La Flèche. Organe d'action magique. 1930. - IAPSOP

N? 8 - 15 D?cembre 1931 - Prix : 1 franc

ORGANE

D'ACTION

MAGIQUE

LA FL?CHE:

para?t le 15 de chaque mois.--

Prix du num?ro

: 1 fr. -- Abon-

i,lleeme.jonutrnal

d'un i:

an : o2c5 rrr.

10 fr. etJ. 5e0n

-rfr.Sou/Cs~ec>rsiptiosnosuscriptio?nsbJ?.-n?volesdJo- nn-erpoonut r

soutenir i. Jdroit ?* a>

quelques

publications

sp?ciales

au cours de 1932. -- Toute

correspondance

doit ?tre adress?e ? la directrice

Mme Maria

de NAGLOWSKA,

11, Rue Br??, PARIS

(6e)

SOMMAIRE:

V?rit?s

pharaoniques

TLe nCihant a,, un 1lJ3ur

Le Rite sacr? de

? L'Aube

?... Quel

et plalliques ; TLe cr i lambeiau

chez Randolph,

par .M. tfe Ag-

?'*te?'i?n.t,

p* ar AAuquaste t AAplolr-e/;,,,,

l'Amour

magique,

par X?nia

NorvaJ

;

enfant

! par Maria de Naglowska

AVIS

Les trois premiers

num?ros

de La Fl?che

sont ?puis?s. Nous avons encore quelques nu-

m?ros A, 5, 6 et 7, qui sont ? la disposition

des

int?ress?s contre envoi de deux timbres-poste

de 50 centimes par exemplaire.

Le ?Y? 7 de La Fl?che contient le r?sum? de

notre doctrine,

tandis que le N" 6 donne une

premi?re

description

de la, messe d'or de

l'amour

r?el et op?ratoire

que nous pr?coni-

sons.

***

Nous publierons

bient?t, en volume in-lG,

Le Bile sacr? de l'Amour

magique,

dont

donnons en ce N" 8 le dernier chapitre.

nous

Le. prix du volume sera de 15 francs, mais

nous l'offrirons

? tous les abonn?s de La Fl?-

che ayant vers? au moins 10 francs, au prix

exceptionnel

de 5 francs, ceci pour les encou-

rager ? soutenir

noire organe d'action

ma-

gique.

D'autre pari, prenant

en consid?ration

la

crise actuelle,

nous acceptons d?s maintenant

des abonnements

? 6 num?ros pour le prix de

5 francs les six num?ros. Ces abonnements

ne

donneront

pas droit au prix r?duit du Rite

Sacr? de l'Amour

magique. *

**

Nous prions tous nos correspondants

de ne

pas oublier d.e joindre ? leurs missives un tim-

bre de 50 centimes pour la r?ponse.

De notre c?t? nous ne manquerons

jamais

de r?pondre

? toutes les questions

qui nous

seront adress?es, par lettres priv?es, comme

d'ailleurs

nous l'avons toujours

fait jusqu'?

maintenant,

mais nos correspondants

?tant de

plus en plus nombreux,

les frais de.poste de-

viennent

lourds pour la maigre tr?sorerie

de

l.a Fl?che.

V?rit?s pharaoniques

et phalliques

chez Randolph

C?dant ? un grand nombre

de demandes,

qui nous ont ?t? adress?es par nos lecteurs,

nous publions ci-dessous un chapitre de Magia

Sexualis de Randolph,

qui r?sume magistrale-

ment la pens?e du grand Am?ricain

relative-

ment aux probl?mes

centraux

de la vie hu-

maine : les rapports intimes des couples et. leur

signification

dans le grand cadre de l'organi-

sation sociale et mondiale.

Pour faire plaisir ? nos amis, soucieux de

conna?tre

l'analogie

qui rattache la doctrine de

La Fl?che h celle de P. B. Randolph,

nous fai-

sons suivre le chapitre en question d'un com-

mentaire de Maria de Naglowska.

?Magia Sexualis?,

chapitre

IV : La Cha?ne

magique

cl les divinit?s.

-- Les arcanes trait?s

dans les chapitres pr?c?dents

(?la foi d'Eulis?

et ? la polarisation

des sexes?) sont r?unis sous

le titre de Mahi Kaligua, c'est-?-dire

la science

du vieil ?ge, parce que les g?n?rations,

qui

nous ont pr?c?d?s, les ont connus-et

cultiv?s.

Nous osons affirmer

cela, parce que nous-

m?mes les avons re?us par tradition,

et parce

que nous en -d?couvrons

le t?moignage

dans

les monuments

fabuleux,

?rig?s en l'honneur

des divinit?s

de l'ancienne

Egypte,

dans les

lignes ?lanc?es desVoh?l?cernes,

qui se dressent

vers Je ciel, d'azur comme dant des plaines de sable.

des phallus

f?con-

Ce t?moignage

nous, enseigne, que la loi

sacr?e de l'amour r?git non seulement la terre,

mais l'univers

entier.

Nous en retrouvons

la r?v?lation

eh Asie,

dans les images sculpt?es des divinit?s,

dont

les bras, ?lev?s au ciel pour b?nir ou pour

?pouvanter,

attestent la v?rit? de nos doctrines

et symbolisent

la puissance des saintes liaisons

d'amour.

D'ailleurs,

quoi qu'on en dise, la v?rit? phal-

lique est ? la base de tous les rituels des soci?t?s

secr?tes, et l'art sacr? et les ?critures saintes de

toutes les nations en disent qui savent les lire.

le myst?re

? ceux

Les hi?rophantes

de l'ancienne

Egypte con-

naissaient

la force suggestive

de l'art, c'est

pourquoi

ils l'avait assujetti ? la religion,

en

imposant

aux sculpteurs

et aux peintres

des

lois cl des moyens

d'expression

strictement

d?termin?s.

