques, ?crites par les Ma?tres du Sanctuaire

dont Salomon est la figure, pour l'instruction de Da-

vid, symbole du Compagnon ignorant. Le texte h?b-

reu porte ?Psaumes pour David? (le-David).

Au surplus, il faut remarquer que dans la l?-

gende biblique du Livre de Samuel, l'?crivain sacr?

a voulu conter les p?rip?ties de l'Initiation

ma?on-

nique et en fixer les grades : Saul est l'Apprenti,

David, le Compagnon, et Salomon* le Ma?tre (Sar),

qui construit le temple spirituel dans lequel il s?jour-

nera: ?ternellement (Cf. Apocal. II1. 12).

Les quatre enveloppes ext?rieures du monument

d'Amon constituent les S?phirbth spirituelles de gau-

che, figur?es par l? colonne Jakin, les quatre enve-

loppes int?rieures sont les S?phiroth de droite, mat?ria-

lit?s de Boaz.

Boaz se nomme du nom Jakin, parce qu'il interpelle constamment ce dernier, et vice-versa (Cf Daniel. VIII. 13 & XII. 5). Ce d?tail bizarre est une r?gle initiatique, parfaitement raisonnable, que l'on retrouve dans les fonctions eccl?siastiques du Diacre et du Sous-Diacre et qu'on observe m?me dans les dispositions du Temple ph?nicien de Glozel, contemporain des Atonias, o? le Champ des Morts s'affuble du nom de la Vareille, et vice-vers? parce que l'un et l'autre sont cens?s prononcer simultan?ment le nom de l'Adversaire.

IV. -- JEROBOAM

ET ROBOAM.

-- Si

l'on prend la peine d'?tudier la Bible avec les yeux de la raison ?clair?e -- d?s yeux ouverts, ---on re-

marquera cette particularit?

singuli?re qui fait se

grouper les noms de J?roboam et de Roboam, de

Baasa et d'Asa, et aussi ce texte par lequel le pro-

ph?te du Livre des Rois nous apprend ceci : ?Il y

eut toujours guerre entre Roboam et J?roboam (Rois

XIV. 30)?. ?Il y eut guerre durant toute leur vie

entre Asa et Baasa (I Rois XV. 32) ?; comme un

d?bat terrible entre l'?me et le corps, entre l'Esprit

et la chair, comme une lutte int?rieure entre les deux

moiti?s du monarque d?sign?.

V- -- Saul. -- Le nom de Saul est extrait de la

profession de foi d'Atonia, monument de raillerie,,

qu'un scribe intelligent avait compos?e tout ?xpr?*

pour un roi illettr?(l) . Elle dit : ?Je suis Ra-Hor,.

l'Abandonne

(Cf. Mathieu XXVII.

46). le M?-

diateur divin issu 10 d? la R?v?lation, 20 de son Ex-

pos?, 30 du d?solant Pasteur de gr?ce, 40 issu d'A-

tonia?. Atonia signifie en h?breu ?le prix de la pros-

titution? (Cf. Mathieu I. 18 & Jo?l IV. 3, texte h?-

bra?que). S?i?l r?sidait ordinairement

? Gabaa. Or, G?baav

est le nom exact de Coptos selon les hi?roglyphes de

la belle ?poque. De plus le mot ?gyptien ?Gab??>commenc? par une corne ? huile, rappelant le royaume d'Asychis ?Je verserai j'huile?, dont nous avons; d?peint pr?c?dement les destin?es, destin?es auxquelles se rattache l? suite des ?pisodes d? Samuel versant l'huile sur l? t?te du fils de Cis (six filles, par

plaisanterie) et du fils d'Isa? (myst?re de la Traduction Vulg?t? se rapportant ? Salomon-Amon).

Quant ? David-Isaac, sa r?sidence habituelle ?tait Pythoni?, la ville des plaisirs, ?difi?e par les soins deson fr?re a?n?. L'H?br?n d'Isra?l en est la figure. On;

sait, en effet, quel fut le magnifique d?veloppement

des arts ? cette ?poque, et, certainement, musique et

po?sie n'y furent point oubli?es, car H?brort, dont l'a-

naglyphe

repr?sente le soleil d'Atonia, signifie.-

?l'Habitacle

du chant?.

(1 ) Le m?me cas c'est reproduit pour les d?cretsr de Canope et de Rosette dont la traduction erron?e^ a conduit nos ?gyptologues ? la d?faite (Cf. Isaifr

XXX. 1-4)-

VI. -- JONATAS

ET ADONlAS.

--: Si

l'on ?crit le nom d'Atonia ? la mani?re h?bra?que, enr

commen?ant par la gauche, on obtient le nom de Jo-

nathas, le guerrier dont la vaillance fut c?l?br?e par

le proph?te. Adonias ou Adonai est obtenu par lec-

ture directe, en changeant en ?d? le ?t? d'Atonia.

L'Ecriture nous dit que Bethsab?e, la ?Maison eni-

vr?e? des parfums et des chants sans doute, femme:

du pr?c?dent monarque, vint trouver Salomon en 1?*

suppliant de conserver Adonias.

VII. -- SAMUEL

-- L'inscription

fun?raire-

du faux Moab, qualifi? Moab l'intellectuel, pour

le diff?rencier du grand monarque amesside, four-

nit le nom de Samuel. On sait d'ailleurs que le Sam.

est un pr?tre ?gyptien de second ordre : de S?m-iah,

?Pr?tre de Dieu? ? Samuel il n'y a qu'un pas, iah,

et el signifiant Dieu en h?breu.

VIII. -- HELI, OPHNI

ET PHINEES-

--

Le nom du grand pr?tre et de ses deux fils sont in-

chang?s, et se retrouvent aussi bien dans la Bible

que dans les inscriptions ?gyptiennes. Il suffit de consi-

d?rer qu'H?li signifie en h?breu ?de Pilon?, terme qui

peint bien le geste du grand-pr?tre de Th?bes sur le

pass? de l'Egypte. Il le mit au ?pilon en ceignant la

couronne qui, depuis Abrah-Amos,

?tait rest?e en

possession de deux familles tr?s voisines par le sang..

IX. -- ACHINOAM,

FEMME

DE SAUL..

-- Nous lisons dans le livre de Samuel (XIV. 50) :

?La femme de Saul se nommait Achinoam et elle

?tait fille d'Achimaas?.

Etant

que le Saint-Esprit, inspirateur

don? la malignit?; de l'Ecriture, a mis-

dans l'?laboration des noms propres de la Vulgate,.

on peut r?p?ter ?spirituellement?

nous aussi : ?A.

LA FL?CHE

qui Noam ? A qui ma Hase ??-- La femelle du li?vre peureux, comme pourrait ar? en face d'Atonia, son faible ?poux.

hase est la l'?tre Pr?-

Mettons simplement Achinoam au-dessus d'Achimaas et formons-en deux cartouches verticaux : un cartouche m?le ou nous lisons ?le Fr?re du Fr?re?? symbolisant Atonia qui se d?ifiait lui-m?me, et un cartouche femelle qui met en relief une personnalit? plus suggestive, d?termin?e par la formule : ? La beaut? issue de l'Arbre ?.

Il n'est personne, en effet, qui ne connaisse cet

admirable buste de Phroth-Pr?ar?,

chef-d'oevr? de

la statuaire ?gyptienne, que l'artiste a repr?sent?e a-

vec une coiffure immense, semblable ? un tronc d'ar-

bre d'on ?mergerait un visage l?g?rement ?maci?,, aux traits nobles et r?guliers.

Un arch?ologue averti, apr?s examen, d? cette formule et de ce buste, trouvera que la femme de Saul.et celle d'Atonia se confondent parfaitement au point de ne faire qu'un seul et m?me personnage.

X--

MEROB

ET MICHOL.

-- Le m?me

chapitr? d? Samuel nous enseigne pue S?ul avait

deux filles, dont l'a?n?e s'appelait M?rob et la plus

jeune Michol-

Prenons l'a?n?e et la plus jeune des filles d'Ato-

nia : En proc?dant de la m?me mani?re que pour ? Achinoam et Achimaas, nous obtiendrons un r?sul-

tat tout aussi convainquant.

? Spirituellement ?, les

noms enregistr?s, ou plut?t estropi?s par saint J?r?me dans la Vulgate, nous donnent la clef de l'?ni-

gme, aussi disons-nous : x ................
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