C'?tait un grand bien pour l'humanit?,

car,

impr?gn?s

de certaines v?rit?s, gr?ce aux ima-

ges et aux pri?res constamment

vues et enten-

dues, les croyants les r?alisaient

involontaire-

ment dans leurs accouplements

sexuels. Et de

cette fa?on, utilisant l'?nergie cr?atrice de tous

les couples, les hi?rophantes

peuplaient

r?elle-

LA FL?CHE

ment la sph?re astrale de divinit?s

et de d?-

miurges,

nourris,

en outre, par la puissance

vitale de l'imagination

des masses. L'astral col-

lectif du peuple devenait ainsi puissant.

Car l'amour,.force

divine, cr?ant sans cesse

par le "rapprochement-de.

l'atome

positif

de

l'atome n?gatif, se nourrit de l'exaltation'mys-

tique ou de l'effroi

des masses prostern?es

de-

vant l'autel ; et ce dernier devient,

? travers

les g?n?rations,

le vase o? s'amassent les forces

qui apportent,

selon la volont? qui ordonne,

le bien ou le mal, la lumi?re ou l'ombre,

la vie

ou la-destruction.

--- ? la collectivit?,

laquelle,- ? son tour,- -n'est- ..-. savoir que la.vie intime des couples doit cor-

dans le vrai que si elle vise par tous ses actes

respondre

aux lois divines,

non seulement

le progr?s

divin,

c'est-?-dire,

comme nous

l'avons d?j? dit d'autres fois, la r?alisation.h?i-

pour des raisons

d'hygi?ne

probl?matique,

mais surfout ? cause du devoir de chacun de

monieuse

du

?tapes portent

rythme

"

c?leste,

'

'

successivement

symboliques

et synth?tiques

:

la M?re. (Voir notre r?sum?'de

Troisi?me

Terme de la Trinit?

sept de La Fl?che.)'

.

dont l?s trois

' !

ces trois nonis.

le P?re, le Fils;

la doctrine du

dans le num?ro

ne vivre

vil pour ,

Vivre charit?. :, . lui qui instant

que pour tous, car ainsi seulement

on

Dieu.

pour tous pe signifie pas d'exercer

l?

Donner n'est rien, il s'agit d'?tre. Ge-

se perfectionne

et se conduit ? chaque.

conform?ment

? la supr?me

justice-

Le mensonge

que soutiennent

les ignorants,

excusables ? cause de leur c?cit? spirituelle,

et

huTh?psp'phi?

anglaise,;, inexcusable

parce que

"ouvre les portes qui Et une porte ouverte pour tous.

nous s?parent du par un seul demeure

divin.telle

L'amour est la seule loi universelle,

qui r?git

les espaces infinis et d?ploie une action irr?sis-

tible partout, o? r?gne la vie ; et un peuple,

chez lequel les pratiques nuptiales sont toujours

conformes

aux lois ?ternelles,

constitue

une

grande cha?ne niagique,

reliant la sph?re ma-

t?rielle aux sph?res sup?rieures.

11 en r?sulte une alliance

nes avec les forces divines

l'intelligence

de l'homme

des forces humai-

ou spirituelles,

et.

acquiert,

alors, la

la/v?rit?' tr?ifej

rageant teurs...

hii a ?t? r?v?l?e, pr?tendent; que le progr?s est individuel,

ainsi la vanit? et l'?go?sme

au conen encouperturba-

.' - Non! le progr?s, la ?r?compense)),

l? salut

individuels

? que

n'attire

n'existent

pas, et aucun:acte

h?ro?--:

aucun b?n?fice r?el --"c'est-?-dire,

spirituel

-- ? celui qui ne travaille

que pour

lui-m?me,

sans reconna?tre

sa solidarit? ?troite

et obligatoire

avec tous. Celui qui se- laisse

crucifier -- moralement

ou mat?riellement

--

Il n'est pas n?cessaire que chacun s'efforce

de devenir un grand mage, et il n'est point

utile de d?passer les autres. Il suffit d'aimer

celui

qui '

.marche '

n?tre/."

-.

devant "-..

: sa marche

--.,

,:

est la '

,,?'-

. M,- DE -?N.

Le Chant

possibilit?

de dominer

devient le ma?tre du

sert selon sa volont?.

ici .et l?-bas. L'homme

bien et du.mal,

et s'en

-

. sans en faire un acte d'offrande

collective;

celui -qui meurt non pas pour la r?surrection

de tous, celui-l? ne gagne rien, ni eh ce mon-

d'un Pur

Ceci est. le-principe

et la v?rit? qui, dans des

de, ni dans l'autre.

conditions

telles

rendent

?norme

d'Etat, qui serait,

que nous les ?tablissons

ici,

la responsabilit?

d'un Chef

? la fois l'Initi?

Supr?me,

le

Mais lorsqu'un

seul effectue

son avec les forces sup?rieures,

entre la terre et le ciel s'?tablit

vraiment la liaila communion

et tout le monde

L'?tablissement pr?pare.

du r?gne de la Justice se

Chef religieux d'un peuple.

Mais, d'autre pari, lorsque la religion

s'ef-

face et que l'humanit?

oublie les v?rit?s pri-

mordiales,

que nous redressons ici, et se donne

des bergers aveugles,

les malheurs

qui s'abat-

tent sur les nations sont plus grands encore.

Et lorsque d?ferle sur la terre la col?re accu-

mul?e dans les sph?res sup?rieures,

? cause

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